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11/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

1

En parvenant à un équilibre entre exaltation et lâcher-prise, il se lance le défi solitaire, à la limite du vertige, d'un voyage chaotique au cœur du mal-être.
Cet état de fait enserre la justesse du vide et, alors que se lève comme un vent de désertion, rend vie et mouvement à ce qui se tait dans le tressaillement d'un geste.
Voilà la lumière convertie, ressentie jusqu'aux dangers résiduels présents dans les non-dits.

Il est important, alors même qu'en une vie de soleil les démons intérieurs s’entre-déchirent, de porter un regard différent sur la réalité.
Longue contemplation qui fond la mer dans la candeur du ciel.
Cristallisation d'une raison qui lutte contre la pulsion.
Certaines d'entre-elles recèlent une invitation au bonheur de construire.
Aura rayonnante et pleine d'émotions précieuses encore inassouvies.
Miroitements pourpres au tréfonds de la chair emblématique d'une souffrance rugueuse.
Il se défait au jour le jour dans l'embrasure constante de l'insondable tristesse qui l'habille.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

18/11/2013

AU BORD DE L’ULTIME

NEIGE.jpg 

Photo trouvée sur le site:

http://maboiteaimages.skynetblogs.be/ 

 

AU BORD DE L’ULTIME

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Juste à porter un regard éclairé sur le monde

Se conçoit le plus amer des constats

Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.

 

Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,

A l’intérieur même d’une situation angoissante,

Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême

Générateur d’un processus au cœur bien froid,

Il devient indécent d’accéder aux méandres

De la conscience d’un être en pareilles souffrances.

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue

D’une béance recherchée fondue dans la pensée

Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.

 

 

P. MILIQUE