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23/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

4

Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...
Une table sur la terrasse séduit le farniente,
Et sous le figuier son regard habitué balaie
La gamme exaltée de couleurs chamarrées.

Les fragrances capiteuses de lavande exhalent
La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,
Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique
Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.

En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant
Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort!
 
(FIN)

P. MILIQUE

11/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3

 

au magma présent de l'écriture


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

3


Entend, le vent caresse les arbres dans un chuchotis de feuilles,

Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.

Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,

Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au sourire des choses

Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à vivre,

Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme

Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants

Exhalant un souffle lourd d'un parfum venu d'étoiles invisibles...

 

Qui dès lors oserait prétendre en toute conscience

 Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu encore?

 

Il n'y a pas de vie sans vie dans la main épaisse du temps...

Elle exige juste de dilater sa part d'espace et d'infini

Et c'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.

 (FIN)


P.  MILIQUE