16/09/2015
EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MÈCHES DE SOUVENIRS
2
Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.
Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, souvenir, armistice, enivrer, senteurs de l'été, papillon, chocolat, teint, changeant, finitude, planifier, plaine, frondaisons, arbres, ploer, souffle, vent léger, bains, fleuve, ponctuer, rire, démesuré, complicité, exaltation, idéal, prélasser, langueur, incandescence, obtenir, manière, coriscant, vertigineux, beauté fragile, irriguation, sensualité, paradisiaque, visage rayonnant, jolie, moue, lascive, formes désirables, perte d'innocence, passage à l'acte, fantasmer, gauche, préférence
11/11/2013
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE
3
Entend, le vent caresse les arbres dans un chuchotis de feuilles,
Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.
Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,
Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au sourire des choses
Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à vivre,
Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme
Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants
Exhalant un souffle lourd d'un parfum venu d'étoiles invisibles...
Qui dès lors oserait prétendre en toute conscience
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu encore?
Il n'y a pas de vie sans vie dans la main épaisse du temps...
Elle exige juste de dilater sa part d'espace et d'infini
Et c'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.
(FIN)
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, entendre, le vent, caresser, arbres, chuchotis, feuillus, voir, goûter, lumière, s'épanouir, couleur, accumuler, peu à peu, poussière d'or, se blottir dans les bras, soleil, nuée d'oiseau, taquin, offrir, chorale, sourire, chose, tandis, fanfare, cigale, striduler, stridulence, exhorter à vivre, partout alentour, innocence, dentelle, fleur, prendre forme, éclaté, ivre, pétulant, pétulence, pétales, arrogance, arrogant, exalaison, souffle, lourd, parfum, venir, étoile, invisible
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre