Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/11/2015

BAISER DE VIE

au magma présent de l'écriture,

(Je n'ai pas su identifier l'artiste de talent auteur de cet œuvre.
Si vous le connaissez, soyez gentil de me le communiquer avec que je lui demande l'autorisation d'utilisation.
En attendant, veuillez bien considérez que celle-ci est bien de son unique et entière propriété!)

 

BAISER DE VIE



Si je t'énonce une à une chacune des brillances de trésor
Que sont les multiples fragments de ta présence en moi,
Si je te dis que le plus beau cadeau que tu puisse m'offrir
Est juste de t'autoriser à recevoir de moi, tu me crois?
Dis mon amour, tu me crois?

Sais-tu que je m'invente chaque nouvelle nuit auprès de toi?

Je dors longuement à tes côtés, collé-serré, agrippé à toi,
Dans une longue étreinte aussi puissante que régénératrice.
Toi, toute prête, toute chaude, gîte voluptueusement doux.
Oui mon beau soleil, je somnole à l'épousé de ton empreinte
Avec mes mains posés, caressantes, sur la douceur de tes seins.

Lorsque je m'éveille, je contemple longuement ton visage,
Et je souris d'aise car dans l’instantané, me voilà enrichi.
Ta voix me chuchote un remarquable langage amoureux
Et fait lever pour moi seul la plus archangélique aurore.
Tu m'offres ta bouche, sollicitée pour un long baiser de vie.
Fougueuse intrusion de ton âme en ce cœur où bat mon sang.

P. MILIQUE

09/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

7

 

La vie, aussi rebutante qu'elle puisse être parfois, ne saurait n'être que désastre et tragédie.

A force d'esquiver les contours du devenir avec ses pinceaux de couleurs, la joie convertit chaque souvenir en à-venir.

En acceptant le présent, elle exalte tous ces petits plaisirs qui exaltent le temps.

Parfois sage, mais plutôt souvent folle, elle aide à l'oubli passager des réels encombrés.

Puis, tel un fruit gorgé de sève et de sucre, la joie enthousiasme l'instant de multiples équivalents-bonheur, transcendant davantage encore l'unicité propre à chaque moment heureux.

 

Et voilà que la joie, dans le dégrafé exalté de mon cœur, m'a fournit une conclusion plus ample et déconcertante que ses laborieux prémisses le laissaient à penser!

(FIN)

 

P.  MILIQUE

28/03/2015

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE

2

Dans cette évidence enfin révélée, ils se sont proposés de rechercher
Ensemble le vrai et le beau, l’authentique vie qui tend vers l’ouvert et l’infini,
Là où est drainée la part vive de chacun, terre d’asile où l’intériorité exulte.
Chacun de leur côté avait pris un tel retard à découvrir la part manquante
Dans ce vaste no man’s land qui filtre si sévèrement les entrées,
Que le torrent de leurs ressentis leur fit l’offrande d’une issue à la triste fatalité.
Ils vivent désormais l’infime dans la moindre de leurs sensations présentes.

Et le voilà à évoquer, comme si c’était banal, l’impudique verbe aimer.
Ce verbe aléatoire qui ne se conjugue jamais qu’au conditionnel présent
Et se fait l’ébouriffant synonyme, explosive substance, du pur bonheur.
Luxe aussi incroyable que vertigineux dans le déroulé de leurs jours communs.

(FIN)

P. MILIQUE

15/11/2013

CHIMÈRES EFFONDRÉES

CHIMERE.jpg

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir,

L'être se nourri encore à la substance explosive de la Vie.

 

P. MILIQUE

18/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE "CHARADE"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  


Charade


Une charade sans scrupules
Comme en guise d’épitaphe
Pour un monstre, une crapule,
Apparenté aux girafes …

Il était un militaire
Qui n’allait pas au combat,
Et pratiquait l’arbitraire,
Le mensonge, les coups bas,

Il était un escogriffe
Avec une voix de geignard
Aiguisant ses longues griffes
De rapace, de charognard,

Un grand dadais tout sourires
-de la foule la risée-
Cachant ses crocs de vampire
Sous des airs civilisés,

Un président de fortune,
Faisant à la Loi outrage
Puisqu’il avait reçu une
République en héritage !

(A son despote de père
Au Châtiment condamné
Des millions font UNE prière :
« Que son âme soit damnée ! »)

Summum de l’absurdité :
Pour des réformes il s’engage !
Et frappé de surdité
Quand le peuple crie : DEGAGE !

Et toutes les marionnettes
D’une Assemblée de fantoches
Applaudissent, même quand il pète !
(lui qui mérite des taloches !)

Le combe du ridicule
Pour un « ophtalmo-docteur » :
Porter des œillères de mule,
Etre un aveugle du cœur !!