17/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 17.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER :
17.05.2013
17:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, haine, panier, percer, chérir, se vanter, rédiger, roman historique, littérature de gare, intrigue, poisseux, traduire, forçat de la plume, exaucer, récit, romanesque, consternation, se soulage, aberration, récupération, nocif, vengeur, démangeaisons, roman à l'eau de rose, rewritter, arpenter, lion en cage, fièvre, affoler, charade, battre la chamade, redondance, colère, regard, permission, permissif, comme un lion en cage, mousse au chocolat, érection, poitrine dénudée, réveil, digital
24/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: HAMZA
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Sur le pas de la porte, il se tenait tout droit.
Le visage poupin de rondeurs enfantines
Un regard à faire fondre la Vierge Célestine
En larmes... de tendresse, de pitié ou d'effroi...
Dans les champs de Horane poussent les mimosas...
Il n'avait que treize ans...et s'appelait Hamza...
Puis il s'est élancé, parmi les barricades
Aux hommes en colère porter des victuailles
Elle était inégale, injuste la bataille,
L'armée les pilonnait à coups de canonnades
Dans les rues de Deraa, par les champs de colza
Débordant de bravoure, se faufilait Hamza...
Était-il de ceux-là, parmi ses camarades
Qui firent ce qu'en quarante années nul n'osât ?
« C'est à ton tour, Docteur ! » Et la PEUR se brisa
Contre ce mur de pierre pour presque une charade... !
Et de cette étincelle, un volcan s'embrasa !
Aux confins du pays, là où vivait Hamza...
Mais la pieuvre exécrable prît dans ses tentacules
L'enfant, son innocence, les fleurs de l'avenir...
Et pour l'Humanité, son vivant souvenir
Demeurera gravé en lettres majuscules
Et soudain le soleil de ton sang s'irisa !
De tes larmes, tes cris, ta souffrance Hamza...
Comment peut-on décrire ce crime abominable ?
J'ai épuisé les mots des livres de grammaire....
Comment imaginer sa pauvre, pauvre mère
Découvrir son cadavre rendu méconnaissable ?
Mon ange, mon bel ange on te martyrisa !
Paix à la pureté de ton âme Hamza...
MAIS OU ÊTES-VOUS DONC, LES JUSTES DE LA TERRE ?
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ENFANCE ?
SOUS VOS YEUX MEURT UN PEUPLE DANS INDIFFÉRENCE !
JUSQU'À QUAND ALLEZ-VOUS REGARDER ET VOUS TAIRE ?
Et comme un oiseau libre lance à travers les airs
Des notes cristallines vibrant de sa luette
Il me semble entendre ta voix encore fluette
Répéter un refrain, bien sûr imaginaire... :
Je suis tombé par terre
C'est la faute à Maher
Je crache sur les chars
Tu tomberas Bachar...
18:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hamza, se renir droit, sur le pas de la porte, faire fondre, la vierge célestine, en larmes, tendresse, pitié, effroi, dans les champs de horane, pousse les mimosas, s'élancer, barricades, homme en colère, victuaille, inégal, injustice, bataille, armée, pilonner, camarade, bravoure, deraa, se faufiler, docteur, peur, mur de pierre, charade, pieuvre, excécrable, tentacules, enfance, innocence, fleur d'avenir, humanité, vivant, souvenir, demeurer graver, lettre majuscule, sang, s'iriser, larme, cri, souffrancecrime abominable, épuiser les mots, livre de grammaire, découvrir son cadavre, devenir méconnaissable, martyriser
18/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE "CHARADE"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Une charade sans scrupules
Comme en guise d’épitaphe
Pour un monstre, une crapule,
Apparenté aux girafes …
Il était un militaire
Qui n’allait pas au combat,
Et pratiquait l’arbitraire,
Le mensonge, les coups bas,
Il était un escogriffe
Avec une voix de geignard
Aiguisant ses longues griffes
De rapace, de charognard,
Un grand dadais tout sourires
-de la foule la risée-
Cachant ses crocs de vampire
Sous des airs civilisés,
Un président de fortune,
Faisant à la Loi outrage
Puisqu’il avait reçu une
République en héritage !
(A son despote de père
Au Châtiment condamné
Des millions font UNE prière :
« Que son âme soit damnée ! »)
Summum de l’absurdité :
Pour des réformes il s’engage !
Et frappé de surdité
Quand le peuple crie : DEGAGE !
Et toutes les marionnettes
D’une Assemblée de fantoches
Applaudissent, même quand il pète !
(lui qui mérite des taloches !)
Le combe du ridicule
Pour un « ophtalmo-docteur » :
Porter des œillères de mule,
Etre un aveugle du cœur !!
18:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charade, sans scrupule, en guise dépitaphe, un monstre, une crapule, apparentement, girafe, militaire, aller au combat, pratiquer, arbitraire, mensonge, coup bas, escogriffe, geignard, aiguiser, griffes, rapace, charognard, grand dadais, crocs de vampire, sous des airs civilisés, président de fortune, faire la loi, outrage, république, héritage, despote, châtiment, condamnation, âme damnée, summum, absurdité, réformes, frappé de surdité, marionnette