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02/08/2017

EFFLEUREMENT INSISTANT

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLEUREMENT INSISTANT

 

Ange appliquons-nous, ensemble, a jouir

Pleinement ce temps qui nous est mesuré!

 

Le soleil de notre amour, orne les belles choses.
Partageons-les toutes en les pratiquant à deux.

 

Il y a l'évidence extatique bonheur d'être nous.

Il y a tout cet amour, toute cette folle générosité.

Il y a tout ce qui se développe à fleur de nous.

Il y a tous ces jours délestés où il fait agréable

Et au cœur desquels nos rires nous rapprochent.

Il y a ce chemin emprunté qui conduit au soleil

De l'amour rutilant. A celui de notre amour donc.

Il y a se poser, en vis à vis, sur le banc d'un square.

Il y a nos mains nouées pour flâner entre les arbres.

Il y a ces longues contemplations avides d'abondances

Et cet horizon en attente qui parfois au loin s'embrase,

Et les lueurs incendiaires du couchant qui s'épanchent

En crête d'une Ardèche en réponse au Vercors opposé.

Il y a ces matins de fraîcheur, doux au corps et à l'esprit.

Il y a ce triomphal chatoiement, cette splendide nature,

Si belle, si séduisante, et amplifiée par ta seule présence.

Il y a l'ingénuité douce et moelleuse du vent complice,

La caresse bleue du ciel et l'ardente morsure du soleil.

Il y a le temps qui vit l'étreinte insistante de nos doigts.

 

Amour, ce sont des souvenirs qui se régénèrent actuels.

Comment ne pas se les approprier et se les partager

Alors même que nos deux cœurs en fusion débattent

A tout rythme la cadence effrénée d'un amour infini.

 

P. MILIQUE

20/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 17

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

17

 

C'est à dire... C'est difficile à... C'est qu'il s'agit tout de même d'un sujet un peu délicat à aborder... Tu comprends?


Pas vraiment non!

Écoute, jamais encore il n'y a eu de tabous dans nos échanges que je sache!

Pourquoi y en aurait-il maintenant?

Alors vas-y, exprimes-toi comme tu le souhaites. De plus, je m'autorise à te le rappeler le sphinx, jusqu'à preuve du contraire, c'est moi. Me taire, même si ça peux te surprendre, je sais faire. Tout comme je saurai te dissuader de persister à tenir des propos qui outrepasseraient la limite de ce que je suis disposé à entendre. Je t'écoute...


Merci pour l'avertissement! Et bien... C'est au sujet des tempêtes qui, fréquemment, tourment ta bienfaitrice. Le tumulte inévitable de son dernier amour, malheureusement déçu, provoque encore tant turbulences...


Ah c'est ça!

Alors tu peux libérer ta parole, la laisser couler selon ton gré. Cela fait bien longtemps qu'elle me dit tout! Depuis mon irruption dans sa vie, je suis, et tu n'a pas été sans t'en rendre compte par toi-même, un peu comme son confident privilégié. En tout cas, le plus immédiatement accessible en cas de besoin. Et il se trouve que, sur ce sujet précis, elle s'est beaucoup confiée à moi c'est vrai.

(A SUITE...)

 

P. MILIQUE

22/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

5

Le temps densifie le flou où se terrent les souvenirs, et s'applique à corrompre des pans entiers de mémoire, permettant ainsi l'obscène réalité du pire. L'heure est désormais venue de se porter davantage dans l'inusable regret d'un monde en voie d'extinction. Avertis de cette approche, nous intimons, abasourdis, au temps de ne plus faire se lever que des aubes embrasées avant qu'il ne soit trop tard. Celui-ci, espiègle et complice, maquille soudain le soleil de chacun pour faire croire qu'il brille autant qu'avant. Tout cela n'est qu'artifice et poudre au cœur,  car il n'en est rien bien sûr. On a beau se débattre avec frénésie face à cette formulation de l'avenir décidément trop complexe, nous ne pouvons rien faire pour juguler cette extraction de vie lente et quasi minérale du temps. Et, comme un ultime pied de nez à la vie qui maintenant s'égare, s'installe un douloureux consentement. La grande peur, accablante dans chaque fibre à vif de notre chair, se profile l'horrible défaite qu'est de mourir avant d'en avoir terminé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/09/2014

A L'INSTAR DE L'AMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'INSTAR DE L'AMOUR

2

 

Une souffrance exaltée le précède de peu :

Et si le bonheur n'était que la promesse travestie du malheur ?

 

Une fois surmonté le néant inhérent à la vie de chacun,

Il convient de contourner les obstacles qui ajournent le bonheur

En remplaçant le malheur latent d'être heureux

Par l'espoir légitime d'y parvenir un jour.

Au final, le perpétuelle quête de cet état fugace

Ne sera pas parvenue à faire abandonner

La grandeur simple du plaisir d'exister.

 

Donc, l'expérience du bonheur trouvé

Est inséparable de la crainte de le perdre.

Ce qui fait de chaque homme heureux... un homme averti.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

07/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/02/2014

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

émouvant,tenir,d

AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

08/04/2013

HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "

   (5/5)

 

 

« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Lu par Michel FAVORY

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 


Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

09/03/2013

LOUIS ARAGON : " DISCOURS DE L'IMAGINATION "

 

LOUIS ARAGON : DISCOURS DE L'IMAGINATION 

 
 

Lu par Nicolas Lormeau

 

Poème issu du receuil Le paysan de Paris (Gallimard, 1926)

 

L’Inquisition s’éloigne à présent, dans la forme qui a sévi depuis les années trente, et le droit d’inventaire répand enfin ses exigences, jusque dans un public jadis facilement subjugué par les statues parlantes de la plus grande entreprise de mensonge du XXème siècle.

Louis Aragon vécut, illustra dans son existence et dans son action le passage de la révolte à la contre-révolution. Longtemps après les derniers crimes de Staline, la figure d’Aragon fut protégée par un chœur officiel reprenant à l’envi ses complaintes. Le mythe de l’amour d’Elsa, œil acéré de Moscou dès 1930, fournit le halo destiné à masquer bien des réalités gênantes. On fit soigneusement oublier au public « l’Ode au Guépéou », proférée tandis que les agents de Staline exécutaient les révolutionnaires d’Espagne et d’ailleurs.

Mais le temps a passé, et « les grandes figures sont tombées », comme l’écrivit André Breton. Il faut redécouvrir celui qui fit preuve de tant de liberté, du « Mouvement Perpétuel » au « Paysan de Paris », de Dada à la Révolution Surréaliste. Ce choix de poèmes et de proses poétiques s’interrompt au moment des reniements, en 1930. Il tente de rendre compte de ce talent mêlé à tant d’invention, avant que cette dernière ne succombe aux engagements de commande, aux poses et aux palinodies. Il y passe un vent de liberté qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

Extraits choisis par Michel Sidoroff

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Réalisation : Michel Sidoroff

20/06/2012

Interview d'Eric Von STROHEIM par Simone DUBREUILH

Interview d'Eric Von STROHEIM par Simone DUBREUILH

07min24s

Simone DUBREUILH interviewe le cinéaste Erich Von STROHEIM à l'occasion de la fondation de la cinémathèque de Lausanne. STROHEIM parle des conditions dans lesquelles il a tourné "Les Rapaces" en 1923. ses projets : "La Nuit de la Saint Jean". Avertissement : la qualité de cet enregistrement, bien que moyenne, reste audible.

Générique

Dubreuilh, Simone
Stroheim, Erich von
 

13/06/2012

Arrivée de Mary PICKFORD en France

Arrivée de Mary PICKFORD en France

04min11s


Reportage de Madeleine BLOMET à l'aéroport d'Orly, à la rencontre de la star du cinéma muet Mary PICKFORD, compagne de Douglas FAIRBANK, et créatrice aux côtés de Charles CHAPLIN et D.W. GRIFFFITH de la United Artists. L'interview se fait en français. Mary PICKFORD évoque ses projets de visite aux grands couturiers. Elle donne quelques nouvelles privées de Charlie Chaplin, puis parle d'un projet de film en Amérique. Elle dit aimer la France. Avertissement : Ce document est de qualité moyenne, mais reste audible.


Générique

Blomet, Madeleine
Pickford, Mary

09/05/2012

Déclaration de Léon BLUM: La victoire du Front populaire

 

Déclaration de Léon BLUM: La victoire du Front populaire

 

Discours de Léon BLUM prononcé à Narbonne le 14 juillet 1936. Il s'y exprime sur la victoire du Front populaire en mai 1936. Cette victoire est celle des travailleurs et des républicains ; il rappelle comment les travailleurs ont fondé trois fois la république au fil de l'histoire de France, et leur attachement égal à la patrie. Il explique que le Front populaire défendra la République, pour préserver la tradition révolutionnaire. (peu audible) Avertissement : Ce document enregistré de 1936 enregistré en public est de qualité médiocre, mais reste audible.