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22/09/2012

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime et animale violence d'un désespoir humain.

 

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cete réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

 

 

P. MILIQUE

 

30/08/2012

LE FILS

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LE FILS

 

Le fils est présent sur la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Jusqu'à ce que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher peu à peu

De ce fils chéri et personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté de la réalité de l'instant

Qui affirme avec force la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme enfin d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un signe révélateur,

Il se confirme donc, dans l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait plus avoir de pulsions possible en son absence.

 

Dès lors, il n'espère plus que de pouvoir partir en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien d'inutilement terrestre

Hormis peut-être cet appréciable et ankylosant froid intérieur

Qui peu à peu, vaguement étonné, se change en douceur libératrice.

 

P. MILIQUE

23/06/2012

Fernandel raconte : le film "Le blanc et le noir" qu'il tourna avec Raimu, autres souvenirs

Fernandel raconte : le film "Le blanc et le noir" qu'il tourna avec Raimu, autres souvenirs

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FERNANDEL répond aux questions d'une intervieweuse inconnue. L'interview est réalisée en public. Fernandel s'amuse à fait rire les spectateurs. Il s'explique sur ses rares rôles dramatiques, ses premiers rôles dans "Les cinq sous de Lavarède" ou"Le blanc et le noir" avec RAIMU, la découverte sur grand écran de sa "gueule chevaline". Avertissement : la qualité sonore de cet enregistrement est de qualité médiocre, mais reste audible.

12/03/2012

JE DENONCE 18

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Je dénonce

Une certaine intelligentsia

Cul-culturelle

D'encenser sans discernement

La merde affirmée

De pseudos artistes

Inconnus et torturés.

27/02/2012

LE FANTASME DE TOUJOURS

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LE FANTASME DE TOUJOURS

 

J’aimerais être capable d’improviser une autre forme d’écriture

 

Qui parviendrait à transformer de fond en comble

 

Le terrain privilégié de l’imaginaire poétique.

 

 

Évolution permanente dans l’univers intime

 

D’une période riche de création minutieusement observée

 

Qui, en ayant recours à l’informulé de l’inconscient,

 

Laisserait le saignement des mots s’égoutter de moi.

 

 

Juxtaposition informelle d’images multiples

 

Naissant d’étonnantes réminiscences suggérées

 

Dans le cisèlement ambitieux de phrases inconnues

 

Parties à l’exploration de chaque fragment pour en débusquer l’apogée.

 

 

 

P. MILIQUE