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20/01/2015

NUIT DE NEIGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUIT DE NEIGE
1

C'est dans le froid d'une nuit de neige peuplée d'ombres et de fantômes que, souvent, la vie charrie son lot de questions déclinant la précarité de l'existence.


Lorsque tout tangue dans une actualité proche, les événements eux-mêmes ne sont que des confirmations à la fois cruelles et contraignantes.

Dans l'universel combat mené contre l'enjeu existentiel, la responsabilité première impose un détachement nécessaire.

Mais tout est affaire de cohérence: la vie est décidément bien difficile et mouvementée.

Aussi, dans l'immense équivoque des postures tronquées, des doutes, des vanités et des échecs, tout sens commun s'égare dans l'irrémédiable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

2
Comment faire pour éviter la cohue des choses qui ne changeront jamais?
Une bonne attitude pour cela préconise de se tenir sagement en retrait.
Le détachement est une qualité nécessaire, pour ne pas dire impérieuse,
Tant l’univers des autres semble s’orienter vers ce qu’il y a à prendre.

Cela fait longtemps que nous avons pris conscience de ce que nous sommes.
Usage est fait alors de conceptions naïves engendrant maintes découvertes.
Cela participe d’un bel entendement qui ouvre enfin à l’intelligence du passé.
Avec objectivité on peut considérer l’existence et, à travers le flot continu
Des expériences, en professer et en transmettre l’essence tapie au tréfonds
Hormis si sa mise en abîme se révèle trop difficile ou douloureuse à effectuer.
C’est un véritable trouble de la dynamique au plus pur de ce qu’il reste de soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/07/2013

CIORAN 32

 

CIORAN.jpg

"On ne gagne pas contre la mort, sinon à l'usure."

"Un étrange détachement à l'égard de la mort clôt l'histoire de chacun."

 

(E.M. CIORAN)

15/02/2013

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

 

 

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

Choses vues 

04/04/1968 - 51min01s

 

La comtesse de PANGE, née en 1888 a vécu à la Belle époque dans un monde de délectation disparu dans le bouleversement de la première guerre mondiale. Robert GALLEY, né en1921, est un ancien résistant, compagnon de la Libération, ingénieur, qui, lui, vit dans un monde d'action et d'accomplissement. S'ils appartiennent à des siècles différents, la comtesse de PANGE et Robert GALLEY ont en commun le détachement, la grâce, et le sentiment que la vie prend sa signification par le regard qu'on porte sur elle. Entretiens successifs avec ces deux personnalités : la comtesse de PANGE qui se penche sur son passé sans tristesse, puis Robert GALLEY qui évoque son avenir. Les propos sont illustrés par des photographies et des images d'archives, des documents iconographiques et des extraits de reportages.- Rencontre avec la comtesse Jean de PANGE, née Pauline de Broglie, le 6 février 1888 dans une maison rue de la Boétie. Son père a été associé à la naissance de la 3ème République, ses frères furent prix Nobel et académicien. Elle raconte le Paris de son enfance avec ses voitures à cheval, ses parcs et ses pavés. Elle remarque que la noblesse n'avait aucune conscience de la misère des domestiques et des nourrices. Elle évoque la condition féminine en déplorant l'absence d'éducation des jeunes filles; donne des exemples du train de vie de sa famille, parle du faste des diners, des fêtes de Chaumont, des bals ... Elle se souvient des personnalités qu'elle a fréquentées : Paul DEROULEDE, Maurice BARRES, Marcel PROUST, la comtesse GREFFULHE, Hubert LYAUTEY. Enfin, elle rappelle l'influence des articles dans les journaux du début su siècle et dit ne pas regretter cette " (belle) époque pleine de morgue". - Rencontre avec Robert GALLEY qui revient sur les étapes importantes de sa carrière. Il explique son engagement dans la France Libre à 19 ans en tant que 2ème classe en 1940, ses études après la fin de la guerre à l'école Centrale, et ses débuts dans la carrière d'ingénieur de production et d'ingénieur d'études. Il raconte la construction d'une raffinerie à Petitjean au Maroc, la mise en oeuvre de l'usine de plutonium de Marcoule en 1955 destinée à la fabrication de la bombe atomique. Il se remémore son implication dès 1958 dans la conception et la construction de l'usine de Pierrelatte, puis ses responsabilités étatiques dans le domaine de l'informatique. Il souligne la nécessité de se réaliser dans un métier passionnant et la vertu de l'opiniâtreté, avoue sa passion pour les sciences naturelles. Ses propos sont entrecoupés par le témoignage de Jean VOLVEY qui fut son lieutenant pendant la guerre.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Rivière, Frédéric

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Jacob, Patrick

 

Galley, Robert ; Volvey, Jean ; Pange, Pauline de

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

22/10/2012

CHARLY 11

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

11



(MOI)

 

--C'est bon Charly, c'est bon!

Écoute... je ne doute pas un seul instant, crois-le bien, de l'extrême sagesse de tes propos ni même de toute la tendresse mise en œuvre pour les énoncer, mais s'il te plaît, fait-moi plaisir tu veux bien? Va faire un tour: j'ai besoin d'être seul. Tiens regarde: je t'ai préparé tes gourmandises préférées – des céréales bien croquantes – là où tu sais. Et puis aussi quelques spaghettis, ton régal je le sais. Note bien que cette fois je les ai quelque peu brisés! Tu m'as fait la peur de ma vie l'autre jour en ingurgitant – ne conteste pas ça, je t'ai vu faire – la quasi totalité d'une de ces longues baguettes sans seulement faire l'effort minimum de la mâcher un tant soit peu. C'est n'importe quoi ça mon vieux! Allez va, j'ai besoin de réfléchir à ce que tu viens de m'asséner avec un détachement aux vagues relents moralisateurs. Presque doctes.


**********

 

 

 

La proposition a l'air de lui plaire. Il se dirige en KoïKoïant joyeusement de sa démarche chaloupée et trop drôle vers l'endroit où il sait trouver les friandises promises. La robe de ses longs poils balaie avec grâce et légèreté le formica lisse de la table de cuisine. (Une astuce... Si tu veux être certain de le fâcher à tous les coups, il y a un truc presque imparable qui marche formidablement bien: traite-le de ramasse-miettes. C'est l'insulte suprême. Et il ne la supporte pas...) Je vois bien à son sourire satisfait une fois arrivé devant son allègre pitance qu'il est déjà – Pavlov, quand tu nous tiens! – en pleine escalade vers la béatitude. Comme qui dirait: en route pour le nirvana! Et c'est vrai que d'un coup d'un seul, les choses ont l'air subitement beaucoup plus simples pour lui!

(A Suivre...)

 

07/08/2012

CIORAN 22

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"Apprends à considérer:

Les illusions comme des vertus,

La tristesse comme une élégance,

La peur comme un prétexte,

L'amour comme un oubli,

Le détachement comme un luxe,

L'existence comme une vétille."

(CIORAN)

10/04/2012

HORS LA VIE

visage.jpg

 

HORS  LA  VIE

La lumière chaude d'un après-midi
Teinte d'or les mornes collines alentour.

Son errance n'est qu'un long chemin
Jusqu'à l'univers inconnu des attentes sans fin
Où s'ouvrent les portes amères d'un monde nouveau
En complet décalage avec l'humanité indigeste.

Là, malgré l'exagéré détachement affiché,
L'ambiance est électrique à force d'être hors la vie
Et, à lire l'inquiétude qui assombrit les visages,
Il s'applique à proférer des paroles riches et rassurantes
Pour contrer cette implacable résignation qui exacerbe
Les perspectives aiguës de peurs et de dégoûts.

P.  MILIQUE

11/12/2011

CIORAN 14

CIORAN.jpg

 

"Se détacher du monde

Pour s'attacher à soi."