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03/04/2016

OMBRES MENAÇANTES

au magma présent de l'écriture,

 

OMBRES MENAÇANTES



Qu'elle semble indue, mais curieusement familière,
Cette incapacité avérée faite d'effort et de volonté
A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,
A investir cet espace peuplé d'ombres menaçantes,
Qu'il se résigne à laisser couler des larmes lourdes
Voltigeant, ailes plombées, sur le tragique de la vie.

P. MILIQUE

19/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

Il vivait à mes crochets
Dormait le jour, veillait la nuit.
Il m’a vidé, me vidait, me vida…
De mon souffle, de mes larmes, de mon sang !
Juste pour m’éprouver ou me réprouver
Il était violent, quasiment toujours ivre
Il buvait et me le faisait payer.
Il passait son temps à me menacer de rompre le lien qui nous reliait
Parce qu’il était lui, parce que je n’étais que moi
Léger et pourtant il m’écrasait
Toujours mal habillé, mal luné, mal rasé…
Il m’entrainait vers le plus bas niveau de l’être…
En se faisant passer pour le plus haut niveau de l’être
Plus je le voyais grand, plus j’étais petite
C’est lui le joueur, c’est moi son jouet
Avec lui, tout était permis : La faiblesse, la lâcheté, la tromperie
Tout ce qu’il s’autorise, il ne me l’a jamais autorisé :
Les fugues, les méprises, et les dérives.

Il m’était impossible de vivre avec lui…
Impossible de vivre sans lui.
Et il savait tout l’impact qu’il avait.
Comme si c’était moi qui l’empêchais de rayonner, de jubiler…
Il était jaloux mais avait horreur de ma jalousie.
Envieux, il se dressait contre toutes mes envies
Faisait trembler la terre sur laquelle je mettais le pied …
Et partait à l’assaut du ciel que je priais.
Ma vie dépendait de la sienne.
Mais la sienne, je n’ai jamais su de qui, de quoi elle dépendait
Nous avons vécu, toujours entre la vie et la mort.
Lui à justifier ses morsures et moi à panser mes blessures
Le réel nous asphyxiait, l’air nous saoulait :
Tout était exigu, l’espace, le temps, les gens…
Et un soir il m’emmena dans une galerie souterraine
M’attacha les mains, me cloua au mur…
Et s’éclipsa sans le moindre murmure.

Là où je suis, personne ne me retrouvera, jamais…
Et comme je ne le dirai à personne…
Personne ne saura le nom de l’auteur de cet abominable forfait.
Je vous le dis, mais ne le répétez jamais …
Parce que je n’ai pas envie qu’il se fasse prendre
Mon bourreau s’appelle…

07/03/2014

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’) « POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’)
« POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

Comment un simple dictaphone peut révéler un scandale, faire tomber un ministre et menacer la droite française. La cour de Cassation a validé en février 2012 les enregistrements clandestins de l'affaire Bettencourt. L'ancien ministre Eric Woerth a été mis en examen. Fabrice Arfi, l'un des journalistes de Mediapart qui a sorti l'affaire, commente ces enregistrements d'un point de vue politique, légal, éthique... et technique !

 

Enregistrements : 13 février 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Jérôme Thorel

17/11/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

orgueil_600.jpg

L'orgueil  Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009.  (Oeuvre de Pierre MARCEL)
Pour le péché capital Orgueil, cet arbre envahit avec arrogance toute la toile, il n'y a ni ciel ni terre pour ses racines qui ne tiennent d'ailleurs plus à rien, tout va vers le haut, et se noie dans son propre feuillage 

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité profonde au fil du temps,

Il espère proposer une forme alternative, mais déroutante,

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, par la suite.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la conspiration du mensonge de la vie.

 

A l’infime de cette intimité dont il ne faut pas parler,

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité comme lampe d’orgueil dans sa propre nuit.

 

P. MILIQUE

22/10/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

au magma present de l'ecriture

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité plus profonde au fil du temps,

Il espère proposer une déroutante forme alternative

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile et constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant au creux de l’incertain

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, au proposé d’un jour prochain.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la sourde conspiration du mensonge de la vie,

A l’infime de cette intimité dont il est d’usage de ne pas parler.

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect  de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité  autant qu’une lampe d'orgueil dans sa propre nuit.

 

P.  MILIQUE

16/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE CINÉMA

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE CINÉMA

 

La France il y a 100 ans, avec l’historien Antoine PROST, président de la mission du centenaire de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, le cinéma, la fanfare et les activités sportives …


Si nous vivions en 1913, nous irions au cinéma avec nos enfants le samedi ou le dimanche. Vous me direz quelle différence avec aujourd’hui. La différence, c’est que c’était très nouveau. Le cinéma était à l’époque le grand spectacle populaire …


Colliséum théâtre © Flickr - 2013

 

05/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE BACCALAUREAT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE BACCALAURÉAT


La France il y a 100 ans…avec l’historien Antoine PROST. Aujourd’hui, le Baccalauréat : en 1913, il était réservé à une élite…

 

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Le baccalauréat © Fotolia - 2013


Le baccalauréat ne faisait pas la une des quotidiens. Un peu moins de 8 000 mille lycéens l’ont obtenu cette année là.  Il n’existait ni BAC professionnel, ni BAC techno et l’examen était en outre beaucoup plus dilué dans le temps. Il y avait 2 sessions, l’une en juillet, l’autre en octobre…

12/07/2013

SA VIE

ANCRE MARINE.jpg

 

SA  VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de noirs et menaçants malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahie,

Une succession continue de mouvements aussi désordonnés qu' incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Et encore n'est-ce que parfois, jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte le grondement sauvage

De l’évidence inévitable du conflit inscrit à l'à-venir,

Qui niche en son sein l'âcre indifférence des rancœurs fatiguées.

 

Il refuse cela:

Alors il s’invente un itinéraire singulier aux traces invisibles,

Il se métamorphose esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue la colère nécessaire et vitale,

Qui saura l'alléger des forces obscures de cette incohérence.

 

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes

Tout en s’obligeant à débusquer en lui la part d’intolérance,

Faite d'appréciation parasitée et contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe,

Pour aussi ne pouvoir être suspecté de cette complaisance

Qui existe fréquemment dans la gravité et la mortification.

 

A cause de cela, il claudique bas en son refuge intérieur;

Juste à percevoir, dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscur,

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

Afin de n'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Et, sauf à savoir forcer la banquise de la douleur,

Il y a cet accomplissement qui propose un chemin solitaire.

Il s’esquive alors là où s'enfièvre le murmure lumineux

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu qui a su amarré

Son ancre tranquille et  rassurante à cristalliser le désordre.

 

P. MILIQUE

20/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

Montage et musique : la Parisienne Libérée


A. TSIPRAS
« On peut comprendre qu’avant les élections il y ait une attitude de chantage qui soit exercée vis-à-vis de la Grèce pour la décourager de voter pour une formation de gauche comme la nôtre. »

F. HOLLANDE
« Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je ne suis pas un président de la France qui vient dire aux Grecs ce qu’ils ont à faire. Je ne veux pas menacer, parce que je ne crois pas que ce soit la bonne attitude.
Mais autant il est possible – et j’y veillerai, comme président de la France – d’apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l’amélioration de sa situation, autant l’abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants de la zone Euro comme une rupture.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je n’ai rien à dire qui puisse l’influencer, parce que ce ne serait pas ma conception du rapport avec la Grèce qui est un grand pays, qui est fier et qui n’attend pas d’être dirigé par d’autres que les Grecs.
Donc, ce que je leur demande, c’est d’avoir confiance dans ce que nous pouvons faire ensemble, d’avoir aussi le souci de la vérité, c’est-à-dire de faire le choix qui leur paraîtra le meilleur et s’ils veulent rester dans la zone Euro, eh bien, de savoir que l’Europe leur viendra en soutien parce que c’est nécessaire et qu’en même temps des efforts sont à faire, mais dans la justice.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
J’ai conscience que les électeurs doivent avoir la pleine souveraineté.
Mais je dois les prévenir, parce que c’est mon devoir, parce que je suis un ami de la Grèce, que si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone Euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone Euro. Donc je préfère le dire parce que c’est le langage de la vérité. Moi, je ne suis pas sur cette position, je suis pour que la Grèce reste dans la zone Euro.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu’il y ait une relation de confiance. [...]

- Monsieur le Président, je vous remercie énormément.

- Merci à vous, merci. »

03/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 03/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

03/06/2013

19/05/2013

CAMELIA JORDANA (CAPTATION PERSONNELLE) "LA VIE D'ARTISTE"

 

CAMELIA JORDANA

(CAPTATION PERSONNELLE)

"LA VIE D'ARTISTE"

EN "ENFANT DE LEO"


FESTIVAL...ALORS CHANTE!

SALLE EURYTHMIE

MONTAUBAN 

LE 7 MAI 2013


29/03/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.03.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18.03.2013