13/04/2017
ORPHELIN DE SA FILLE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ORPHELIN DE SA FILLE
3
De son côté, elle était pleinement consciente de l'étendue de ses possibilités.
Elle adhérait totalement, et avec un bel enthousiasme, au projet mis en place.
Sans conteste confiante en l'avenir dessiné, elle arborait, rémanent, ce magnifique et radieux sourire qui est le sien lorsqu'elle observe le soleil poindre au lever d'un jour nouveau.
Pour en arriver là, pour entrevoir le rai de lumière espéré et donner de la hauteur au morne panorama proposé au pas d'une danse au ras du sol, il lui a fallu, indifférent aux nombreuses et contrariantes opinions d'autrui, la dispenser au mieux des obligations sociales et des soucis d'ordre matériel. Et lui alléger, autant que faire se peut, des incontournables contraintes liées à la logistique et la désencombrer de l'asservissement résultant du superflu et de l'obscénité commune.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, asservissement, apôtre, flamenco, sociologue, négociation, classer, fonction, catégorisation, recrutement, truie, fascisme, maître, superflu, racisme, décoder, dispenser, enjeu, gouffre, erreur, desdemone, infidélité, geste, conforter, accusateur
13/05/2016
LA GLACE ET LE FEU
LA GLACE ET LE FEU
L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.
Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...
Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.
P. MILIQUE
12:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, glace, feu, gouffre, écorchure, nerfs à vif, assombrir, ampleur, illusion, agonisant, percelle, fragmenter, tumultueux, concevable, fulgurance, fonction, nostalgie, poignard, évocatrice, miroîter, incandescence, alliance, salariés, chef d'entreprise, chute de popularité
29/03/2016
LA GLACE ET LE FEU
LA GLACE ET LE FEU
L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.
Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...
Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.
P. MILIQUE
15:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, glace, feu, expérience, gouffre, écorcher, nerfs à vif, assombrir, ampleur, illusion, agoniser, parcelle, fragmenter, existence, tumultueux, guère, concevable, aller, fulgurance, rencontre, nostalgie, poignant, beauté évocatrice, miroir, étaler, lumière, obscur, o, ca, descence, alliance, spontané, apogée, projet, collaboration, traduction
22/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 19
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
19
Oui... Les tensions se sont aggravées.
Un gouffre s'est ouvert, béant. Soudain le sol s'est dématérialisé sous son cœur. Un ouragan intérieur a grondé une plainte de sang. Longue à n'en plus finir. Jusqu'à la nausée.
Parce que tout ce qui donnait parfois lieu à de lancinantes distorsions, tout le brouillage opaque des repères et les relations peu à peu conflictuelles, tout cela a fini par provoquer l'exacerbé d'un face à face devenu au fil du temps inégal.
Les mélodieuses harmonies de l'amour se sont dispersées jusqu'à l'effacement. Le coup était tel...
La foudre venait de s'abattre sur elle. Elle était comme groggy par la violence du choc. Rupture finale.
Cela l'a laissée, mais elle ne s'en est rendue compte que plus tard, totalement exténuée.
Pire encore, naufragée. Presque inerte et désorientée dans le flux frénétique de la vie qui, indifférente, continue.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tension, aggravation, gouffre, ouverture, béant, sol, dématérialiser, ouragan, dernier bastion, gronder, plaintif, sanguinaire, longue, nausée, paroi, lancinance, distorsion, brouillage, opaque, repérage, fratricide, conflictuel, diplomatie, provoquer, au fil du temps, inégal, mélodieux, harmonie, disperser, effacement, couperet, foudre, abbatement, groggy, violence, choc, rupture, rendre compte, totaliser, exténué, pire, naufrage, inertie, désorientation, flux, frénétique, indifférence, continuel, concurrence
02/06/2015
MIROITEMENT DE SURFACE
MIROITEMENT DE SURFACE
Le fondamental est que chaque individu
Pense être détenteur de la vérité.
Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...
Dans la quintessence d'un temps sinistre,
Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel
D'un quotidien injuste et nauséabond
Laissant transparaître la souffrance vive
D'humains assujettis en révolte contre le hideux.
Toute créativité doit affronter cette terreur-là
Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.
Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,
Qui de gris barre la route des merveilles,
Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer
Le presque rien de la vie de tous les jours.
Alors, acceptant enfin le tragique illusoire
D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,
Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,
Au plus profond d'un silence protecteur,
Seul comportement qui communique encore...
P. MILIQUE
10:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miroitement, surface, fondamental, individu, détenteur de la vérité, quintessence, sinistre, violence, esxclusion, se coltiner au réel, quotidien, injuste, nauséabond, transparaître, souffrance vive, humain, assujetti, révolte, hideux, créativité, affrontement, terreur, destinataire, identifier, écho, voix, observateur silencieux, monde, obstiné, étroitesse, barrer la route, merveille, découvrir, inaccessibilité, prévissible, côtoyer, vie, acceptation, tragique, illusoire, gouffre, refuge, confiant, enfance, silence, protecteur, comportement, communication
21/01/2015
NUIT DE NEIGE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
Le gouffre se creuse progressivement tant la somme possible des bifurcations égale zéro ou l'infini. Au cœur de cet équilibre fragile, la solution ne peut résider que dans l'apaisement. Mais comment posséder cette capacité d'indifférence, cette impossible innocence, avec une telle conscience du destin?
Le glissement silencieux prend une magnifique dimension au cynisme revendiqué dans l'irrépressible sentiment à se sentir étranger à soi-même. Stigmatisé par la violence perverse d'un caractère vital pétri d'obsessions qui ne sont pas à mettre en doute, s'exprime l'ultime fascination d'un renoncement définitif, d'une disparition soudaine.
Nous n'avons que trop enduré de souffrances toute la vie durant. La brève présence compte, dans l'inépuisable d'une rage mal contenue, atteindre dans l’œil du cyclone l'indicible et la part maudite d'une aspiration fatale sur fond d’abîme, la noire volupté qu'elle croyait lointaine.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, gouffre, creuser, progressif, teinture, somation, poisse, bifurcation, égaliser, zéro, infini, cordial, équilibre fragile, solutionner, pleutre, résider, apaisement, posséder, capacité, indifférence, impossible, innocence, tettien, conscience, destin, glissement, silencieux, préhension, magnifier, dimension, cynisme, revendiquer, irrépressible, sentimental, sucre, étranger, soirie, stimatiser, violence, perversité, caractère, vital, pétrir, obsession, mettre en doute, s'esprimer, ultime, fascination, renoncement, définitif
14/10/2014
TROUBLE ENFIÉVRÉ 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TROUBLE ENFIÉVRÉ
2
Avec obsession, il s'obstine à nager à contre-courant du trafic.
Mais les choses de sa vie sont si dures, intolérables de laideur
Que les efforts consentis ne peuvent éviter l'inéluctable gouffre.
Se heurter sans cesse aux murs qui t'entourent est trop épuisant,
La lutte trop inégale surtout. Tu dois prendre l'unique décision:
Te tourner vers toi-même, en toi-même, aller à ta propre rencontre,
Afin de créer une fracture nette entre le monde des autres et le tien.
( SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, doublure, fier, obsession, guerre, obstination, nager, contre-courant, tomber, débuter, trafic, les choses de la vie, consentir, pouvoir, éviter, inéluctabilité, gouffre, se heurter, cessation, muraille, entourage, épuisement, lutte, inégalité, dormir, privation, unique, décision, tourner, propre, rencontre, finir, créer, fracture, net, mordre, tirailler
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
03/03/2014
LIMBES VAPOREUSES
LIMBES VAPOREUSES
Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante
Qui alimente une souterraine nappe de mots.
Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,
Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,
Aux soubresauts geignant du tréfonds.
Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,
Sauf que parfois la poésie naît au pénible
Des commotions répétées d'une vie émotionnelle
Qui impose la remise en cause de l'écriture
Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.
Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout
Les limbes vaporeuses d'une mémoire
Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.
P. MILIQUE
05:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : limbes, vaporeux, présence, source, magnifique, vibrant, alimenter, souterrain, nappe, mot, ramassis, perception, gouffre, canal, énergie, suinter, nuit, charnel, soubresaut, geindre, tréfonds, respirer, conquérir, irrespirable, poésie, naître, pénible, commotion, répétition, vie, émotionnel, imposer, remise en cause, écriture, effort, lancinant, forme, beauté, vain, enchaîner, bout à bout, mémoire, parvenir, pimenter, chant
20/12/2013
ÉCUME UNIVERSELLE
ÉCUME UNIVERSELLE
Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.
L’expérience de la mort ne se raconte pas!
Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire
Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,
Il a assisté, impuissant, à la déchéance
Dans cet instant oppressé d’irréfutable
Où la part la plus noble de l’homme
Rejoint le misérable fulgurant du bestial!
Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,
Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures
Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!
Cette attitude délibérée s’est révélée à lui
Comme la seule chose jamais autant attendue
Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,
Loin de tout compromis en perspective du néant,
Durant des années-lumière et des microsecondes
Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,
Au-devant de la dimension funambule de l’autre.
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écume, universalité, aujourd'hui, répéter, hésiter, parloir, expérience, expérimenter, mort, raconter, racontard, sortir, cauchemar, halluciner, proposer, insidieux, symptôme, épopée, époque, assistanat, impuissance, déchéance, déchoir, oppression, irréfutable, part, noble, homme, rejoindre, misérable, fulgurance, bestial, tenter, s'extraire, exploit, drogue dure, s'approcher, lévrier, accueillir, ultime, gouffre, attitude, délibération, se révéler, attendre, agriffer, au sommet, falaise, s'affaisser
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
11/11/2013
LIMBES VAPOREUSES
Photographie utilisée avec l'aimable autorisation de Armelle Barret
Visitez son site!
http://passage-en-revue.blogspot.com/
LIMBES VAPOREUSES
Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante
Qui alimente une souterraine nappe de mots.
Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,
Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,
Aux soubresauts geignant du tréfonds.
Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,
Sauf que parfois la poésie naît au pénible
Des commotions répétées d'une vie émotionnelle
Qui impose la remise en cause de l'écriture
Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.
Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout
Les limbes vaporeuses d'une mémoire
Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.
P. MILIQUE
17:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présence, source, magnifique, vibrant, mots, percptions, gouffre, nuit, charnel, irrespirable, poésie, pénible, émotionnel, écriture, beauté, vaporeux, mémoire, piment, chant, accéder, accession, sanguinolent, serveur, olmpisme, revanchard, capacité, émerger, mettre à l'abris, vieau, renseignement, renseigner, ordinateur, géant, piocher, allégresse, démentir