Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'EXCREMISME"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L'EXCREMISME"

 

On est obligé de s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir sa cause…
Pour justifier son combat.
On peut toujours s’apitoyer sur le très bas.
Mais on peut aussi se rapprocher du très haut.

Quand on fait de l’homme une valeur absolue,
On fait rire Dieu.
Et quand on fait de Dieu une valeur absolue,
On fait mourir les hommes.

On oublie le très haut… on ferme les yeux sur le très bas
Et on s’offre un tout autre débat : Celui des extrêmes,
Qui oppose l’autre à soi-même.
C’est la nature jusqu’à la caricature.

L’extrême gauche confesse son amour de l’autre jusqu’au mépris de soi.
Et l’extrême droite professe son amour de soi jusqu’au mépris de l’autre.
Dans les deux amours, il y a rejet de l’autre ou de soi.
Dans les deux mépris, il y a méprise sur le complément d’objet
Direct ou indirect : il transforme le sujet en objet, et le verbe en copule sans intérêt.

Même s’il est vrai que les deux amours n’ont pas la même part de marché…
C’est l’amour de soi qui fera toujours la loi.
La loi du marché, celle de l’individu-roi, de sa majesté le « moi ».
Mais plus prometteur encore est le mépris de l’autre.
C’est la plus grande valeur marchande.

Quant à l’amour de l’autre, il est hélas de plus en plus las.
Il a perdu depuis Jésus de son éclat !
Il n’est plus vraiment souverain, mais humain trop humain.
Il n’irradie plus… il mendie…
Il est maudit par des hommes qui trainent avec leur mépris de soi.

Le capitalisme a réduit les deux extrêmes au même.
Refrain sans poème.
Le même chaos, un autre salut… le même salut, un autre chaos!
C’est le politique qui me fait de la peine…
Sans le très haut, ce sera toujours très bas.

18/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LES CISEAUX DE BERCY"

 

LES CISEAUX DE BERCY


Paroles et musique : La Parisienne Libérée


D’un côté BNP
De l’autre PARIBAS
Ici la SOCIÉTÉ
La GÉNÉRALE, par là
C’est ce qu’avait promis
Un ancien un candidat
Qu’on avait applaudi
A tour de bras.

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

Quand il s’agit de trancher
Pour gagner plein d’argent
En taillant des budgets
On voit les choses en grand
C’est pas le même instrument
Dont il est fait usage
Pour tenir les engagements
Vers les ménages

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

La banque «universelle»
Est par définition
Celle dont le modèle
N’a pas de séparation
Si c’est la seule qui vaille
A quoi bon faire une loi ?
Pourquoi prendre une cisaille
Qui ne taille pas ?

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

Il y aurait, dit on
D’un air philosophique
Une spéculation
D’utilité publique
Dont le critère ultime
Serait d’avoir un client…

Mesdames les tapines
Retenez cet argument (bis)

04/09/2012

Alexandre SEPRE: "LE CHAT" (Charles BAUDELAIRE)

 

Alexandre SEPRE:

"LE CHAT" 

(Charles BAUDELAIRE)

 

Le slameur HDW et son groupe interprète de manière originale « Le chat » du poète Charles Baudelaire.

18/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE "CHARADE"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  


Charade


Une charade sans scrupules
Comme en guise d’épitaphe
Pour un monstre, une crapule,
Apparenté aux girafes …

Il était un militaire
Qui n’allait pas au combat,
Et pratiquait l’arbitraire,
Le mensonge, les coups bas,

Il était un escogriffe
Avec une voix de geignard
Aiguisant ses longues griffes
De rapace, de charognard,

Un grand dadais tout sourires
-de la foule la risée-
Cachant ses crocs de vampire
Sous des airs civilisés,

Un président de fortune,
Faisant à la Loi outrage
Puisqu’il avait reçu une
République en héritage !

(A son despote de père
Au Châtiment condamné
Des millions font UNE prière :
« Que son âme soit damnée ! »)

Summum de l’absurdité :
Pour des réformes il s’engage !
Et frappé de surdité
Quand le peuple crie : DEGAGE !

Et toutes les marionnettes
D’une Assemblée de fantoches
Applaudissent, même quand il pète !
(lui qui mérite des taloches !)

Le combe du ridicule
Pour un « ophtalmo-docteur » :
Porter des œillères de mule,
Etre un aveugle du cœur !!