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02/08/2017

EFFLEUREMENT INSISTANT

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLEUREMENT INSISTANT

 

Ange appliquons-nous, ensemble, a jouir

Pleinement ce temps qui nous est mesuré!

 

Le soleil de notre amour, orne les belles choses.
Partageons-les toutes en les pratiquant à deux.

 

Il y a l'évidence extatique bonheur d'être nous.

Il y a tout cet amour, toute cette folle générosité.

Il y a tout ce qui se développe à fleur de nous.

Il y a tous ces jours délestés où il fait agréable

Et au cœur desquels nos rires nous rapprochent.

Il y a ce chemin emprunté qui conduit au soleil

De l'amour rutilant. A celui de notre amour donc.

Il y a se poser, en vis à vis, sur le banc d'un square.

Il y a nos mains nouées pour flâner entre les arbres.

Il y a ces longues contemplations avides d'abondances

Et cet horizon en attente qui parfois au loin s'embrase,

Et les lueurs incendiaires du couchant qui s'épanchent

En crête d'une Ardèche en réponse au Vercors opposé.

Il y a ces matins de fraîcheur, doux au corps et à l'esprit.

Il y a ce triomphal chatoiement, cette splendide nature,

Si belle, si séduisante, et amplifiée par ta seule présence.

Il y a l'ingénuité douce et moelleuse du vent complice,

La caresse bleue du ciel et l'ardente morsure du soleil.

Il y a le temps qui vit l'étreinte insistante de nos doigts.

 

Amour, ce sont des souvenirs qui se régénèrent actuels.

Comment ne pas se les approprier et se les partager

Alors même que nos deux cœurs en fusion débattent

A tout rythme la cadence effrénée d'un amour infini.

 

P. MILIQUE

13/10/2016

IL FAIT SEREIN

au magma présent de l'écriture,

 

IL FAIT SEREIN



Chacun de nous produit ses propres pensées.
A nous de les considérer comme telles et de naviguer
Au plus près de ses sentiments, de ses émotions.

Comment ne pas exhausser la spécificité précise
Et touchante de ce qui parfois s'écrit au quotidien
Prenant vie dans l'aisance, la fluidité, la limpidité?

De son âme s'échappe une écriture douce et claire
Qui murmure, s'émerveille et ne désespère jamais.
Une écriture qui sait rendre les choses plus faciles,
Une qui prend l'exacte mesure de nos folies latentes.

Et de cet inconnaissable qui nous fragmente.
Une vivacité toute pétillante d'étincelles génère
Une nouvelle énergie et en révèle le beau occulté.

A la lire assidûment, il fait tellement plus serein.


P. MILIQUE

15/02/2013

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

 

 

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

Choses vues 

04/04/1968 - 51min01s

 

La comtesse de PANGE, née en 1888 a vécu à la Belle époque dans un monde de délectation disparu dans le bouleversement de la première guerre mondiale. Robert GALLEY, né en1921, est un ancien résistant, compagnon de la Libération, ingénieur, qui, lui, vit dans un monde d'action et d'accomplissement. S'ils appartiennent à des siècles différents, la comtesse de PANGE et Robert GALLEY ont en commun le détachement, la grâce, et le sentiment que la vie prend sa signification par le regard qu'on porte sur elle. Entretiens successifs avec ces deux personnalités : la comtesse de PANGE qui se penche sur son passé sans tristesse, puis Robert GALLEY qui évoque son avenir. Les propos sont illustrés par des photographies et des images d'archives, des documents iconographiques et des extraits de reportages.- Rencontre avec la comtesse Jean de PANGE, née Pauline de Broglie, le 6 février 1888 dans une maison rue de la Boétie. Son père a été associé à la naissance de la 3ème République, ses frères furent prix Nobel et académicien. Elle raconte le Paris de son enfance avec ses voitures à cheval, ses parcs et ses pavés. Elle remarque que la noblesse n'avait aucune conscience de la misère des domestiques et des nourrices. Elle évoque la condition féminine en déplorant l'absence d'éducation des jeunes filles; donne des exemples du train de vie de sa famille, parle du faste des diners, des fêtes de Chaumont, des bals ... Elle se souvient des personnalités qu'elle a fréquentées : Paul DEROULEDE, Maurice BARRES, Marcel PROUST, la comtesse GREFFULHE, Hubert LYAUTEY. Enfin, elle rappelle l'influence des articles dans les journaux du début su siècle et dit ne pas regretter cette " (belle) époque pleine de morgue". - Rencontre avec Robert GALLEY qui revient sur les étapes importantes de sa carrière. Il explique son engagement dans la France Libre à 19 ans en tant que 2ème classe en 1940, ses études après la fin de la guerre à l'école Centrale, et ses débuts dans la carrière d'ingénieur de production et d'ingénieur d'études. Il raconte la construction d'une raffinerie à Petitjean au Maroc, la mise en oeuvre de l'usine de plutonium de Marcoule en 1955 destinée à la fabrication de la bombe atomique. Il se remémore son implication dès 1958 dans la conception et la construction de l'usine de Pierrelatte, puis ses responsabilités étatiques dans le domaine de l'informatique. Il souligne la nécessité de se réaliser dans un métier passionnant et la vertu de l'opiniâtreté, avoue sa passion pour les sciences naturelles. Ses propos sont entrecoupés par le témoignage de Jean VOLVEY qui fut son lieutenant pendant la guerre.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Rivière, Frédéric

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Jacob, Patrick

 

Galley, Robert ; Volvey, Jean ; Pange, Pauline de