Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

5

 

Il arrive que les apparences proposent des univers aussi étranges que stupides.

Leur ton faussement docte paraît justifier le sas constitué entre imaginaire et réalité.

En réalité, elles ne font que suggérer une autre voie jalonnée d'assemblements inhabituels: il y a des portes qui s'ouvrent dans la tête, qui offrent le droit de voyager sur les ailes du rêve de son choix.

Dans un miroir silencieux, il nous est donné de suivre une quelconque route bohémienne à l'intérieur d'un même espace, au plus proche du lointain.

Tout cela se pare d'insolite puisque qu'il fait référence à un appel au large qui n'existe pas!

Il n'est, de fait, que la fenêtre ouverte sur une possible révélation.
Pas de panique inutile, nous sommes désormais prévenus!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

07/08/2015

DISSIDENCE VERTE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

6

Alors conseiller-moralisateur-donneur de leçon, qui que tu sois et d'où que tu viennes. Oublie-moi et passe ton chemin. Je ne t'ai rien demandé et je perçois mon futur aussi meilleur que le tien.

Et si toutefois, car nul ne peut s'affirmer à l'abri définitif n'est-il pas, je devenais moi-même un de ces doctes hurluberlus qui n'aiment rien tant que propager leur bonne parole, voici ce qu'elle serait: Fais comme moi petit! Bâti ton petit monde à toi. Pas celui des autres, non le tien propre. Autolâtrise-toi au maximum! Tu te sentiras mieux tu verras. Fais-toi ton petit jardin d’Éden. Fait l'amour à l'Humanité entière et regarde pousser les fleurs.
Écoute surtout le lancinant murmure de leur chant: ne te dit-il pas que tout est bien ainsi?

(FIN)

P. MILIQUE

22/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 11

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

11


--«C'est que vous m'inquiétez terriblement mademoiselle ! Vous êtes d'une telle noirceur... je vous entends proférer de bien féroces menaces et ça ne me plaît pas du tout. D'affreux mots salissent vos propos. Ils devraient pouvoir s'exprimer différemment. D'ailleurs, il arrive parfois qu'ils fassent montre de rebonds inattendus savez-vous ?

 

--«Oui je sais ça savoir dire,l'estim ! Quelque fois ils savent dire l'estime que l'on peut avoir de soi ou de certains, c'est vrai. D'autres fois il parvient à se dégager d'eux des étincelles d'émotion brute capables d'ouvrir à l'impertinence. De fait, il m'a souvent été agréable d'en utiliser de toutes sortes : des envoûteurs quasi sorciers, des provocateurs ou bien encore, des sages, des doctes aussi vifs que drôles, pétillants de tendresse et d'amour. Il y en a même qui élaborent en conscience des traits d'humour qui font rire et, admirables de gaieté spontanée, nous incitent à folâtrer dans la vaste gamme des plaisirs diversifiés. Tout ça je le sais, oui ! Et alors ? Ils ne m'ont jamais mené à rien, et ce n'est pas maintenant qu'ils vont me servir à quelque chose parce que...»


(A SUIVRE....)

 

22/10/2012

CHARLY 11

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

11



(MOI)

 

--C'est bon Charly, c'est bon!

Écoute... je ne doute pas un seul instant, crois-le bien, de l'extrême sagesse de tes propos ni même de toute la tendresse mise en œuvre pour les énoncer, mais s'il te plaît, fait-moi plaisir tu veux bien? Va faire un tour: j'ai besoin d'être seul. Tiens regarde: je t'ai préparé tes gourmandises préférées – des céréales bien croquantes – là où tu sais. Et puis aussi quelques spaghettis, ton régal je le sais. Note bien que cette fois je les ai quelque peu brisés! Tu m'as fait la peur de ma vie l'autre jour en ingurgitant – ne conteste pas ça, je t'ai vu faire – la quasi totalité d'une de ces longues baguettes sans seulement faire l'effort minimum de la mâcher un tant soit peu. C'est n'importe quoi ça mon vieux! Allez va, j'ai besoin de réfléchir à ce que tu viens de m'asséner avec un détachement aux vagues relents moralisateurs. Presque doctes.


**********

 

 

 

La proposition a l'air de lui plaire. Il se dirige en KoïKoïant joyeusement de sa démarche chaloupée et trop drôle vers l'endroit où il sait trouver les friandises promises. La robe de ses longs poils balaie avec grâce et légèreté le formica lisse de la table de cuisine. (Une astuce... Si tu veux être certain de le fâcher à tous les coups, il y a un truc presque imparable qui marche formidablement bien: traite-le de ramasse-miettes. C'est l'insulte suprême. Et il ne la supporte pas...) Je vois bien à son sourire satisfait une fois arrivé devant son allègre pitance qu'il est déjà – Pavlov, quand tu nous tiens! – en pleine escalade vers la béatitude. Comme qui dirait: en route pour le nirvana! Et c'est vrai que d'un coup d'un seul, les choses ont l'air subitement beaucoup plus simples pour lui!

(A Suivre...)