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10/05/2017

ULTIME DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

 

 

ULTIME DÉCADENCE

 

Douleur continue d'une passion à l'abandon

Dans la révélation d'un désespoir oppressant.

 

La folie guette et rôde, tapie dans les alentours.

 

Dès lors s'exhibe, obscène,

La tentation de l'impossible,

Désirable jusqu'à l'obsession,

Jusqu'à la déchéance assassine.

 

P. MILIQUE

03/02/2014

THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 47 - 51 - 52 - 57

 

THIERRY METZ

 

"L'HOMME QUI PENCHE"

 

 

POÈMES 47 - 51 - 52 - 57

 

 

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

 

 

Références:

 

 

In L’homme qui penche

 

 

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

 

 

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

 

 

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)

 

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

21/11/2013

CETTE NUIT-LA ENCORE...

 

lumiere-naturelle.jpg



CETTE NUIT-LA ENCORE...


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

02/11/2012

HUMANITÉ QUELCONQUE

VERRE CASSE.jpeg

 

HUMANITÉ QUELCONQUE

 

Le temps paraît figé dans des phases indécises

Qui distillent les épaisses fumées d'un doute

Inexorablement scellé dans l'irrémédiable du réel.

 

Chaque jour, il endure d'abruptes ruptures

Engendrées par les fracas de verre brisé

D'une mémoire pulvérisée, fragmentaire désormais.

 

Dans l'ordinaire passage du temps et des choses,

Il a l'air grave et son regard tourné vers l'au-dedans

Le précipite à son insu dans une fascination désenchantée

Qui dissout sa volonté dans un monde bafoué

Par la dispersion glacée d'un reliquat d'humanité.

 

P. MILIQUE