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11/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
3

 

Bon d'accord, d'accord! Cesse de me harceler Greg. D'ailleurs je ne vois pas comment je pourrais faire pour refuser plus longtemps d'accéder à ta requête, vu le choix que tu me laisses. Alors écoute moi bien vieux, pour demain c'est oui. Tu es bien conscient que ce sera-là une grande première. Parce que je ne comptes pas réitérer vois-tu. Car enfin, perdre mon temps à une occupation aussi dérisoire... C'est tout de même un passe-temps très éloigné de mon mode de vie à moi, tu le sais bien.
Merci Edgardo. La dernière fois, c'est promis.

Il fait un temps superbe ce jour-là. Le soleil se pavane déjà au-delà de son mitan et, propriétaire exclusif du bleu azur qui est le sien, darde avec vigueur ses rayons flavescents. Seul un léger zéphyr apporte un peu de douceur à cet après-midi impétueux de fin de printemps. Le sentier tortueux qui fait cortège au sommet de la falaise laisse contempler une mer majestueuse et coruscante. Les deux amis marchent, conversant de manière volubile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

3

 

En recourant à quelques subterfuges facteurs d'apaisement, il ne supprime pas la souffrance mais il contribue à masquer, ou amortir, les douleurs serties d'ombre et de mélancolie qui nous hantent.

Peu nous chaut l'injustice de l'injonction car, même la vie nous meurtrit au motif qu'elle nous offre la certitude grandissante d'obstacles à venir progressivement vaincus.

Il est toutefois vrai que cette iniquité peut nous entraîner à errer en solitaire au cœur même des ténèbres.

Mais puisque nous sommes quelques-uns à n'y bien voir que dans le noir... Nous voilà tranquillisés, tout au moins autant que peut l'être un ivrogne qui titube... et le réfute.

Parce qu'il préfère se persuader que c'est le sol qui tangue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "AH! NKM"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "AH! NKM"

 

A.H.
Paris bonjour : oui on peut dire que c’est le jour, même si j’aime aussi Paris la nuit. Oui vous l’avez deviné H comme Hidalgo. Non, A ce n’est pas âne, l’animal, mais Anne l’animatrice qui prend soin de votre mal avec ses mots… oui, c’est l’hôpital qui se moque de la charité…

NKM.
Paris bonsoir. Oui c’est la nuit tous les chats sont gris pour les bruns, pour les brunes c’est fini, leur gestion médicalement assistée, on n’en veut plus de ces roses mal arrosées… avec elle, même l’air pur finit par devenir irrespirable. C’est leur idéologie qui est polluée, polluante, puante. Ils n’ont aucune vision d’avenir, mais seulement deux ou trois présupposés selon lesquels, au lieu de chercher à produire du miel, il vaut mieux songer à partager la merde… ce que je ne partage pas… cela va de soi!

A.H.
Paris, oui je l’entends avec sa voix et sa pensée hachée parce qu’elle n’a jamais vu plus loin que le bout de son nez. Moi, je vous le dis, en vérité, si la fausse blonde se retrouve aux affaires, les parisiens n’auront plus rien à faire, juste à compter les points marqués par d’autres qu’eux-mêmes et voir filer leur destin vers un paradis fiscal ou artificiel. Je suis la seule à garantir un lien sacré entre nature et société.

NKM.
Paris, de quoi est-ce qu’elle parle la négresse verte de peur, de ne pouvoir succéder à son père, qui a été un maire pour nous mais une mère pour elle… elle ne va tout de même pas faire passer sa cécité pour une cité idéale. Pédale dure, pédale douce qui veut tout recycler, et transformer notre vie parisienne en pistes cyclables, recyclables à l’infini. Paris ne croit plus aux lotions magiques. Paris a enfin de l’ambition.

A.H.
Paris, Salut, ne croyez surtout pas un traitre mot à son discours de petite bourgeoise qui se drape comme une bohémienne… c’est la droite bo-bo qui veut distribuer des croissants à un peuple qui réclame du pain, qui veut déshabiller François pour rhabiller Nicolas, qui a une larme à l’œil parce qu’il a raté son dernier métro et non parce qu’il a raté sa vie. C’est la plus belle pour aller danser, elle est résolue à fermer des restos du cœur et à ouvrir des boites de nuit.

NKM.

À paris : la laideur passe encore. Mais pas la médiocrité. Oui son altesse n’aime pas la bassesse, les petites pensées, les petites pesées. La plus belle ville du monde ne peut plus supporter d’avoir à sa tête des gens étriqués : sans vocation, sans passion et sans horizon. On ne peut pas enfouir sous terre une ville de lumières ni boucher ses artères avec des considérations terre à terre. Rendre Paris aux parisiens, aux parisiennes, je n’ai rien trouvé d’autre à faire pour m’acquitter de la plus noble tache que doit se fixer le maire de Paris.

16/07/2013

YVES BOMMENEL: RVB

 

Donnez-moi des couleurs,
Des sanguins bien saignants pour contrer la grisaille ;

Donnez-moi des couleurs,
Des pastels bien passés pour enchanter la merde ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour construire du rêve et oublier le reste ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour dépeindre le monde, enflammer l'arc-en-ciel et maquiller ma fuite ;

Donnez-moi des couleurs,
Des bombes aérosols pour se griser de fleurs et s'enivrer d'éther ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour dessiner la foudre et d'un seul coup, d'un seul, tracer son anagramme ;

Donnez-moi des couleurs,
Des pixels numériques dégoulinants de diodes ;

Donnez-moi des couleurs,
Des humeurs d'aquarelles, de grasses huiles de cobalt ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour enluminer ma nuit, éclairer mes détresses ;

Donnez-moi des couleurs,
Et fichez-moi la paix...

16/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 28/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

28/01/2013

20/05/2013

PAUL CELAN, " FRONCEE DE NUIT"

 

PAUL CELAN

" FRONCEE DE NUIT"

Lu par Yves GASC

 

Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.

 

Cette semaine, un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.

 

Prise de son : Pierre Minne

Montage : Sylvain Dangoise

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

Réalisation : Myron Meerson

12/03/2012

JE DENONCE 18

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce

Une certaine intelligentsia

Cul-culturelle

D'encenser sans discernement

La merde affirmée

De pseudos artistes

Inconnus et torturés.