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13/10/2016

IL FAIT SEREIN

au magma présent de l'écriture,

 

IL FAIT SEREIN



Chacun de nous produit ses propres pensées.
A nous de les considérer comme telles et de naviguer
Au plus près de ses sentiments, de ses émotions.

Comment ne pas exhausser la spécificité précise
Et touchante de ce qui parfois s'écrit au quotidien
Prenant vie dans l'aisance, la fluidité, la limpidité?

De son âme s'échappe une écriture douce et claire
Qui murmure, s'émerveille et ne désespère jamais.
Une écriture qui sait rendre les choses plus faciles,
Une qui prend l'exacte mesure de nos folies latentes.

Et de cet inconnaissable qui nous fragmente.
Une vivacité toute pétillante d'étincelles génère
Une nouvelle énergie et en révèle le beau occulté.

A la lire assidûment, il fait tellement plus serein.


P. MILIQUE

25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

NIQUAB.jpg  

 

RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE


02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

l'homme de ta vie.jpg

 

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE

05/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

5


Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,

Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …

Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille

A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,

Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,

Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :

Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,

Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble

Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?

 

As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?

(FIN)

 

 

P. MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

RAI DE LUMIERE.jpeg

 

LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE

12/12/2012

LE VENDEE GLOBE: "DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON"

 

DOSSIER: LES 110 JOURS D'UN SOLITAIRE, LOÏCK PEYRON

Thalassa: Le Magazine de la Mer

23/

Loïck PEYRON, arrivé second dans la course au large en solitaire et sans escales, le Vendée Globe Challenge, a filmé son aventure grâce à l'installation vidéo qu'il avait à bord et au montage en séquences qu'il a rapporté. Le 7 décembre 1989: Proue du bateau navigant sur mer calme. Loïck PEYRON dans son cockpit, jure parce qu'il n'a pas de vent. Commentaire sur la pause-café et le plaisir de la cigarette. Le pont du bateau par vent arrière. EQUATEUR: coucher de soleil. Loïck PEYRON sur le pont du bateau à contre jour. Le pont de nuit. "Lada Poch" navigant lentement. Le 28 décembre : le navigateur sur le pont. Le bateau, grand voile affalée, roulant. Le voilier par gros temps. Peyron découragé, devant son poste technique, précise qu'il a un bout dans le safran et un panneau solaire arraché, puis en communication avec un autre navigateur, il annonce que POUPON a déclenché une balise de détresse et qu'il va se détourner. "Philou": Bateau navigant par grosse mer sous plusieurs ris. Loïck PEYRON sort de sa cabine. Au loin le bateau de POUPON couché. Loic se rapprochant du bateau naufragé. POUPON sur la coque de son bateau. Communication entre les deux navigateurs. POUPON explique: "une déferlante m'a retourné et je suis là depuis plus de 24H". Ils discutent des manoeuvres à entreprendre. POUPON sur sa coque. "Lada Poch" roulant sur la mer. Loïck PEYRON manoeuvre pour se rapprocher de POUPON qui lui lance un bout. Il remorque "Fleury Michon" pour le mettre dans le vent. Le bateau se redresse, baume arrachée, voiles déchiquetées. Loïck PEYRON s'éloigne après les remerciements de POUPON. Au Nouvel An, le navigateur dans son carré avec une cagoule sur la tête souhaite la bonne année. Il parle du canard à l'orange qu'il va manger et montre un sac de cadeaux qu'il a reçu avant son départ. Voilure éclairée de nuit. GRAND SUD: Loïck PEYRON sur le pont de son bateau par gros temps, vague recouvrant le pont. Loïck PEYRON annonce qu'il est papa depuis hier d'une petite Marie-Kerguelen et accroche un mobile musical pour berceau dans la cabine. Les CINQUANTIEMES HURLANTS: "Lada Poch" navigant par grosse mer et gîtant fortement. Commentaire de Loïck PEYRON " une vague a cassé la bulle, le pilote ne marche pas. Ce n'est pas drôle". Le SOIXANTE ET UNIÈME GLACIAL. Le navigateur raconte: "je viens d'avoir la trouille de ma vie, 3 icebergs. Je suis obligé de rester dehors toute la nuit". Un iceberg le long du bateau, un autre devant. DEGATS A BORD. Les avaries: réparations de fortune sur bastaques, poulies éclatées un peu partout, panneaux solaires et éoliennes arrachées des deux cotés, tube de bastingage sectionné à la base, réparation sur tengon. LE HORN: le voilier navigant par grosse mer avec le cap Horn au loin. Le 15 mars 1990 : Loïck entend à la radio l'annonce de l'arrivée de Titouan LAMAZOU. Il dit au revoir. "Lada Poch" près de l'arrivée.

 

Production

 

Communicore , France Régions 3

Générique

 

Peyron, Loïck

 

Peyron, Loïck

 

 

23/06/2012

JE ME REPROCHE 21

 

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

D'être devenu ce voyageur solitaire

Qui rebrousse chemin dès que,

Naviguant sur d'autres rivières

Et d'autres fleuves venant d'un autre monde,

Surgit le mystère épais

D'une évidence qui n'est plus.