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12/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

3

 

Il se sent en colère, furieux oui, mais aussi pitoyable parce que trop diminué.

Il ne peut qu'accuser le coup de cet échec qui le ronge, intolérable.

Il ne peut qu'en prendre note.

Il ne peut que subir.

 

C'est ainsi donc: il subit, avec violence, le contrecoup des lendemains qui déchantent.

Il réside dans un mal-être permanent, exclusif.

Celui d'un homme épuisé qui ne comprend plus rien à ce qu'il lui arrive.
Qui s'interroge, hébété, sur son incapacité chronique à emprunter le véhicule qui lui permettrait de suivre docilement le chemin stipulé par les rails de la vie.

La tragédie du quotidien s'amplifie, hors-norme.

Le laissant avec le regard vide, exténué, de celui que le sommeil ne visite plus jamais.

Son existence se révèle désormais gravement altérée par le manque.

Un manque ostentatoire.

Jusqu'à être dangereux.

A ce moment-là, seul le fatalisme peut l'habiter.

Pour cette raison, il y règne en maître.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

4

J'aimerais tant n'avoir à combler de mes seuls mots,
Que les insatiables excavations et les puits sans mémoire,
Arpenter les champs herbus et les plages du plaisir d'écrire.


Au lieu de ça, par la seule cause de ces simulacres d'humains,
La haine qui monte en moi me jette sur des routes inconnues
Qui fusent hors de mes pensées, de celles qui conduisent
Aux attitudes négatives qu'il faudrait ne jamais adopter.

En fuyant ces sinistres-là, je sais parfaitement ce que je fuis.
Sur l'échelle de l'humanité, je fuis le vide sidéral du néant.
Je fuis la barbarie trop présente que je prétendais ignorer.


Haine, je te hais!

(FIN)

P. MILIQUE

23/03/2014

L'AMOUR, C'EST COMME...

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMOUR, C'EST COMME...


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE

21/01/2014

ILS ONT PENSE POUR NOUS 33

PENSEUR.jpeg

 

"La religion,

Comme le pensait Freud,

Est un délire.

Rien n'affecte le délire.

La réalité reste sans prise sur lui.

Répétons-le:

Toute religion est un délire,

Et un délire d'enfant apeuré.

 

(Patrick DECLERCK

Écrivain)

12/01/2014

HOMOPARENTALITÉ ET PERVERSION DES INSTITUTIONS FRANÇAISES

 

HOMOPARENTALITÉ

ET PERVERSION

DES INSTITUTIONS

FRANÇAISES

11/09/2013

DANS LE MÊME BAIN SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS « ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »

 

DANS LE MÊME BAIN
SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS

(3’23’’)
« ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »


Une embrouille avec des skins sous champis, c'était la France des années 80. Des retrouvailles à la piscine, c'est la France molle de 2013. Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume ad hoc pour raconter la zone et les bons moments. Extrait de son recueil "Les rois du rock" aux éditions Libertalia.


Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

27/05/2013

L’ORFÈVRE DÉSENCHANTÉ

au magma present de l'ecriture,

 

L’ORFÈVRE  DÉSENCHANTÉ 

 

Un avaleur de mots ce jongleur poète?

 

Non! Plutôt un passeur patient et inspiré,

Un joaillier expert dans l'art de l'offrande

De ces pierres précieuses devenues collier.

 

Et le voilà visionnaire désabusé, déjà confronté

A la perte précoce de ses illusions gorgées d'ivresse.

 

P. MILIQUE

21/10/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "EVITONS UNE MORT GROTESQUE AU COEUR DE L'AUTOMNE".

 

EVITONS UNE MORT GROTESQUE AU COEUR DE L'AUTOMNE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède 

03/03/1983 - 01min31s

 

Afin d'éviter une mort grotesque nous ne devons "jamais aller nous promener dans les bois sans un con à champignons".


 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

06/07/2012

L'AMOUR C'EST COMME....

CHAMPIGNON.jpeg

 

 

L'AMOUR C'EST COMME....


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE