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01/01/2016

COMBINAISON ALÉATOIRE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

6

 

La vie est un don qui nous offre la possibilité d'affirmer ce qu'on deviendra. Et, finir par découvrir qu'on l'aime, même alourdie de toutes ses inconnues, c'est toujours découvrir qu'on l'aimait déjà! Nous sommes donc libres d'être. Alors, vivons la vie sans entraves. Et attachons-nous à lui créer des synonymes avec, autant que faire se peut, la sérénité affichée de l'homme impassible.

 

La vie ne s'arrête pas à ce qui meurt. Elle fascine tout en nous échappant. Elle nous précède, puis nous dépasse, sans jamais prendre le temps de regarder en arrière. Elle a tellement à faire. On ne peut lui reprocher sa brièveté puisque, ce que nous savons de nous, nous ne le sommes plus car déjà séparés de nous-même. D'ailleurs, c'est bien parce qu'elle n'a jamais commencé, qu'elle s'applique à recommencer toujours.

 

C'est ainsi que, chaque pas effectué sur notre chemin terrestre nous mène, sans faillir, plus loin qu'on ne le croit, à la recherche d'un ciel de partage disponible au tréfonds de l'univers.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/06/2015

UN AMOUR INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR INFINI

Le présent proclame avec ardeur leur amour réciproque,
Amour nourri d'infinie tendresse et de générosité radieuse.

La vie saturé de variations transies se rêve d'un coup autre.
Dès lors il ne reste plus qu'à tout mettre en œuvre pour extraire
Le savoureux miel dont l'essentiel se veut, tout de même, terrestre.

Heureux et ivres d'un bonheur aux fragrances d'inespéré,
Ils s'abandonnent, absorbés dans la contemplation émerveillée
D'un horizon magique qu'ils pressentent doté d'attributs
Débordants d'échanges séduisants aux trajectoires idéales.

Se fait entendre en eux une belle musique aux notes justes.
Pardonnez alors leur félicité singulière à l'avoir reconnue.

P. MILIQUE

21/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

1



L'impensable né des contingences terrestres
A ruiné le crédit éprouvé envers la sincérité
Et entraîner des effluves de scepticisme
Sur ses relations avec le monde extérieur.
Dans l'urgence du présent accentue le retrait,
C'est dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.

On peut écrire, enthousiasme futile,
A la lumière de formules balzaciennes
Quand chaque éclaircissement apparent
Complique davantage les faits en cours.
Texte quelquefois profond et touchant
Qui joue de la comparaison sans vergogne.
Lyrisme grave, impétrant et désenchanté,
Inspiration hermétique au rythme saccadé
Lestée de phrases étranges et mal définies.

Ce ne sont que péripéties sans coup de théâtre
Dont on ne peut émerger qu'agacé et séduit
Quand, à baigner sans retenue dans le cliché,
On glisse sans ménagement dans la caricature.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ""

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ"

10/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

09/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

08/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

06/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

04/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "NICOLAS SARKOZY"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"NICOLAS SARKOZY"

23/07/2013

LE FILS

MON FILS.jpg

 

LE  FILS

 

Le fils traverse, énigmatique, la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Lasses conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Tandis que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher

De ce fils, personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté réelle de l'instant

Qui affirme avec force, la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un presque signe

L'adolescent s'éprouve, face à l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait être d'autres pulsions possibles sans elle.

 

Dès lors, il n'espère plus que de s'éclipser en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien de terrestre

Hormis peut-être cet ankylosant froid intérieur

Qui, au fil d'une lasse équivoque dans l'aube qui dérive,

Se change en douceur libératrice de ses ressacs furieux.

 

P.  MILIQUE

16/07/2013

LE SOUVENIR

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LE SOUVENIR 

 

Le souvenir est la seule matérialité terrestre avérée

Formalisant ceux qui, auprès de nous, ne sont plus !

 

Il est l’ultime et salvateur bouffée d’oxygène

Qui desserre l’étreinte dans l’absence qui vacille.

 

Tout comme il s’affirme, dans la chair même

D’une séparation de corps à jamais incomprise,

Tel le souffle irréductible qui suscite de braises

La minuscule lanterne de la prochaine rencontre.

 

P. MILIQUE

28/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 28/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

28/06/2013