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14/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
7

 

Tout comme, dans la vie courante, la vision précède l’œil, la simplicité est pré-existante par vocation.

Tranchons donc, sans réticence superfétatoire, le nœud gordien que représente l'inutile regret.

Je vous confirme qu'il n'est nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions pas plus que des promesses systématiquement trahies par d'improbables normes éthiques.

 

La simplicité, s'affirme dans la distension  amplifiée des mailles des concepts trop insuffisamment lâches.

C'est grâce à elle qu'il sera possible à chacun de s'indexer aux métamorphoses latentes.

Soyons-donc fous!

Troquons avec enthousiasme l'intelligence pour le génie.

Ne manquons pas cette fois la singulière occasion qui nous est accordée d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple pour passer le temps, non?

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/04/2016

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

au magma présent de l'écriture,

Arthur Rimbaud (1854 -- 1891) dessiné par Paul Verlaine

(Copyright BNF/SIPAS)

 

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inexpugnables et furtives.

Bercer cette parole lumineuse, la question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour la dire.

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge
A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'aléatoire instable du mouvement.

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil du réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini en mal de sensations,
De l’ivresse des sens et des fragrances musquées,
Qui seuls autoriseront les mots impudiques
A faire une fois encore l'amour à la page...

P. MILIQUE

30/11/2013

LA SIMPLICITÉ 6

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

6

Tout comme la vision précède l’œil, la simplicité est première par vocation. Alors, tranchons le nœud gordien de l'inutile regret. Il n'y a nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions. Ni de promesses trahies par de quelconques normes éthiques.

La simplicité, c'est distendre les mailles des concepts insuffisamment lâches. Et grâce à elle, s'indexer aux métamorphoses. Soyons-fous! Troquons l'intelligence pour le génie. Ne manquons pas cette singulière occasion qui nous est offerte d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple... pour passer le temps.

FIN

P.  MILIQUE