06/08/2016
A FLEUR DE SOMMEIL 1
A FLEUR DE SOMMEIL
1
Il n'est trop de mots d'amour pour calmer le tourment
Qu'est toujours le moment de se quitter pour la nuit.
Il faut s'équiper de sacrées provisions de force mentale
Pour rejoindre dans la félicité les rives du lendemain.
Il sait que ce soir il aura l'opportunité de passer la nuit
Dans ses bras puisque, insigne joie, elle le souhaite aussi.
Ils s'étreindront l'un l'autre puis dormiront cœur à cœur.
Il lui susurre: s'il te plaît, berce-moi et laisse-moi te bercer.
Il a tant besoin de sentir le berceau de ses bras fermés sur lui,
Si besoin de se rasséréner à l'exact rythme de son souffle apaisé.
De tout son amour, il étreint ce qu'elle est.
Il est, dans la douce caresse de la nuit étoilée,
Habité en son centre d'une présence lumineuse.
D'un bel astre revendiquant l'infini dont il se drape.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fleur, fleuriste, sommeil, calmer, tourment, quitter, nuitée, équiper, sacré, provision, force mentale, rejoindre, félicité, rives, lendemain, soir, opportunité, passer la nuit, bras, puisatier, insigne, joie, souhaiter, étreindre, autre, dormeur du val, choriste, susurrer, plaisir, berceuse, besoin, sentir, berceau, brassière, fermeture, luir, rasséréner, exact, rythme, souffle apaisé, amour, éteignoir, douce caresse, nuit étoilée, habiter, centrer, présence lumineuse, bel, astre
25/04/2016
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Arthur Rimbaud (1854 -- 1891) dessiné par Paul Verlaine
(Copyright BNF/SIPAS)
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inexpugnables et furtives.
Bercer cette parole lumineuse, la question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour la dire.
Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge
A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'aléatoire instable du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil du réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini en mal de sensations,
De l’ivresse des sens et des fragrances musquées,
Qui seuls autoriseront les mots impudiques
A faire une fois encore l'amour à la page...
P. MILIQUE
14:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, unir, improbable, souci, amoureux, langue, dilatation, distension, remuer, ombre, écho, enfouir, force, obscur, texte, rien, fissure, majeur, fois, inexpugnable, furtive, berceuse, parole, gynéco, justifier, apport, nouvelles, sensation, paradoxe, poésie, lent, urgence, tisser, disgrâce, noircir, aigre, dessaisir, silencieux, invisible, aléatoire, instable, mouvement, prose, émouvant, musique, quintessence, modulation, réfuter, user
26/11/2015
GRATITUDE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
GRATITUDE
2
Femme chérie, j'ai une immense confiance en toi.
Je sais mon bonheur intense de me réaliser en toi.
Je sais que le soir je m'endors tout contre toi,
Je sais tes mains douces, mouvantes, émouvantes,
Que tes lèvres mon amour, tes lèvres m'abreuvent.
Je sais que mon plaisir est grand à te savoir blottie,
Serrée fort contre mon corps, affectueuse et suave.
Je sais combien j'aime te prodiguer de tendres caresses,
Que j'aime à te bercer contre moi, mon tout petit à moi.
Enfin, je sais que j'aime vivre au moelleux de notre amour,
Que j'ai bien raison de t'aimer aussi fort et que, parfois,
Je me reproche allègrement de ne pas t'aimer davantage.
Ne t'étonnes pas alors qu'à ton départ mes yeux pleurent.
Ils ne sanglotent, sache-le, que des sanglots de gratitude.
Amour, offre-moi encore ta bouche afin que, éclats de soleil,
Nous échangions cet interminable et tendre baiser d'amour
Qui de nous deux, magique osmose, ne font plus qu'un: Nous!
(FIN)
P. MILIQUE
13:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chérie, immensité, confiance, sanction, bonheur, intensifier, réaliser, soir, endormir, contrariermain douce, mouvance, émouvant, lèvre, amour, abreuver, plaisir, grandir, blottir, serrer fort, corps, affectueuxsuave, prodiguer, caresse, tendresse, berceuse, petit, vivre, milieu, moelleux, raisonnable, forteresse, reproche, allégresse, avantage, étonner, départ, yeux, pleurer, sangloter, sachet, gratitudebouche, éclat, soleil, échangisme, interminable, tendre, baiser d'amour, magique, osmose
03/09/2013
JE M'ACCUSE 32
Je m'accuse
De n'avoir jamais su
Parler de la mort
Avec dans la voix, La nécessaire
Exagération de vie.
09:59 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, accuser, accusateur, dénonciateur, délateur, délation, savoir parler, mort, mortifaire, thuriféraire, voix, vois, voyeurnultime, nécessaire, exagération, vie, soudoyer, petite sonade, berceuse
15/12/2012
JE ME REPROCHE 26
Je me reproche
D'avoir de plus en plus
Fréquemment
L'envie de ne plus rien faire
Du tout,
Sinon lire,
Ecrire et écouter
La musique que j'aime.
09:14 Publié dans JE ME REPROCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se reprocher, avalider, fréquence, envie, ne rien faire, lire, écrire, faire la guerre, faire l'amour, écouter, musique, les corps se cherchent, se disperser, berceuse, mal-aimé, encaisser, gâcher, dense, coloré, ruire, pleurer, se défoncer, rassurer
14/06/2012
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.
Bercer cette parole lumineuse! La question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour l'exprimer.
Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,
A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,
Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, unisson, improbable, soucieux, amoureux, langue française, dilatation, distendu, remuer, ombrage, écho enfoui, fores obscures, texte, fissure, majeur, inscription, furtif, inexpugnable, berceuse, parole lumineuse, question, vivacité, justifier, apport, nouvelle sensation, paradoxe de l'écriture, existence, réalité, manque de mot, exprimer, le temps de la poésie, urgence, tisser la solitude, beauté, disgrâce, noircir, écriture, aigreur, dessaisissement, vie silencieuse, invisible, unir, stabilité, mouvement, prose émouvante