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01/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

5

 

Sans discontinuer, dans l'assidu éreintant des naufragés latents, il s'inscrit sans faiblir du côté d'un certain enthousiasme de vie.

Et c'est bien à son aptitude à tolérer le réel jusque dans ses infamies, que l'humour, libéré par nature de l'obligation d'être libre, tient la souffrance à distance et détermine en présents les espoirs en devenir.

 

Si l'humour semble parfois parler au soleil avec quelque insolence, il faut tout de même prendre garde qu'elle ne soit pas que cela! Qu'elle n'en soit pas l'expression récurrente.

Car l'insolence, qui est en quelque sorte une manière d'impertinence dépourvue d'esprit, n'est pas toujours à même d'être drôle. En revanche le drôle l'est souvent lorsqu'il reste contenu dans des limites qui n'existent pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/02/2014

J'ACCUSE 39

J'ACCUSE.jpeg

 

J'ACCUSE

39

 

J'accuse l'Homme

D'être cet être

Stupide et borné

Qui s'acharne à ne pas comprendre

Que le meilleur du monde

Est désormais derrière lui.

02/12/2013

J'ACCUSE 37

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De n'être pas encore parvenu

Avec l'insolente liberté

Qui devrait être sienne

A modifier significativement

L'intangible cours

Des siècles et des saisons.

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRIVAIN MAUDIT.jpg 

Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

21/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: LOUISE MICHEL A M.STOCK LE 16 SEPTEMBRE 1899

 

LA BOÎTE A LETTRES

LOUISE MICHEL A M.STOCK

LE 16 SEPTEMBRE 1899

20/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: EDITH PIAF A LOUIS GERARDIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

  ÉDITH PIAF

A

LOUIS GERARDIN

19/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: CHARLOTTE CORDAY AU COMITE DE SÛRETE GENERAL

 

LA BOÎTE A LETTRES

CHARLOTTE CORDAY AU COMITÉ DE SURETÉ GÉNÉRALE

16/08/2013

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

TEMPS QUI PASSE.jpg 

La montre enregistre les battements de mon cœur.
Une pulsion stupide accélère le rythme de ma vie.
Mon destin se termine aux confins de l'horizon.
Marcel PELTIER
(Artiste connu et reconnu)
 
 

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

Profondeur des gouffres aux heures impossibles de la nuit

A toucher les marges de la folie du bout des doigts.

 

Accepter la tenaille-solitude de l'écrit

Qui trace le calme autant que les éclats

Maudits autant que fascinants.

 

La normalité serait presque acceptée

A revenir déçue de tant d'illusions.

Mettre un point final à cette histoire

Qui ne pouvait s'étirer davantage.

Et c'est comme si cela s'était toujours su...

 

Alors, scruter l'insolence du temps

Dans la souplesse infinie d'un bleu profond

Avant que le ciel froissé, ne se dépigmente.

 

P. MILIQUE

30/07/2013

L’INDIFFÉRENCE

au magma present de l'ecriture

 

L’INDIFFÉRENCE

 

C'est une erreur de la nature,

En équilibre instable et dérisoire

Sur le fil tendu de l'obscur désastre.

 

De là-haut, il observe

Avec un mépris dédaigneux et ostentatoire,

Le point fixe et douloureux

De plaisirs malfaisants et mortellement tristes,

Jusqu'à se complaire avec effronterie

Dans l'évocation confuse et probable

D'une rupture de communication

Qui lui procurera, délicieuse,

L'euphorie démesurée de l'indifférence.

 

L'indifférence, concentré orgasmique d'insolence!

 

P. MILIQUE

26/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

 

LA PARISIENNE LIBEREE

" Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


On ne demande jamais les fadettes
On fait des vérifications
Pour être complètement honnête
Il y a peut-être eu des exceptions

D’accord on épluche les fadettes
Mais pas le contenu des SMS
C’est comme ça qu’on fait nos enquêtes
Mais là c’est sorti dans la presse

On a bien demandé les contenus
Mais on ne les a pas obtenus
Vous admettrez que c’est une nuance
Qui a tout de même son importance

Pourquoi prévenir la Commission ?
On n’a mis personne sur écoute
C’est peut-être une obligation
Mais du moment qu’on n’y voie goutte

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a eu des gens écoutés
C’était jamais des gazetiers
Encore qu’il peut évidemment
Y avoir eu quelques accidents

On l’a écouté pour être sûr
On n’a pas pris son disque dur
De vous à moi vous conviendrez
Que celui-ci l’avait cherché

Pour toutes les autres rédactions
C’était une simple précaution
Vous savez bien que les journaleux
Ont tendance à parler entre eux

Jamais on n’a mis de filocheur
Derrière des investigateurs
On les a suivis au pas de course
Simplement pour connaître leurs sources

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a des officines privées
Elles ont agi de leur plein gré
A moins que votre enquête judiciaire
N’arrive à prouver le contraire

On a fait quelques siphonnages
Mais jamais de cambriolage
Les barbouzeries c’est pas notre style
Même si parfois c’est bien utile

Oui c’était une idée à moi
Et je l’assume pleinement
Je n’ai pas vraiment eu le choix
C’était classé Très Très Urgent

Les ordres de mes supérieurs
Me sont parvenus oralement
Et j’ai bien regretté d’ailleurs
D’avoir pas fait d’enregistrement

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

Je vous garantis Madame le Juge
Que ça ne vient pas du Ministère
Ou alors c’est un subterfuge,
Rien n’est exclu dans cette affaire

Et s’il y a eu commandement
Ça ne venait pas du Château
A moins, bien sûr, que le Président
Ne se soit mis à lire les journaux…

[citations B. Hortefeux / C. Guéant / F. Péchenard]

 

24/03/2013

JEAN COCTEAU : « Hommage à Pouchkine »

 

JEAN COCTEAU 

« Hommage à Pouchkine »

Lu par Christian Gonon

 

Poème extrait de Clair-Obscur (Editions du Rocher)

Choix de Baptiste Guiton

 

Prise de son, montage, mixage : Olivier Dupré, Aveline Carmoi

Assistante à la Réalisation : Marie Plaçais

Réalisation : Marguerite Gateau

15/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

07.02.2013