Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/11/2017

FIN DE SOIRÉE ACHEVÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

FIN DE SOIRÉE ACHEVÉE

1

 

Après ton appel, je me suis senti très proche de toi.

Pourtant ma gêne, cette fois encore, est grande d'avoir tourmenté ta fin de soirée.

 

Notre longue conversation avait bien failli tourner à ton seul monologue à cause de …

A cause de quoi d'ailleurs?...

Pas de réponse.

Pour autant, je perçois bien d'une journée de tara que je n'ai aucune excuse.

Douleurs physiques?

Exténuations psychiques?

Et alors?

Cet aussi peu est-il suffisant pour ne pas daigner renvoyer à l'Autre ne serait-ce qu'une part de l'attention qu'elle consent à vous accorder?

Certes non, je le sais bien!

Et je ne suis pas fier de moi.

Plutôt un peu piteux pour tout dire.

Je sais pourtant avoir été très proche de toi, très présent vraiment.

La vérité m'oblige à le dire: ce fut après ton appel seulement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/04/2014

JE ME REPROCHE 33

REPROCHE.jpg

 

JE ME REPROCHE

33

 

Je me reproche

D'accumuler sans pudeur aucune

Une foultitude de blagues,

De persiflages, de pirouettes,

D'allitérations et de néologismes,

Sans bien sûr omettre

Les métaphores extravagantes

Et les calembours indignes.

27/12/2013

JE ME REPROCHE: 30

REPROCHE.jpg


Je me reproche

De mêler sans guère

De discernement

Certaines tonalités

Désinvoltes et bouffonnes

Issues d'une emphase pseudo-tragique

Aussi baroque que grotesque.

 

11/11/2013

LIMBES VAPOREUSES

VAPOREUSE.JPG

Photographie utilisée avec l'aimable autorisation de Armelle Barret

Visitez son site!

http://passage-en-revue.blogspot.com/

 

LIMBES VAPOREUSES

 

Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante

Qui alimente une souterraine nappe de mots.

 

Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,

Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,

Aux soubresauts geignant du tréfonds.

 

Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,

Sauf que parfois la poésie naît au pénible

Des commotions répétées d'une vie émotionnelle

Qui impose la remise en cause de l'écriture

Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.

 

Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout

Les limbes vaporeuses d'une mémoire

Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.

 

P. MILIQUE