Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/11/2015

VERTIGE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE



Diaphragme étriqué catapulté vers l'infini,
Et lui au fond du puits admirant la sortie
Écrasée de folles certitudes à visage humain.

Lui l'unique pied, vous la tête, supportant
La sale fumée noire qui s'épaissit au fond
Et monte en dissipant l'infâme connaissance
De vos générations aux lourds souliers ferrés.

La pierre, la terre et les idées veulent le pervertir.
Alors il reste en bas démuni, sans ors et sans droits
Sans domaine et sans roi dans la nuit insondable,
Royaume des sans patrie et, brusquement, il rit.

P. MILIQUE

19/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

Il vivait à mes crochets
Dormait le jour, veillait la nuit.
Il m’a vidé, me vidait, me vida…
De mon souffle, de mes larmes, de mon sang !
Juste pour m’éprouver ou me réprouver
Il était violent, quasiment toujours ivre
Il buvait et me le faisait payer.
Il passait son temps à me menacer de rompre le lien qui nous reliait
Parce qu’il était lui, parce que je n’étais que moi
Léger et pourtant il m’écrasait
Toujours mal habillé, mal luné, mal rasé…
Il m’entrainait vers le plus bas niveau de l’être…
En se faisant passer pour le plus haut niveau de l’être
Plus je le voyais grand, plus j’étais petite
C’est lui le joueur, c’est moi son jouet
Avec lui, tout était permis : La faiblesse, la lâcheté, la tromperie
Tout ce qu’il s’autorise, il ne me l’a jamais autorisé :
Les fugues, les méprises, et les dérives.

Il m’était impossible de vivre avec lui…
Impossible de vivre sans lui.
Et il savait tout l’impact qu’il avait.
Comme si c’était moi qui l’empêchais de rayonner, de jubiler…
Il était jaloux mais avait horreur de ma jalousie.
Envieux, il se dressait contre toutes mes envies
Faisait trembler la terre sur laquelle je mettais le pied …
Et partait à l’assaut du ciel que je priais.
Ma vie dépendait de la sienne.
Mais la sienne, je n’ai jamais su de qui, de quoi elle dépendait
Nous avons vécu, toujours entre la vie et la mort.
Lui à justifier ses morsures et moi à panser mes blessures
Le réel nous asphyxiait, l’air nous saoulait :
Tout était exigu, l’espace, le temps, les gens…
Et un soir il m’emmena dans une galerie souterraine
M’attacha les mains, me cloua au mur…
Et s’éclipsa sans le moindre murmure.

Là où je suis, personne ne me retrouvera, jamais…
Et comme je ne le dirai à personne…
Personne ne saura le nom de l’auteur de cet abominable forfait.
Je vous le dis, mais ne le répétez jamais …
Parce que je n’ai pas envie qu’il se fasse prendre
Mon bourreau s’appelle…

03/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 02/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

02/07/2013

22/06/2013

LENTEURS PASTEL

FLOU LUMINEUX.jpg

 

LENTEURS PASTEL 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

En un glissement vers l'introversion, puis l'aphasie.


Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

Par le lourd secret du présent pour l'heure inconciliable.

 

Face à cet absolu qu'est l'abomination,

Il se retrouve piégé par l'écrasement de l'esprit.

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

Dans le judicieux et le flou radieux d'un lumineux en devenir,

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

P.  MILIQUE

13/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "AUSTERITY KILLS" [Troïkatastrophe]

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"AUSTERITY KILLS"

[Troïkatastrophe]


Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe


Une bombe de peinture rose contre un uniforme noir, le soldat prend la pose et arme son crachoir. Les yeux arrosés de gaz les gens pleurent tout autour, des robots les écrasent, ça fait peur. C’est fait pour. La austeridad mata cada día, l’austérité tue tous les jours, every day, austerity kills.

Austerity kills (ter)
Il faut résister, contester, refuser, s’opposer, s’insurger, c’est urgent.
Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe


Yes, so called “austerity measures” are weakening the public services and the rights of the citizens, changing work conditions for the worst. Post Office, school, transport, hospital, poste, école, transport, hôpital, correo, escuela, transporte, hospital : fermés, closed, está todo cerrado. BCE, commission, FMI : trois chevaux au galop. IMF, commission, ECB : profit, money, banco. What a weird Trinity. IMF, commission, ECB. Heading us all together to social disaster.

Austerity kills (bis)
Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe
Il faut résister, contester, refuser, s’opposer, s’insurger, c’est urgent.
Austerity kills

28/08/2012

SUR LES TRACES DE MONTMARTRE: "Ski à Montmartre en 1946"

 

SKI A MONTMARTRE EN 1946

Les Actualités Françaises - 08/03/1946 - 20s


 

Maurice BAQUET fait du ski à Montmartre.


 

Production

Les Actualités Françaises