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22/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "NEGRO SPIRITUEL"

 

LUDOVIC JANVIER

"NEGRO SPIRITUEL"

 

Lu par Hervé PIERRE

Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987.

 

Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987

 

Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

 

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

 

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

 

Respirer mis à part

le plus clair de ta vie

passe à chercher les mots

qui diront comme ils peuvent

le plus clair de ta vie

respirer mis à part

 

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

Réalisation: Marguerite GATEAU

21/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "TENTATIVE"

 

LUDOVIC JANVIER

"TENTATIVE"

 

Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Extrait de La mer à boire

Gallimard, 1987

 


 

Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

 

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

 

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

 

 

Respirer mis à part

 

le plus clair de ta vie

 

passe à chercher les mots

 

qui diront comme ils peuvent

 

le plus clair de ta vie

 

respirer mis à part

 

 

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

 

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

 

Réalisation: Marguerite GATEAU

12/12/2012

PEUR MONSTRE: Autoportrait en Lycanthrope « Je n'ai jamais embrassé de fille »

 

PEUR MONSTRE
Autoportrait en Lycanthrope
« Je n'ai jamais embrassé de fille »

(9’57’’)

 

A 23 ans, il n'a jamais embrassé une fille. Solitaire et complexé, il écrit des histoires de monstres, de viols et de morsures. Portrait dérangeant d'un jeune homme rangé.


Enregistrements : septembre 12
MIse en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Cerise Maréchaud

03/09/2012

ABSTRAITE DÉRAISON

MAGMA.jpg

 

ABSTRAITE DÉRAISON

 

 

Voilà l'incompressible temps à nouveau aboli,

Lourd de ces monstres qu'il croyait engloutis

Dans la précarité d'une raison suspendue

Pouvant à chaque instant tout compromettre.

 

Plongée absolue dans l'abstraite déraison

Qui modifie l'irrationnel d'un comportement

En lui fournissant des réponses supportables

Sur les bords respectifs de chaque aspect de vie.

 

Voie alternative et source d'engouements répétés

Qui, dans le magma doré d'une réclusion magnifique,

Le transforme en un courant d'air volatil

Porteur d'odes obsessionnelles et lumineuses

Lui enjoignant de ne jamais cesser de sourire à demain.

 

 

P. MILIQUE

26/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: LES MONSTRES

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .



Les MONSTRES


Ils n’auront épargné ni les fleurs de l’enfance
Ni les nuits de ferveur, ni les mois de piété …
Ni la douleur des hommes, des femmes sans défenses,
Les monstres dépourvus de toute humanité….

 

Les hordes de barbares répugnant d’insolence
Sans foi ni loi sévissent en toute impunité,
Ils ont pour seul langage celui de la violence
Passe droit préservant leur vile immunité…

 

D’où viennent ces fantômes de la mort, ces vampires,
Que le diable lui-même ne saurait parrainer ! ?
Toute cette haine qui les tient sous son empire
Dans quelle nauséabonde matrice est-elle née ?

Comment trouver les mots pour décrire ton supplice
Patrie mutilée de plaies inaltérables ?
La voie vers la lumière pavée de sacrifices
Est un chemin de croix qui semble interminable

05/02/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 13

 

 

Pierre DESPROGES

 

Sachons reconnaître un centaure d'un percheron 

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 09/02/1984 - 01min37s