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01/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

3

 

Par malheur, la solitude c'est aussi observer un rapport au temps inédit.
Mais cela n'est guère possible: à force de vivre le lent effritement, on finit par gémir de désir.

Et on fixe l'horloge immobile.

 

On se barricade un peu plus en son monde intérieur, approfondissant davantage encore les silences déjà accusés.

Soudainement plongée à l'embrasé des obsessions, l'âme aux aguets observe les multiples détails minimalistes de chaque heure du jour qui s'enfuit.

Le temps s'étire ainsi, de manière irréductible, dans l'attente que rien ne peut espérer vaincre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/05/2017

REFOULE DÉFINITIF

au magma présent de l'écriture,

 

REFOULE DÉFINITIF

 

«Le poète émerveille et module l'amour,

Inondant de ses feux le secret de ses jours.

Il cisèle l'instant et entretient la flamme,

En offrant à la foule le bonheur qu'il proclame.»

 

Quel pétri de suffisance aurait la stupidité de soutenir

Que ces mots en quatrain sont autres que munificents?

En poésie toutefois gîte une flamboyance informulable

Contenue dans le jaillissement d'une émotion proposée.

 

En certaines occasions, elle n'est composée

Que de ciel bleu et de petits oiseaux siffleurs.

D'autres fois, elle semble n'arpenter que le cri,

L'embrasement de l'air et la parole réinvestie

Dans la matière d'un monde éperdu de félicité.

 

Certaines encore n'aboutiront qu'à se ridiculiser

A égrener sans subtilité des perles enchanteresses

Sans jamais parvenir à initier l'irrésistible frisson,

Pendant que d'autres trouveront dans le commun

Les justes mots proposés en incandescences solitaires

Déclenchant l'artefact du trouble et du ravissement

Dans la force fragile de phrases aux silences frôlés.

On peut-être celui-ci ou celui-là, et réciproquement.

Ainsi, il suffit de lucidité pour s'en rendre compte,

On peut se retrouver exclus de cette magie-là

Perdant de fait tout espoir d'intégration possible.

 

Je suis obligé d'admettre cette évidence-là:

Je fais définitivement partie de ces refoulés,

Agitateur certifié inutile et bêcheur stérile.

 

 

P. MILIQUE

 

25/04/2017

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

FINALEMENT MORTEL

1

 

Un carillon fatigué sonne et dérange le silence,

Un éclat sombre glisse dans un rai de lumière

A cette heure incertaine où l'intime nostalgie

Transporte l'ailleurs d'une vie réduite à si peu.

 

Elle arpente son jardin au crépuscule, le regard triste

Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien

Parvenus désormais aux porte de la solitude et du silence

A la saison grise du dénouement d'où montent les angoisses.

 

E,gagée vers l'ultime versant de la vie, elle fixe le passé

Dans l'attente obsessionnelle de son fantôme d'amour,

Celui lointain du bonheur qui illumine les photos sépias

Avec cette attention tendue entre le passé et celui qui reste.

 

On peut l'apercevoir souvent se perdre dans ses pensées

Transpercées de langueurs douces, de désespoirs feutrés,

Et se consumer avec une dignité saisissante, dans l'attente

De cette absence enregistrée qui écrase la vie des vivants.

 

De son amour de l'humble perle une larme furtive

Qui exalte au profond du cœur la tristesse infinie

De cette longue vie passée, soudainement si brève,

Faisant de la camarde sa compagne de chaque jour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/12/2015

A FLEUR DE CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE CŒUR

L'éphémère saison des iris bleus est désormais passée.
Mais il est une chose qui saura résister jusqu'à toujours,
Au renouveau régulier des saisons, c'est mon amour pour toi.

Cet amour possède, je le sais, une force incommensurable
Dans la luminescence d'un soleil qui bouleverse tout.
J'ai conscience de cela. Conscience que mon ciel a changé.
Depuis notre rencontre, j'ai la sensibilité à fleur de cœur.
Je souris à chacun de ses regards et je me tais pour l'écouter.
Je me tiens entre rires et larmes face à toute cette beauté réunie,
Face aux rayons dardés de ce soleil fou irradiant tout d'amour.
Ce soleil inespéré qu'elle me consacre avec tant de générosité.
Jamais les mots ne me sont parus aussi inaptes à dire l'évidence:
Femme chérie, tu embrases mon amour au feu de ton intensité.

P. MILIQUE

15/02/2014

Yves JAMAIT: " JE SUIS VIVANT"


(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT 

" JE SUIS VIVANT"

SALLE EURYTHMIE

  MONTAUBAN 

  Mai 2009

28/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 27/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

27/06/2013

26/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "LES PRIX, POUR OU CONTRE?"

 

 

LES PRIX, POUR OU CONTRE?

MIDI 2 

16/11/1975 - 05min51s

 

Reportage constitué essentiellement de l'interviews de 2 écrivains, Jacques STERNBERG et Robert SABATIER sur l'évolution du sens du Prix Goncourt - interview de Jacques STERNBERG : ":le prix Goncourt a dévié de son sens originel. Ce n'est plus qu'une bataille entre éditeurs-la valeur litteraire du livre ne compte pas. On couronne un objet commercial rentable. Le jury appartient aux éditeurs" . - interview de Robert SABATIER : "grâce au prix Goncourt, les éditeurs s'intéressent aux jeunes auteurs et les gens lisent plus.." .

 

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Sabatier, Robert ; Sternberg, Jacques

24/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: HAMZA

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici . 


HAMZA

Sur le pas de la porte, il se tenait tout droit.
Le visage poupin de rondeurs enfantines
Un regard à faire fondre la Vierge Célestine
En larmes... de tendresse, de pitié ou d'effroi...

Dans les champs de Horane poussent les mimosas...
Il n'avait que treize ans...et s'appelait Hamza...


Puis il s'est élancé, parmi les barricades
Aux hommes en colère porter des victuailles
Elle était inégale, injuste la bataille,
L'armée les pilonnait à coups de canonnades

Dans les rues de Deraa, par les champs de colza
Débordant de bravoure, se faufilait Hamza...


Était-il de ceux-là, parmi ses camarades
Qui firent ce qu'en quarante années nul n'osât ?
« C'est à ton tour, Docteur ! » Et la PEUR se brisa
Contre ce mur de pierre pour presque une charade... !

Et de cette étincelle, un volcan s'embrasa !
Aux confins du pays, là où vivait Hamza...


Mais la pieuvre exécrable prît dans ses tentacules
L'enfant, son innocence, les fleurs de l'avenir...
Et pour l'Humanité, son vivant souvenir
Demeurera gravé en lettres majuscules

Et soudain le soleil de ton sang s'irisa !
De tes larmes, tes cris, ta souffrance Hamza...


Comment peut-on décrire ce crime abominable ?
J'ai épuisé les mots des livres de grammaire....
Comment imaginer sa pauvre, pauvre mère
Découvrir son cadavre rendu méconnaissable ?

Mon ange, mon bel ange on te martyrisa !
Paix à la pureté de ton âme Hamza...


MAIS OU ÊTES-VOUS DONC, LES JUSTES DE LA TERRE ?
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ENFANCE ?
SOUS VOS YEUX MEURT UN PEUPLE DANS INDIFFÉRENCE !
JUSQU'À QUAND ALLEZ-VOUS REGARDER ET VOUS TAIRE ?

Et comme un oiseau libre lance à travers les airs
Des notes cristallines vibrant de sa luette
Il me semble entendre ta voix encore fluette
Répéter un refrain, bien sûr imaginaire... :

Je suis tombé par terre
C'est la faute à Maher
Je crache sur les chars
Tu tomberas Bachar...

14/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Le courage a un visage".

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


LE COURAGE A UN VISAGE

Dans un accablant silence
Voir un peuple qui se meurt
Dans une froide indifférence
Lui seul porte sa douleur
Comme le Christ sa croix
Regardez le cheminer
Un chant tonne dans sa voix
Il avance, obstiné
Torse nu vers la mitraille
Le front haut, le regard fier
Dans l’inégale bataille
Il est digne, téméraire
Il va forger son destin
Arracher sa liberté
Comme les doigts d’une main
Il clame son unité
A tout jamais le COURAGE
Altier, vaillant, aérien
Devrait porter un visage :
Celui du peuple SYRIEN