21/06/2017
OBSCURE SEDIMENTATION
OBSCURE SÉDIMENTATION
Il y a plus ou moins de délicatesse chez les êtres.
Lui, c’est un homme lumineux et persévérant,
Riche malgré lui d’une âme douce et paisible.
Mais il ne sait plus!
Son temps est trop étroit.
Dans le prétentieux déroulé des circonstances de la vie
S’affiche l’obscure sédimentation des images et des souvenirs
Qui l’incite à ne plus vivre que reclus, à l’écart du monde.
Cependant, il aimerait quelquefois embarquer
Sur le beau navire de la mémoire
Et retrouver, dans certaines bribes rescapées des rêves,
L’enfance des paysages dans leur immuable sagesse
Et la perception intime de cette chose singulière
Exprimant l’évocation magistrale d’un éternel devenir.
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, obscurantisme, sédimentation, délicatesse, humanité, homme lumineux, persévérance, richesse, doux et paisible, temps trop étroit, prétentieux, déroulement, circonstance de vie, s'afficher, obscurité, images et souvenirs, inciter, vivre reclus, à l'écart du monde, aimer, embarquer, beau navire, mémoire, se retrouver, bribes de rêves, rescapé, l'enfance paysages, sagesse immuable, percption intime, chose singulière, exprimer, évocation magistrale, éternel devenir
17/04/2016
ULTIME RANDONNÉE 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ULTIME RANDONNÉE
8
Franchement Greg, tu n'hallucines pas un peu là?
Je ne te reconnais pas!
C'est un peu comme si une paranoïa galopante avait investit ton esprit.
Laisse tomber ça Edgardo! Je suis sûr de ce que je dis. C'est mon intime conviction. Mais il est tant de révélateurs qui ne trompent pas. Ils instillent en moi l'incontournable conclusion. S'excite en mon tréfonds le sentiment d'un désastre imminent, d'une catastrophe inéluctable. Et je n'ai pas la force de résister à cela. Je n'en ai même pas l'envie, tu comprends? Tout mon être m'incite à quitter l'obscurité de ma caverne pour rejoindre la lumière. L'apaisante lumière.
Non Greg, ne dis pas n'importe quoi tu veux! Ton délire n'a plus rien de drôle là! Allez reprends-toi vieux,on va rentrer à la maison et...
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
06:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, franchise, hallucination, reconnaissance, paranoïa, galoper, investir, esprit, laisser tomber, sûr, intime, conviction, révélateur, trompeur, instiller, incontournable, conclusion, excitation, tréfonds, sentiment, désastre, imminence, catastrophe, inéluctablela force de résister, envie, comprendre, inciter, quitter, obscurité, caverne, rejoindre, acrimonie, apaisant
16/11/2014
EN MODE SURVIE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MODE SURVIE
5
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent
Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.
La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !
Cependant il est utile de savoir
Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.
Chaud les cœurs camarades !
Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,
Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.
(FIN)
P. MILIQUE
09:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, oiseau, migrateur, finalité, retour, créditer, le jour se lève, premier, lueur, astre, apparaître, lit, ombre, sommeiller, lumière, nouvel, étatique, plus, serein, émergence, rayonner, apporter, soulagement, bien-être, écrin, harmonie, tristesse, penser, pendre, utilité, savoir, apprécier, modérateur, étrier, dérangement, causalité, celer, encourager, retenue, choc, volonté, échafaudage, inciter, envi, inconscience, songe, illumination, chaud, coeur, camarade
01/02/2014
AU PAYS DU BONHEUR 1
AU PAYS DU BONHEUR
1
Et voilà qu’une année supplémentaire…
Un an de plus à perdre candeur naturelle,
Et identité floue en victime non consentante.
Un an de plus à explorer les couloirs obscurs
Et les affres d’une humanité peu conciliante.
Cocktail détonant aux effets incontrôlables.
Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine
Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,
A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,
Et à poursuivre de ton assiduité les choses importantes
Qui font le sel de la vie, parce qu’en leur intérieur
De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.
Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,
Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.
Femme unique, parfois rêveuse et romantique,
Tu es aussi spontanée et innervée de passions
Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve
Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable
Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini
Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturepaysan, bonheur, année, supplément, supplémentaire, an, perdrecandeur, naturel, identité, flou, victime consentante, explorateur, esploration, couloir, obscurité, affres, humanité, ponciliant, conciliation, cocktail, détonner, effets, incontrôlable, déborder, ténacité, féminine, féministe, femen, qotidien, inciter, incitation, congédier, inutile, latence, latent, décanter, tout-venant, présent, présenter, partiel, essence, poursuivre, poursuite, assiduité, chose, importance, le sel de la vie, intérieur, intérioriser, huler
28/07/2013
COMME UN HOMME
COMME UN HOMME
Il s’est retrouvé assujetti à une douleur infinie,
De celle que l’intelligence seule ne peut soulager.
Caricature de la misère et de la déchirure,
Fragile et désemparé, il a refusé de toutes ses forces cette fatalité.
Et il a survécu à l’importance de ses blessures
Parce que, tout de suite, il a exclu de lui un lâcher-prise définitif.
L’hébergement de cette déchirante solitude d’avant la reprise d’équilibre
L’a propulsé en d’innombrables interrogations centrales
Qui l’ont incité à entreprendre une grande reconstruction générale,
Indispensable épreuve dans la nécessaire découverte du chemin
Qu’il lui faudra, l'impératif est là qui réclame, emprunter
Pour initier le retour progressif au monde des autres
Et l’installer, enfin, dans un quotidien qui lui offre consistance.
Désormais, il n’a plus à agir pour être comme un homme,
Parce qu’il sait que dans son retour à soi réussi, il en est un.
A nouveau.
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, retrouver, assujettir, douleur, infini, intelligence, soulager, caricature, misère humaine, déchirure, fragile, désemparé, refuser, force, fatalité, survivre, importance, blessure, suite, exclure, lâcher-prisedéfinitif, hébergement, déchirant, solitud, avancer, reprise, équilibre, propulsion, innombrables, interrogation, centrale, inciter, entreprendre, reconstruction, généraliser, indispensable, épreuve, nécessaire, découverte, chemin, impératif, réclamer, emprunter, initier, retour progressif, monde, autrui, installer, quotidien, offrir
20/07/2013
AVANT LE NAUFRAGE
AVANT LE NAUFRAGE
Lorsque une bouteille est ainsi jetée à la mer,
L'imaginaire maritime la traduit dernier recours,
Ultime manifeste d'un au-secours possible.
Cette bouteille confiée juste avant le naufrage
Sera-elle récupérée à temps, nul ne le sait!
Et quand bien même ce serait le cas,
Le serait-elle par l'unique personne
A laquelle le message était adressé?
Ce n'est pas souvent le cas, nous le savons.
Ou alors, l'heureux avis de sa réception
Signifierait que les ravages supposés
N'étaient n'étaient pas assujettis au définitif.
Il est utile parfois d'exacerber la situation
A l'excès pour l'inciter à prendre forme.
Il n'empêche, nombreux sont ceux qui,
Au cours de leur vie, arpentent les plages
D'un regard attentif et embrasé de fièvre,
A la recherche du cœur aimé en hémorragie
Qu'il convient de panser dans l'urgence du vital.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, avancer, naufrage, bouteille à la mer, jeter, imaginaire, maritime, traduire, dernier recours, ulime, manifester, au-secours, possible, conierrécupérer à temps, unique, personnage, adresser, heureux, avis de réception, signifier, ravage, supposer, assujettir, définitif, utile, exacerber, situation, à l'excès, inciter, prendre forme, empêcher, nombreux, cours de la vie, arpenter, plage, regard attentif, enbraser, fièvre, à la recherche, aimer, hémorragie, convenir, panser, urgence, plai, plaidoyer
01/06/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL " LE MODELE "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LE MODELE"
Lu par Catherine SAUVAL
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi, joss stone, adeline d'hermy, nicolas lormeau, modeler
31/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL : " AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
" AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
Lu par Nicolas LORMEAU
suivi de
NE PAS TOUCHER
Lu par Adeline D’HERMY
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi, joss stone, adeline d'hermy, nicolas lormeau
30/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL "LE JARDIN QUI PLEURE... "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LE JARDIN QUI PLEURE... "
Lu par Benjamin LAVERNHE
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi
29/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL "LA VIE EST MA SOEUR, ET VOICI QU'ELLE EXPLOSE... "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LA VIE EST MA SOEUR, ET VOICI QU'ELLE EXPLOSE... "
Lu par Louis ARENE
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane
09/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 02/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
02/04/2013
23:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rubrique, autofictif, patrick milique, interminable, projet de loi, liberté, bruno duvic, philippe meyer, quartier difficile, marcel ruffo, arme de guerre, quartier nord, inciter, prévention, dénonciation, carboniser, destruction, pas d'avenir, délinquance, intégration, séduire, s'assumer, impulser, fougue, optimisme, recette, déterminisme, p^édagogique, classer
21/02/2013
LE FANTÔME DE LOUVIERS
LE FANTÔME DE LOUVIERS
Les Actualités Françaises
05/02/1948 - 01min03s
Dans la ville de Louviers, un jeune couple est persuadé qu'un fantôme hante leur maison. Il fait vérifier le phénomène par la gendarmerie.
Production
18:21 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fantôme, louviers, fantomas, actualité, franchise, village, jeune couple, persuader, hanter, maison, maisonnée, falsifier, falsification, vérifier, vérification, phénomène, phénoménal, gendarmerie, coquelicot, bouche, grain de peau, baiser, impudeur, retrousser, papillonner, ventre doux, charnel, malice, emboucher, pétale, fleur, faire mouche, gourgandine, étouffer, balbutier, voyager, incitation, inciter, se laisser faire