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14/08/2017

UN FORMIDABLE OUTIL 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

2

 

Puis, dans une symphonie de mots simples ou complexes, parfois envoûtants, dire l'immensité du toujours mais pour autant jamais pareils.

Tout n'est pas toujours aussi simple, il faut le dire.

 

Il arrive que l'écriture se révèle hâtive.

Certaines fois, elle l'est beaucoup trop, ce qui la rend particulièrement maladroite et embarrassée.

Elle peut aussi, à utiliser ainsi les mots sans discernement, à surcharger la page de calembours calamiteux et de métaphores acrobatiques, à célébrer sans discontinuer d'insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu'insipides.

Et, au final, avoir les plus grandes difficultés à en dissimuler de manière suffisante, l’extraordinaire médiocrité du message porté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE



05/05/2017

RALENTI

au magma présent de l'écriture,

 

 

RALENTI

 

Vaste espace-hospice

Gravats de solitude

 

Fins grelots silencieux

Attachés aux grabats.

 

Le temps se mesure

En années-couloir,

 

En kilo-marches

Le poids d'une vie.

 

P. MILIQUE

25/02/2017

JUBILATION QUOTIDIENNE

jubilation-by-mark-rathbun.jpg

 

 

JUBILATION QUOTIDIENNE

 

Ce garçon est rare !

 

Il semble se balader en badaud amusé

Dans l'existence avec une aisance confondante.

 

Il vit dans un univers manifestement éclatant de lumière

Et paraît porter un intérêt extraordinaire

A d'invisibles et exaltants idéaux.

Une activité frénétique le fait verser dans l'allégresse

Avec une touchante inconscience.

 

Au gré de battements de vie totalement irraisonnés,

Il s'invente des plans fabuleux pour,

Sur la vague éphémère de la spontanéité de l'instant,

Découvrir la source pour une fois assouvie,

De la jubilation quotidienne.

 

Pour lui, le bonheur romanesque et intense,

Se décide à suspendre le temps.

 

Au sortir de matins bleus de mer,

Il exprime souvent un voluptueux état d'effervescence poétique.

Il se consume alors en illusions,

En rêveries incontournables.

La vie lui est belle, élastique.

D'ailleurs, il en connaît tous les méandres et les beautés multiples.

Elle est harmonie parfaitement homogène,

Véritable concordance aux caractères infiniment mélodieux.

 

Bref, pour l'atrabilaire que je suis

S'impose l'évidence de cette lancinante question :

Existe-t-il une limite à la naïveté humaine ?

 

P. MILIQUE

07/10/2016

DUPES DE RIEN 8

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

8

 

Comme hypnotisé, il capte de l'à peine esquissé qu'il complète à ne plus pouvoir l'effacer.

Fantômes en latence surgit des brumes confortables de l'inconscient étirés jusqu'à la limite.

 

     Une certaine rigueur revenue suffit le plus souvent à en dénoncer les approximatifs subterfuges.

Cessons de voir au travers pour ne plus voir de travers!

Désireux de penser par soi-même ce que l'on voit, il n'y a qu'à tendre les yeux sur quelques détails révélateurs pour que, éreintant la contrainte, s'engendrent en sauvetage les idées de la raison.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FLEUR DE SOMMEIL

2

Elle lui est proche comme jamais, claire imminence.
Sait-elle l'infini tendresse amoureuse qu'il lui porte?
Il le lui confie au prolongé d'un souffle: je t'aime.
Et il voudrait savoir donner de l'unicité à ce mot,
Faire qu'il n'existe pas, inventé juste pour elle seule!

Puis, en un murmure ténu pour qu'elle n'entende pas:
Ma douce, inscrit ta précieuse main au creux de la mienne
Afin que, parvenus ensemble jusqu'à une fleur de sommeil
Comme bercés par le poudroiement léger d'ailes de papillon,
Nous nous endormions jusqu'à cette limite d'où renaît le jour.

(FIN)

P. MILIQUE

18/06/2016

GÉNÉRATION NÉANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GÉNÉRATION NÉANT

2

 

Alors, malgré l'au-delà franchi de la vulnérabilité, malgré l'expérience des limites côtoyées, nous sommes emportés à reculons, fétus incontrôlables, dans d'extraordinaires peines.


A force de descendre plus profondément dans la connaissance de cette humanité glauque où l'on ne peut jeter les dés qu'une seule et unique fois, l'élan est épuisé.
La ligne de tolérance, et donc celle du refus, est atteinte.


C'est ainsi que, sous la menace sourde de ce qui est sur le point de s'accomplir, l'homme vaincu souhaite pouvoir effacer le temps et, avec comme toile fond la délivrance qui avance, inexorable, vers son acmé, recouvrir les réalités anthropomorphes d'abstractions éthérées.

Il ne restera plus alors qu'à emprunter le chemin du néant pour atteindre à l'exact et tellement mérité après.
Déjà, en une offrande authentique, voici que point enfin l'ultime déroute de ce fascinant soleil noir séducteur, de cette mort si longtemps réfléchie.

(FIN)

P. MILIQUE

01/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

5

 

Sans discontinuer, dans l'assidu éreintant des naufragés latents, il s'inscrit sans faiblir du côté d'un certain enthousiasme de vie.

Et c'est bien à son aptitude à tolérer le réel jusque dans ses infamies, que l'humour, libéré par nature de l'obligation d'être libre, tient la souffrance à distance et détermine en présents les espoirs en devenir.

 

Si l'humour semble parfois parler au soleil avec quelque insolence, il faut tout de même prendre garde qu'elle ne soit pas que cela! Qu'elle n'en soit pas l'expression récurrente.

Car l'insolence, qui est en quelque sorte une manière d'impertinence dépourvue d'esprit, n'est pas toujours à même d'être drôle. En revanche le drôle l'est souvent lorsqu'il reste contenu dans des limites qui n'existent pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/05/2016

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.

Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)


P. MILIQUE

05/10/2015

MÉMOIRE CADENASSÉE

au magma présent de l'écriture,

 

MÉMOIRE CADENASSÉE



Où se situe le point limite,
L'impossible démarcation
Entre le damnable proscrit
Et le convenable admissible?
Entre la simplicité des mots
Et leur sinécure explosive?

Mais l'évidence mystérieuse,
Exaltée par l'absence de feu
Ne secrète plus en son sein
Qu'une ombre fallacieuse.
Il faut accepter, dommage,
De cadenasser sa mémoire.

Les brûlures en resteront
Encore longtemps chargées
De délicates exultations
Et de presque sourires.

P. MILIQUE

01/09/2015

PASSAGER CLANDESTIN 1

au magma présent de l'écriture,

PASSAGER CLANDESTIN

1

Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.

Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.

Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.

Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

1

En parvenant à un équilibre entre exaltation et lâcher-prise, il se lance le défi solitaire, à la limite du vertige, d'un voyage chaotique au cœur du mal-être.
Cet état de fait enserre la justesse du vide et, alors que se lève comme un vent de désertion, rend vie et mouvement à ce qui se tait dans le tressaillement d'un geste.
Voilà la lumière convertie, ressentie jusqu'aux dangers résiduels présents dans les non-dits.

Il est important, alors même qu'en une vie de soleil les démons intérieurs s’entre-déchirent, de porter un regard différent sur la réalité.
Longue contemplation qui fond la mer dans la candeur du ciel.
Cristallisation d'une raison qui lutte contre la pulsion.
Certaines d'entre-elles recèlent une invitation au bonheur de construire.
Aura rayonnante et pleine d'émotions précieuses encore inassouvies.
Miroitements pourpres au tréfonds de la chair emblématique d'une souffrance rugueuse.
Il se défait au jour le jour dans l'embrasure constante de l'insondable tristesse qui l'habille.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

10/03/2015

UN DEVENIR DE MYSTÈRES

au magma présent de l'écriture,

 

UN DEVENIR DE MYSTÈRES



Face à l'évidence programmée de sa disparition,
Les contraintes accablantes le traversent encore,
Sempiternel questionnement relatif à son identité.

Sans raison d'espérer une quelconque rémission,
Ses illusions se dissipent dans des rides de fracture.

Dans la connaissance intime de ce naufrage inévitable
Qui ne parvient décidément pas à brouiller les pistes,
Il discerne un désobligeant pincement au cœur
A vivre cette maturité aussi difficile que désabusée
Toujours maintenue au seuil, à la limite frontalière
De ce réel encore tout neuf, puisque insoupçonné
Qui l'accule au cynisme et le voue à l'anathème.

Une subtile conversion du négatif donne naissance
A ce rire d'abord mécanisme fiévreux et gratifiant,
Véritable puzzle tronqué doué de force envoûtante
Maître d'un avenir cerné de rêves, donc de mystères...

P. MILIQUE