20/12/2015
BEAU BAIN
BEAU BAIN
Peut-être connaissait-il Isabelle Bruges
Et d'autres encore aussi?
Peut-être même avait-il passé
Quelques jours avec elles
Dans Le feu des chambres?
Cependant, afin de cesser d'être à tout jamais
L'homme du désastre, il décida de s'éloigner.
Dans l'éloignement du monde, en une sorte de fuite
Pour ne plus avoir à subir La merveille et l'obscur.
Il partit donc avec pour unique viatique
Ce qui aurait pu n'être qu'Un livre inutile
Magnifique titré Autoportrait au radiateur.
Le huitième jour de la semaine, ce fut flagrant
Dans la souveraineté du vide manifestée
Comme l'enchantement d'Un cœur de neige.
Lui, Le très-bas, le Colporteur de l’Éloge du rien,
Se prit à aimer le calme suave de La vie passante.
Mais l'homme qui marche au rythme effréné
De La folle allure vers un horizon de lumière,
S'avise d'un adversaire imprévu: L’Épuisement.
Ce qui le contraignit à médité de toute urgence
Sur la meilleure conduite à tenir, et ne trouva
Son salut que dans la rédaction consciencieuse
D'Une lettre pourpre manuscrite en Lettres d'or.
Dans cette lettre, tu le sais désormais, il implore
L'Autre-visage, La Femme à venir, l'Inespérée
Sublimée encore d'Une petite robe de fête et dit:
Donne-moi quelque chose qui ne meure pas.
Alors toi qui l'aime, offre-lui de quoi combler l'absence.
Offre lui La part manquante et puis aussi La plus que vive!
Offre-toi à lui. Cela fait si longtemps qu'il n'attend que toi.
P. MILIQUE
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bain, isabelle bruges, quelques jours avec elles, dans le feu des chambres, l'homme du désastre, dans l'éloignement du monde, la merveille et l'obscur, viatique, un livre inutile, autoportrait au radiateur, le huitième jour de la semaine, flagrant, dans la souveraineté du vide, manifeste, l'enchantement, un coeur de neige, le très-bas, le colporteur, éloge du rien, calme, suave, la vie passante, l'homme qui marche, rythme effréné, la folle allure, un horizon de lumière, aviser, adversaire, imprévisible, l'épuisement, contrainte, méditation, urgence, meilleur, conduite, saint, rédaction, consciencieux, une lettre pourpre, manuscrit, lettres d'or, implorer, l(autre visage, la femme à venir, l'inespérée, sublimer, une petite robe de fête, quelque chose qui ne meure pas, combler l'absence
04/10/2015
COMPRESSION D'HORREURS
COMPRESSION D'HORREURS
Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.
Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.
Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?
L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.
En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.
P. MILIQUE
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, compression, horreur, paradoxe, sensation, épouvantail, relents, troubler, impératif, préhension, formol, revendiquer, turbulence, mouvance, affirmation, plausible, rendre compte, déflagation, précipitation, manifeste, parfaire, profond, apprentissage, permafrost, permanencenproposition, vif, bousculade, borne, frontière, conscience, importation, exil, marginal, torcher, mordre, parcourir, transes, inhumain, ombre, furtif, cauchemar, nocturne, mutisme, assourdissant, procession, vacarme, érection, ériger, sculpture, hybride
28/05/2015
ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
4
Un ensemble de coïncidences troublantes expose la déliquescence avérée d'une cour totalitaire aux machineries pour le moins disloquées.
Nous pensons, oui, qu'il est possible de changer ce monde de manière significative.
Il est de notre devoir d'assumer les inhabituelles ambitions véhiculées par l'épopée en cours.
Manifeste ostensible et acte militant qui affirmera nos certitudes sans ambiguïtés grâce à notre capacité à lier des univers étrangers les uns aux autres.
L'essentiel résidant dans notre faculté à laisser l'indispensable terrain libre à l'individu dans son entière unicité.
La réalité alors, iridescente et enchanteresse, sera redevenue cette magnifique poésie qu'il conviendra d'apprendre par cœur, jusqu'à l'indispensable.
(FIN)
P. MILIQUE
10:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ensemble, co£incidence, troublant, exposer, déliquescence, avérer, cour, totalitaire, machinerie, disloquer, pensum, possible, changer le monde, manièrer, significatif, puissance, révélation, enthousiasme, habit, neuf, étonnant, vision, unificateur, développer, idée, plussoyer, haut, degré, pertinence, devoir, assumer, inhabituelambition, véhicule, épopée, coursive, convenir, farcir, adopter, démarcher, méticuleux, gardiennage, intensifier, meneur, inéluctable, prise de pouvoir, espérer, manifeste, ostensible, acte militant
04/10/2013
MANIFESTE POUR LA PHOTO RATÉE DES MOTS SUR LES IMAGES D'EDOUARD CAUPEIL « C'EST LES SILENCES QUI RÉUSSISSENT A CONSTRUIRE LE RÉCIT»
MANIFESTE POUR LA PHOTO RATÉE
DES MOTS SUR LES IMAGES D'EDOUARD CAUPEIL
(2’25’’)
« C'EST LES SILENCES QUI RÉUSSISSENT A CONSTRUIRE LE RÉCIT»
Photographe indépendant, Édouard Caupeil réalise des photos de mode et des portraits pour la presse. Pour lui, toute photographie est une photo ratée. Rangers aux pieds, jean retroussé, il fait un brillant éloge du ratage, du silence, de l'espace entre les images. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte
17:10 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, manifeste, photo ratée, mot, image, édouard caupeil, silence, réussir, réducteur, construire, récit, réciter, aude laporte, phographe indépendant, réaliser, pho de mode, portrait, la presse, presser, rangers, pieds, jean, retroussé, brillant, éloge, ratage, espace, rien à voir, raconter, pas vu pas pris, samuel hirsch