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18/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

11

 

L'omniprésence folle des impératifs provoque une redoutable cascade de conflits, ainsi qu'une accumulation de griefs dont il est important de neutraliser en toute urgence l'hypertrophie galopante sous peine que, trop éprouvé par la rudesse râpeuse de l'existence, l'Homme finisse par s'affaisser en ruines, le psychisme désagrégé et la conscience dissoute, éparpillée, en miettes.

Le moment est charnière.

Il faut instamment briser le rythme de ce cycle prédéterminé.

Désabusées par le mal de vivre, par la noire mélancolie et l'ennui profond, l'envie de rien et l'âme dégoûtée s'installent, absolutistes.

On peut imaginer qu'à la suite l'Homme désarçonné s'abîmera dans le doute, le désarroi et la neurasthénie voire, comment ne pas l'envisager, la résolution finale.

Dès lors rejoindre la solitude oui, cet univers de taiseux, et donc emménager au cœur du silence pour des retrouvailles chaleureuses irriguant le désert.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/09/2017

MÉMORABLE CONFRONTATION 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

MÉMORABLE CONFRONTATION

2

 

Nul besoin d'être un clinicien de l'âme pour s'éprouver au cœur d'une histoire captivante.

Une histoire simple et authentique, simplement humaine.

Avec parfois cette éprouvante et curieuse impression d'être soi-même retenu à l'intérieur d'un cauchemar, dans le noyau fusionnel de l'intrigue, au centre-même d'un thème fondamental qui hurle fort le malaise de vivre jusqu'à se transformer, de façon irrémédiable, en ce que l'on ne serait jamais devenu.

 

Ce beau jeune homme sec et dur, ce grand garçon instable et tourmenté, s'est lancé dans un exercice incroyablement périlleux.

Alors-même que je le croyais témérité, il n'était en fait que désespoir.

Dès lors l'horizon n'est bien sûr plus pareil en cela qu'il affirme un décor nouveau.

Un décor qui n'est autre qu'une balise inédite, un repaire similaire, une frontière différente, une limite absolue où ma totalité se brise.

 

Au sortir de cette mémorable confrontation, et ce en dépit de toutes les possibilités recelées, je ne pourrai faire autrement que d'en garder longtemps encore un douloureux souvenir.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

Il vivait à mes crochets
Dormait le jour, veillait la nuit.
Il m’a vidé, me vidait, me vida…
De mon souffle, de mes larmes, de mon sang !
Juste pour m’éprouver ou me réprouver
Il était violent, quasiment toujours ivre
Il buvait et me le faisait payer.
Il passait son temps à me menacer de rompre le lien qui nous reliait
Parce qu’il était lui, parce que je n’étais que moi
Léger et pourtant il m’écrasait
Toujours mal habillé, mal luné, mal rasé…
Il m’entrainait vers le plus bas niveau de l’être…
En se faisant passer pour le plus haut niveau de l’être
Plus je le voyais grand, plus j’étais petite
C’est lui le joueur, c’est moi son jouet
Avec lui, tout était permis : La faiblesse, la lâcheté, la tromperie
Tout ce qu’il s’autorise, il ne me l’a jamais autorisé :
Les fugues, les méprises, et les dérives.

Il m’était impossible de vivre avec lui…
Impossible de vivre sans lui.
Et il savait tout l’impact qu’il avait.
Comme si c’était moi qui l’empêchais de rayonner, de jubiler…
Il était jaloux mais avait horreur de ma jalousie.
Envieux, il se dressait contre toutes mes envies
Faisait trembler la terre sur laquelle je mettais le pied …
Et partait à l’assaut du ciel que je priais.
Ma vie dépendait de la sienne.
Mais la sienne, je n’ai jamais su de qui, de quoi elle dépendait
Nous avons vécu, toujours entre la vie et la mort.
Lui à justifier ses morsures et moi à panser mes blessures
Le réel nous asphyxiait, l’air nous saoulait :
Tout était exigu, l’espace, le temps, les gens…
Et un soir il m’emmena dans une galerie souterraine
M’attacha les mains, me cloua au mur…
Et s’éclipsa sans le moindre murmure.

Là où je suis, personne ne me retrouvera, jamais…
Et comme je ne le dirai à personne…
Personne ne saura le nom de l’auteur de cet abominable forfait.
Je vous le dis, mais ne le répétez jamais …
Parce que je n’ai pas envie qu’il se fasse prendre
Mon bourreau s’appelle…