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21/03/2017

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

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SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

 

Aux turbulences d’une vie prodigieusement bouleversée,

Le voilà parti à la poursuite d’autres ombres,

A rechercher encore le sens possible de l’existence.

 

Avec peut-être à l’esprit de trouver une réponse

Au boursouflé de ses proches angoisses,

Il descend, marques d’une finitude qui se précise,

Dans les bas-fonds de la nature humaine.

 

Décor minéral aux aléas de son propre destin

Sur le terreau asséché de ses années enfuies,

Il décide de son orientation définitive

Assisté de l’énergie vitale spécifique aux désespérés.

 

Sous le trop-plein d’une violente lucidité,

L’expérience de la perte et de la déréliction

Déserte la cohorte, torture au crépuscule

De ces rugissements entre vide et vertige,

Qui entérinent l’instabilité et la métamorphose perpétuelle.

 

P.MILIQUE

03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/12/2016

RÉALITÉ MAQUILLÉE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉALITÉ MAQUILLÉE



Qu'en est-il vraiment de cette ancestrale tradition
Du verre jugé à moitié vide plutôt qu'à demi plein
A moins que la formulation ne soit l'exact inverse?

Tout est là, regroupé dans cette dissemblable similitude
Portée en regard de turbulences usuellement admises.

Il existe une autre flagrante injustice de l'humanité,
Qui peint en bleu ce qui habite les strates du sombre...
Ainsi l'optimiste n'est-il qu'un pessimiste consentant.

Cette attitude se révèle apaisante une fois mise en pratique,
Même si l'évidence démontre sans mal qu'un optimiste avéré
N'est jamais qu'en état d'auto-persuasion forcément mineure.

Cet optimisme-là n'est que réalité outrancièrement maquillée.


P. MILIQUE

23/11/2016

GÂTEAU DE SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

GÂTEAU DE SOLEIL



Ce sont d'inépuisables évidences
Qu'il n'est pas utile de formuler.
C'est ainsi que les mot perdurent,
Opiniâtres, allant jusqu'à s'anéantir
Dans l'abîme lancinant des non-dits.

L'état d'évanescence en cours chez certains êtres,
Faite d'émouvante naïveté et de candeur ravageuse,
Provoque certaines turbulences d'une force inouïe,
Jusqu'à leur infliger des stigmates d'une puissance
Authentique, aussi étrange qu'intime et inattendue.


Il est alors une observation qui s'impose à l'immédiat:
Quand l'essentiel vient à manquer, il devint écrasant
Et infiniment douloureux de désapprendre le présent!

En dépit de l'éblouissement absolu induit par les souvenirs,
Il faut mettre beaucoup de détermination à se rappeler
Ces temps tenus au-delà du comblé, d'une justesse méritée,
Tels une existence circulaire et pleine, à la puissance ailée,
Une sorte de gâteau de soleil à l'enluminure somptueuse.

A partir de là, chaque infime de l'instant se fera enchanteur.
Forcément enchanteur!


P. MILIQUE

20/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 17

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

17

 

C'est à dire... C'est difficile à... C'est qu'il s'agit tout de même d'un sujet un peu délicat à aborder... Tu comprends?


Pas vraiment non!

Écoute, jamais encore il n'y a eu de tabous dans nos échanges que je sache!

Pourquoi y en aurait-il maintenant?

Alors vas-y, exprimes-toi comme tu le souhaites. De plus, je m'autorise à te le rappeler le sphinx, jusqu'à preuve du contraire, c'est moi. Me taire, même si ça peux te surprendre, je sais faire. Tout comme je saurai te dissuader de persister à tenir des propos qui outrepasseraient la limite de ce que je suis disposé à entendre. Je t'écoute...


Merci pour l'avertissement! Et bien... C'est au sujet des tempêtes qui, fréquemment, tourment ta bienfaitrice. Le tumulte inévitable de son dernier amour, malheureusement déçu, provoque encore tant turbulences...


Ah c'est ça!

Alors tu peux libérer ta parole, la laisser couler selon ton gré. Cela fait bien longtemps qu'elle me dit tout! Depuis mon irruption dans sa vie, je suis, et tu n'a pas été sans t'en rendre compte par toi-même, un peu comme son confident privilégié. En tout cas, le plus immédiatement accessible en cas de besoin. Et il se trouve que, sur ce sujet précis, elle s'est beaucoup confiée à moi c'est vrai.

(A SUITE...)

 

P. MILIQUE

04/10/2015

COMPRESSION D'HORREURS

au magma présent de l'écriture,

 

COMPRESSION D'HORREURS



Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.

Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.

Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?

L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.

En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.

P. MILIQUE

28/02/2015

RESPIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RESPIRE

1



Donne-moi un baiser de mère,
C'est peu et c'est tant un baiser de mère!
Ces mots ne font qu'exprimer des obsessions
Qui sont comme fustigées par le fil du temps.

Ils errent, turbulente fragrance de souvenirs,
Bouffée clandestine aux senteurs de promesses.
Baiser maternel qui étreindrait le démesuré
Lié à la chute forcée dans l'incessible souffrance
Et la béance rituelle par qu'elle aura engendrée.

Il est impératif de respirer pour ne plus jamais oublier
Ce que je suis pour toi, ce que tu devrais être pour moi.
Respire pour confisquer l'instant au disponible du temps.
Circonstance laminée qui roule dans l'espace sans limites.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/08/2014

A L’AUBE TOURMENTÉE

 

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Crédit photo: http://sergecar.club.fr/cours/temps3.htm

 

A L’AUBE TOURMENTÉE



Au miroitement prétentieux des mots,
Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.
Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases
Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,
Parfois s’étirent et se réinventent.

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue
Au monde sans jamais parvenir à l’imiter .

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires
Bouillonne un turbulent ressac de mots
Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence
D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,
Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles
Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

LE TEMPS QUI PASSE

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LE TEMPS QUI PASSE


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissendo lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...

P.MILIQUE

 

 

 


 

16/11/2013

TIMIDE EXUBÉRANCE

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TIMIDE EXUBÉRANCE

 

On penserait de lui que c'est un homme timide,

Aux gestes feutrés, au ton mesuré,

Dont l'évidence est que, dans le registre intime,

Il apparaît illusoire d'espérer obtenir de quelconques confidences,

Tant il sait faire preuve d'une imperturbable discrétion.

Parce qu'il habite toujours au plus près de sa grande timidité

Aux turbulences de grands éclats réticents à se livrer.

 

Certains observateurs plus espiègles feront remarquer

Que sa vraie nature s'exprime dans l'exubérance débridée,

Dans la fumeuse truculence du caractère méditerranéen.

 

Aussi impertinent que taquin, il affiche

Son besoin sensoriel d'affranchissement

Dans la pratique systématique de la transgression.

Incommensurable besoin de liberté

Qu'il exhibe dans sa curiosité étonnée de tout...

 

Dans cette marge où il se refuse à devenir invisible,

Il est dans l'attente d'amis intellectuels

Qui lui permettront de briller dans des joutes verbales

A l'atmosphère complice d'une époque enfiévrée,

Gardienne de souvenirs d'incontrôlables effervescences.

 

P. MILIQUE

15/04/2012

SUR LE TERREAU ASSECHE

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 SUR  LE  TERREAU  ASSECHE

Aux turbulences d'une vie ardue et bouleversée,
Le voilà parti à la poursuite d'autres ombres
Qui l'aideraient à trouver un sens à l'existence.

Avec peut-être à l'esprit d'obtenir une réponse
Au boursouflé ingrat de ses proches angoisses,
Il descend, marques d'une finitude qui se précise
Dans les âcres bas-fonds de la nature humaine.

Décor minéral aux aléas mêlés de déjà vu
Sur le terreau asséché de ces années passées,
Il décide seul de son orientation définitive,
Assisté de l'énergie vitale propre aux désespérés.

Sous l'énergie trop vive d'une violente lucidité,
L'expérience de la perte et de la déréliction
Déserte la cohorte et torture au crépuscule
De ces rugissements entre vide et vertige
Qui entérinent l'instabilité et l'incessante métamorphose.

P.   MILIQUE