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11/08/2017

DEVOIR D'URGENCE

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DEVOIR  D'URGENCE


On est celui que l'on a décidé d'être.

Il a choisi d'être un agitateur,
Immobile.

Son absence de structures culturelles
Justifie s'il le faut, l'injustifiable.

La banalité du quotidien
Vue sous un prisme provocateur, sollicite sans cesse
Une foule d'images interchangeables,
Petits repères visuels
Stimulant ce perpétuel errant
Nourri de terribles colères.

Pour lui pourtant,
Il y a devoir d'urgence
A modifier ses mécanismes mentaux
A aller à la rencontre de certitudes définitives
A faire flèche de toutes ses folies
A fabriquer des phrases lapidaires
A ne plus être cet homme
De la solitude, du silence, du secret,
A disséquer ses inavouables mélancolies
A se débarrasser de cet intérêt infatigable
Pour les faiblesses humaines
A cesser d'écrire ces phrases absurdes
Gribouillées dans une agitation extrême
A exister enfin dans le rythme frénétique d'échappées fantastiques.

Mais il a appris à jouer avec le passé,
A rejouer avec le présent,
Quand dans le plus profond sensible de son cœur
Vivent rencontres brûlantes,
Passions éphémères,
Amours déçus,
Sans lendemains possibles.

Quand le jeu habituel de l'histoire immédiate est faussé
Par d'angoissantes questions,
Quand l'absence de la ligne pure
D'un ardent enthousiasme amoureux
Susceptible d'interprétations contradictoires
Le dessèche
En une preuve incontournable,

Il lui devient urgent de guérir de toutes ses failles,
De tous ses gouffres,
De toutes ses atmosphères sinistres,
Et de résilier son abonnement à blessure-hebdo.

Faire en sorte que l'horrible trou noir
Devienne soleil d'images,
Un réservoir d'allègres pensées
Pour un jour être foudroyé par la joie.

Devenir ainsi locataire de phosphorescentes étoiles,
Propriétaire de riches connaissances,
De cœurs multidimensionnels
Et de plaisirs flamboyants.

Au silence de la nuit,
A l'intérieur du désordre
Où vivent les mots :
Arrêt sur sentiment.

Sous les clichés, l'énigme !

Renier ses cicatrices,
Chercher les mots de l'insoumission
Pour maudire ce pitoyable résultat d'une vie,
Pour rester un homme debout,
Pour que devienne obsolète la nostalgie d'un ailleurs.

Et dans le vacarme silencieux
D'un chaos délirant
Devenir fou
Et ne pas le regretter

 

P. MILIQUE

03/07/2017

A L'ENCRE DU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

 

A L'ENCRE DU CŒUR

 

Au centre d'une époque saturée d'idéologies perverses,

Une parole incontrôlable se déverse en un flux verbeux.

 

C'est à ce moment-là que s'avivent les regrets endormis

Au fond d'un alphabet du cœur resté obstinément secret.

 

Ce n'est pas sans satisfaction que l'on constate ses mots

Entraînés avec délectation dans un artefact émancipé.

 

En ce lieu prendra racine un tout nouvel alphabet:

Un qui sera issu de l'âme, de l'autre, de la nature

Et de l'humain dans leurs splendeurs sophistiquées.

 

C'est un incroyable miel qui se répand, consenti,

Qui l'est d'autant plus lorsqu'il donne naissance

A une friandise imprévue qu'il est bon de savourer

Car il s'approche pour t'affirmer qu'il faut aimer,

Qu'il faut ouvrir ses oreilles pour mieux entendre,

Qu'il faut fixer avec précision pour voir davantage,

Qu'il faut regarder avec acuité pour mieux savoir.

 

P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

14/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
7

 

Tout comme, dans la vie courante, la vision précède l’œil, la simplicité est pré-existante par vocation.

Tranchons donc, sans réticence superfétatoire, le nœud gordien que représente l'inutile regret.

Je vous confirme qu'il n'est nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions pas plus que des promesses systématiquement trahies par d'improbables normes éthiques.

 

La simplicité, s'affirme dans la distension  amplifiée des mailles des concepts trop insuffisamment lâches.

C'est grâce à elle qu'il sera possible à chacun de s'indexer aux métamorphoses latentes.

Soyons-donc fous!

Troquons avec enthousiasme l'intelligence pour le génie.

Ne manquons pas cette fois la singulière occasion qui nous est accordée d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple pour passer le temps, non?

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

01/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAGNIFICENCE FERTILE

1

Tant d'amertumes, de regrets, de ressentiments
L'ont projeté avec violence dans le désenchantés
De son indéniable non appartenance au monde.

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes
Qui, dans la fragilité têtue de chaque souvenir,
Rejettent loin la secrète mécanique de l'existence.

L'état émotionnel ne provoque pas de sentiment de peur
Face au dessaisissement souverain impulsé au partir,
Lorsque son sens génère un anéantissement justifié,
N'est qu'une façon d'aller au-devant de son incertitude
Appelée par l'obsessionnelle mort émanant de l'instant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/11/2015

FAIRE SEMBLANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

2

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

C'est la descente dans l'exubérance
Anecdotique qui lui permettra de réfuter
La façade sinistre d'une réalité bilieuse.
Il tente de mettre en mots les forces vives
Qui le soustrairont de ses âcres obsessions
En contournant l'ultime affrontement
D'un souffle murmuré. Fugace privilège!

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Lorsqu'il relève le défi des choses
Et qu'il contextualise les priorités,
Il s'approprie la force des désirs
Jusqu'à évacuer celle des regrets.
Maintenant, il rêve d'horizons plus larges
Qui l'obligent à s'affranchir d'idées
Bien trop molles à la frileuse médiocrité
Pour parvenir, à force de rude labeur,
Au dépouillement exhaustif que rien
N'illumine, pas même un rai de lumière.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

2

Malgré les différences et les souffrances,
Un fragile lien se tisse aux jours venteux
Du parcours brutal suivi par les amours à vif
D'une vérité qui dérange sans possibilité de réplique.
Sensation outrée d'un vivace déséquilibre
Dans cette histoire à la beauté stupéfiante
Qui dans l'arbitraire cruauté dit les regrets
D'un départ précipité au retour impossible.

Pour dissimuler l'affaissement abrupt de la pensée,
On arbore avec application une arrogance formelle
Permettant de dépasser l'obscure logique du chaos
Qui se refuse le droit à regarder la solitude en face.
Rapport viscéral promis à un terne passé
Au cœur d'un long déchirement de violence
Né au vif hoqueté d'une horreur saisissante
Propagé par le vocabulaire congelé de la mort.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

5

Le temps densifie le flou où se terrent les souvenirs, et s'applique à corrompre des pans entiers de mémoire, permettant ainsi l'obscène réalité du pire. L'heure est désormais venue de se porter davantage dans l'inusable regret d'un monde en voie d'extinction. Avertis de cette approche, nous intimons, abasourdis, au temps de ne plus faire se lever que des aubes embrasées avant qu'il ne soit trop tard. Celui-ci, espiègle et complice, maquille soudain le soleil de chacun pour faire croire qu'il brille autant qu'avant. Tout cela n'est qu'artifice et poudre au cœur,  car il n'en est rien bien sûr. On a beau se débattre avec frénésie face à cette formulation de l'avenir décidément trop complexe, nous ne pouvons rien faire pour juguler cette extraction de vie lente et quasi minérale du temps. Et, comme un ultime pied de nez à la vie qui maintenant s'égare, s'installe un douloureux consentement. La grande peur, accablante dans chaque fibre à vif de notre chair, se profile l'horrible défaite qu'est de mourir avant d'en avoir terminé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

20/02/2014

PASCALE PICARD BAND LE BIKINI TOULOUSE



(Captation Personnelle)

 

PASCALE PICARD BAND

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

12/12/2013

ESSAIM DE COCCINELLES A TAXCO (MEXIQUE) LE 13 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

ESSAIM DE COCCINELLES

A TAXCO 

(MEXIQUE) 

LE 13 NOVEMBRE 2013

30/11/2013

LA SIMPLICITÉ 6

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

6

Tout comme la vision précède l’œil, la simplicité est première par vocation. Alors, tranchons le nœud gordien de l'inutile regret. Il n'y a nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions. Ni de promesses trahies par de quelconques normes éthiques.

La simplicité, c'est distendre les mailles des concepts insuffisamment lâches. Et grâce à elle, s'indexer aux métamorphoses. Soyons-fous! Troquons l'intelligence pour le génie. Ne manquons pas cette singulière occasion qui nous est offerte d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple... pour passer le temps.

FIN

P.  MILIQUE