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20/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

2

J'aimerais savoir te dire ce qui sera ton demain avec les mots du quotidien:
Sans doute que t'apparaîtra bientôt la clairière comme nouveau lieu de vie.
Le moment sera venu de t'extirper de la grise routine ankylosant l'invisible.
Tu auras le sentiment jusqu'alors inconnu de vivre des jour de plénitude
Plus riches que ceux que l'existence murmure d'ordinaire au fil du quotidien.

Ce sera l'instant choisi dans lequel, l'esprit cadencé sur un rythme différent,
Tout, au sortir de l'ennui, se fera prodige pour arpenter le territoire nouveau:
Il ne restera qu'à effectuer les ajustements nécessaires pour t'y sentir adopté.

(FIN)

P. MILIQUE

23/07/2013

LE FILS

MON FILS.jpg

 

LE  FILS

 

Le fils traverse, énigmatique, la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Lasses conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Tandis que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher

De ce fils, personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté réelle de l'instant

Qui affirme avec force, la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un presque signe

L'adolescent s'éprouve, face à l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait être d'autres pulsions possibles sans elle.

 

Dès lors, il n'espère plus que de s'éclipser en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien de terrestre

Hormis peut-être cet ankylosant froid intérieur

Qui, au fil d'une lasse équivoque dans l'aube qui dérive,

Se change en douceur libératrice de ses ressacs furieux.

 

P.  MILIQUE

30/08/2012

LE FILS

LA MORT.jpeg

 

LE FILS

 

Le fils est présent sur la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Jusqu'à ce que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher peu à peu

De ce fils chéri et personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté de la réalité de l'instant

Qui affirme avec force la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme enfin d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un signe révélateur,

Il se confirme donc, dans l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait plus avoir de pulsions possible en son absence.

 

Dès lors, il n'espère plus que de pouvoir partir en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien d'inutilement terrestre

Hormis peut-être cet appréciable et ankylosant froid intérieur

Qui peu à peu, vaguement étonné, se change en douceur libératrice.

 

P. MILIQUE