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14/03/2017

ÎLE INCONNUE

au magma présent de l'écriture,

 

ÎLE INCONNUE



C'est une île inconnue cependant connue de tous,
Mais peu tombent d'accord sur sa géographie réelle,
Tant là où résonne l'amour n'est peut-être qu'utopie.

Mon imaginaire ne disposant que d'un horizon restreint,
Sa seule localisation évoquée, aussi peu crédible soit-elle,
Ne peut être que maritime, abyssale ou encore céleste,
Selon les croyances intimes conférées au jaillissement.

Est-il vraiment un endroit aussi peu approprié à une île?
Certains affirment sans ambages l'avoir déjà déterminée.
Qu'ils sachent, ces imprudents, que je les plaindrais presque.

Se rendent-ils compte à quel point leur vie va se compliquer
A force de ne jamais parvenir à joindre la chimère proposée?

Un probable traumatisme est à venir sur un mode durable
Si on veut bien considérer que le plus éprouvant avec l'éternité,
Est qu'elle n'envisage jamais de durer autrement que toujours!


P. MILIQUE

16/10/2016

MARASME 1

au magma présent de l'écriture,

 

MARASME

1



Car enfin, de quoi s'agit-il?
D'un type ordinaire qui se débat
Sans les miasmes d'un l'indéniable,
D'un assourdissant état dépressif
Créé par la malveillance de la vie,
Par la débâcle criarde d'un couple,
Par le manque d'amour au final
Il est certain que l'amour se mérite:
Et comme il sait ne pas en être digne...
Par la mort aussi. Celle de son Père.
Événement traumatisant s'il en est,
Jamais accepté parce qu'inacceptable.
Par la santé enfin qui se désagrège,
Qui fout le camp dans l'inexorable
D'un métabolisme désormais suffisamment
Détraqué pour entrebâiller la porte à tout
Et laisser s'infiltrer toutes sortes d'accidents,
Qu'ils soient d'ordre artériels, vasculaires
Et, sûrement bien pire encore, cérébraux.
Mais les lois naturelles de la physiologie
Personnelle sont inéluctables, n'est-ce pas?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

10/05/2016

HAVRE ULTIME

au magma présent de l'écriture,

 

HAVRE ULTIME



Tout de suite après le traumatisme amoureux
Qui a causé l'éclatement de son monde intime,
Il a initié de nombreuses tentatives, toutes avortées,
Glanant grâce à elles d'infimes quartz de lui-même
Et faisant exploser les petites et les grandes vérités
A l’affût dans le tourbillon des apitoiements obscurs.

Sans verser une larme, il a poussé la logique à l'extrême
Dans l'éventualité d'une résolution de l'énigme posée
Aux arcanes d'une mémoire écorchée au fil de sa colère.

Mais dans le capital-temps où chaque heure se ressemble
S'est révélée l'annonce d'un désastre aux effluves fétides
Arguant qu'il ne le retiendrait plus de ce côté-ci de la vie.

Il se mit dès lors à rédiger un chant d'adieu incisif
Disant a d'autres le havre ultime d'une déchéance
Qui désormais le fascine trop pour l'effrayer encore.

P. MILIQUE

25/03/2016

HAVRE ULTIME

au magma présent de l'écriture,

 

HAVRE ULTIME


Tout de suite après le traumatisme amoureux
Qui a causé l'éclatement de son monde intime,
Il a initié de nombreuses tentatives, toutes avortées,
Glanant grâce à elles d'infimes quartz de lui-même
Et faisant exploser les petites et les grandes vérités
A l’affût dans le tourbillon des apitoiements obscurs.

Sans verser une larme, il a poussé la logique à l'extrême
Dans l'éventualité d'une résolution de l'énigme posée
Aux arcanes d'une mémoire écorchée au fil de sa colère.

Puis, dans le capital-temps où chaque heure se ressemble,
S'est révélée l'annonce d'un désastre aux effluves fétides
Arguant qu'il ne le retiendrait plus de ce côté-ci de la vie.

Il se mit dès lors à rédiger un chant d'adieu incisif
Disant a d'autres le havre ultime d'une déchéance
Qui désormais le fascine trop pour l'effrayer encore.

P. MILIQUE

08/08/2015

IMPOSSIBLE DE VIVRE

GUERRE.jpg

 

IMPOSSIBLE DE VIVRE

 

Il est impossible de vivre dans l'illusion d'un monde

Sans enjeux et sans ennemis.

 

Des conflits embrasent la planète

Comme autant d'offenses faites à la vie,

Obéissant aux pulsions bestiales de folies désaccordées,

Témoins de l'absurdité rare de ces guerre où tout n'est que viol.

 

Rescapée de la barbarie des hommes

Après s'être retrouvée entre la vie et la mort,

Fragment d'étoile au cerveau à demi-détruit,

Elle tente de survivre à sa douleur extrême

Mais reste profondément traumatisée

Par tant de souffrances imposées au nom de l'inutile.

 

La parole de cette femme est précieuse

Par ses accents vrais d'écorchée aux éclats de rage

Qui seuls la rendent audible

A notre époque de fatras tumultueux.

 

P. MILIQUE

27/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.
Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,
Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme
Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre
Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots
Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,
Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,
La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

04/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

2

Il est comme dévoré au tréfonds par la maladie et l'amour.
Cet amour inespéré que lui offre une femme d'exception dans un foisonnement fou de couleurs et de parfums.
Une femme qui le lie à elle par la grâce d'une profonde et fidèle affection.
Il est désormais avéré que l'obstination de leur liaison secrète n'est autre qu'une réponse qui claque, cinglante, à la gueule de l'oubli.

Quant à la maladie elle, la maladie...
Elle offre maintenant la soudaine évidence de paysages désertés de toute présence humaine.
Le traumatisme survenu est déterminant et participe à la lente et irrésistible recrudescence de son désespoir.
L'avenir, jadis tout sourire, ne lui semble plus qu'un danger qu'il lui faut désormais éviter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

 

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.

Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,

Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme

Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

 

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre

Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots

Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

 

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,

Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,

La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2

au magma présent de l'écriture,


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

2

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

(FIN)

 

                                                                  P. MILIQUE

26/12/2013

TRAUMATISME ULTIME

Violée-002.jpg

 

 

TRAUMATISME ULTIME

 

C'est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l'improbable confident

A qui confine le malaise exacerbé de colère

Au cœur d'une horreur absolue aux arômes délétères.

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse de vivre qui fouaille sans cesse,

Et la traumatise, suffocante, d'une folle abomination.

 

Les murmures lointains d'une vie après cet outrage,

Définitivement gravé au marbre du tragique et de l'irréparable,

Lui impose la froideur écorchée et méthodique

Du destin au baume de futur qui organisera sa survie.

 

P. MILIQUE

25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

NIQUAB.jpg  

 

RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE