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30/07/2016

ZONE DE TURBULENCES

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ZONE DE TURBULENCES

 

La vie n'est décidément qu'une étrange zone de turbulences,

Un désordre suscité par l'omniprésence avérée

D'un cortège de souffrances et de malheurs cumulés.

 

Nous vivons dans un monde de folie,

Un monde de hantises et de pulsions secrètes,

De plaisanteries vaniteuses et de pitreries douteuses.

Nous sommes tellement aveuglés par un panel de nuances

Que l'on subit, tourmenté, au fil de leurs contradictions.

 

Il y a tellement de motivations saugrenues

Dans les infimes événements du quotidien.

 

Alors on erre le long des images intérieures

Animées d'un jeu fascinant et terrible,

Assujetti au malentendu permanent

Au déphasage chronique.

 

Il faut dire que les hommes sont mus parfois

Par de bien misérables passions,

Taraudés qu'ils sont sans cesse

Par un insidieux doute existentiel,

Et parce qu'ils refusent la tyrannie de la norme,

Ils ressassent jusqu'à la nausée

Le passage du temps, les occasions manquées

Ainsi que le souhait indéniable et obstiné

De réaliser enfin des choses remarquables.

Des choses insensées qui bousculeront

Peut-être, le cours de son existence.

 

Pour dissimuler leurs faiblesses?

Pour s'affranchir de leur médiocrité?

 

Et encore ne savent-ils rien du futur!...

 

P. MILIQUE

27/06/2016

NOSTALGIE INFERTILE

au  magma présent  de l'écriture,

 

NOSTALGIE INFERTILE



Acceptons cette évidence: cette loi-là est incontournable!

Il faut très universellement ajouter chaque année d'un temps
Qui, à force de réitération faut-il le dire, calme bien des ardeurs,
Et fait se dissoudre, dans le colimaçon oublieux des souvenirs,
La grâce pulpeuse de l'extrême mais trop éphémère jeunesse.

Il ne sert à rien cependant de se réfugier dans l'infertile nostalgie
Car il reste encore à vivre ce passé de demain qu'est aujourd'hui
Afin de s'accorder la plénitude possible d'un bonheur confortable.

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme et l'étonnante
Capacité à encourager l'espoir, caractéristique majeure de l'homme,
Et d'exalter l'avide curiosité qui, en marge du réel et de ses facticités,
Saura autoriser l'accès jusque-là réservé des émotions fondamentales.
Ainsi, l'omniprésente petite voix intérieure qui, dans la savante alchimie
Proposée au fil du possible et de l'imaginaire, dira les moments essentiels
Mer de la tranquillité sous la lune aptes à peupler le jardin de nos délices.

Acceptons-en la simple évidence: cette loi-là est incontournable
Qui donne libre cours à l'enluminure de nos émerveillements
Pour forcer l'amplitude jusqu'à atteindre le point d’équilibre,
Pour s'éprouver enfin en état d'épanouissement. Quand même.

P. MILIQUE

08/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 6

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

6

 

La générosité rend heureux donc, et possède cette vertu de porter à la connaissance l'omniprésence d'inégalités insupportables autour de soi.

Ainsi a-t-elle le pouvoir de rendre belle chaque main tendue en direction du besoin.

Elle semble capable de remettre les tumultueux ratés de la vie à l'endroit.

De fait, elle est  amour à autrui et grande dispensatrice de braises de bien-être grâce auxquelles tout redevient possible.

 

Être généreux, c'est s'accroître des bienfaits répandus.

La subtile beauté de cet acte tient à ce qu'il est gratuit, inestimable donc.

En cela, il n'est pas faux d'affirmer que le vrai généreux s'enrichit.

Et le voilà parvenu aux confins du don désintéressé, là où la vie des uns se révèle en fraternité avec celle des autres.

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2

au magma présent de l'écriture,


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

2

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

(FIN)

 

                                                                  P. MILIQUE

10/10/2013

ACCEPTER L'EPHEMERE

 

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.


Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?


Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?


P. MILIQUE

22/09/2012

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime et animale violence d'un désespoir humain.

 

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cete réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

 

 

P. MILIQUE