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11/02/2018

SUR LA POINTE DE L'ÂME 15

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

15

 

Même si, on le sait, la solitude n'est pas partageuse, on en observe par moins que le solitaire ne soliloque pas tant que ça.
En effet, converti à l'isolement, il déguste sa nouvelle situation avec de la presque préciosité.
Entre offrande et abandon, il ne donne pas le sentiment de s'en plaindre.
Pas plus qu'il ne semble s'en réjouir.
C'est une chance véritable que de parfois vivre loin des regards, lové au plus chaleureux d'un saisissant face à face.
Fascinante résistance.
Tout cela paraît d'une alerte pertinence.
D'ailleurs cela l'est peut-être.
Mais c'est surtout très inapproprié.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 1

au magma présent de l'écriture,

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

1



Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.

Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.

Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.

Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?

T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.


Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

1



Il se croit désigné.
Guide inspiré détenteur d'un savoir unique.

D'ailleurs, exalté par des bouffées d'audace, il ne prétend rien de moins que jeter vers d'autres passerelles incertaines des fragments d'expérience mystique.
Il invente un substitut, déifie un artifice et assure, du moins le pense-t-il, une appréciable position de surplomb intellectuel.

Ainsi revendique-t-il la glose de ce qu'est le bien.
Mais, dans son univers en trompe-l’œil, la présence signalée reste problématique.
Du haut de sa suffisance, il ne se rend pas compte de l'inanité de ses propos si ouvertement prévisibles et, de plus, déjà si souvent entendus.
Alors, pour aller jusqu'au bout du paradoxe, il use et abuse de références compassées, de nouvelles et ridicules préciosités.
Il veut ressembler à sa définition.
Donc, pour étoffer plus encore son propos, il altère subtiles digressions et fines exégèses.
Bien entendu, la tentative d'endoctrinement avorte parce qu'il n'a rien pour étayer ses hypothèses de base et qu'il ne dispose que d'argumentations trop peu crédibles.
Et que tout cela souffre à l'excès d'un déficit d'altitude et de sublime.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/01/2016

DE DÉBÂCLE EN RENONCEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE DÉBÂCLE EN RENONCEMENTS

1



Il ne tolère plus l'abrutissement chimique
Auquel il est assujettit.
Comment supporterait-il la fulgurance
De sa descente aux enfers?

Il n'en peut plus de ce tout minuscule qui se croit immense,
Il n'en peut plus de cet étriqué qui à lentement le devient.
Marre d'être soumis à la peur de l'affrontement,
A l'implacable détérioration du présent,
A l'obstruction acharnée des perspectives.
Marre de ne bâtir que des pyramides de sable.
Marre de ce sentiment de solitude qui s'accentue,
De cette résignation qui s'éprouve comme forcée,
De cette préciosité qui laisse la moindre erreur,
De ces doutes négligents qui décident du futur.
Alors, il a décidé de tout arrêter-là! C'est ainsi.
Il a failli en terminer avec la vie
Le dernier vendredi du millénaire.
Ce n'était pas catastrophique du tout,
Cela dégageait même de la sérénité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/05/2015

RÊVE ÉVANESCENT 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÊVE ÉVANESCENT

1



Il est extraordinaire de constater
A quel point tout cela explose en lui.
Combien tout est infiniment beau
Et prend la forme de l'inimaginable,
En tout cas inespéré, du merveilleux.

Pour se convaincre de cette réalité,
Il lit et relit ses mots qui le confient.
Qui disent l'amour éprouvé pour lui.
Qui disent sa force et son irrémédiable.
Et il consulte encore ces mots précieux,
L'infini des mots-phare, des mots-caresse.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

31/03/2015

MORTELLE DÉCADENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTELLE DÉCADENCE

1



Il est des questions de chaque instant auxquelles il s'abandonne.
Où nous mènent donc précisément les studieuses arcanes de l'école?
Quels troubles desseins noircissent les sentiers qui mènent à l'usine?

La nef des églises fomentent des champs de batailles furieuses
Tandis que les sentiers du rêve ont une glaciale couleur d'encre.

Quelle est cette civilisation douloureusement mortifère
Qui nous somme de vivre au milieu d'infernales machines,
De monnaies de singe nauséabondes génératrice d'injustices,
De drapeaux illégitimes claquant au vent de folies meurtrières.
Et de grincements de dents qui crissant jusqu'à l'insupportable?

Il sait qu'il essore tant le linge sale de son cerveau embrumé
Qu'il ne pourra jamais en extraire qu'une pluie de larmes.
Car enfin, que peut-il vraiment espérer de son stupide ressentiment?
Que pourra-t-il entrevoir quand plus aucune violette ne saura vieillir?
Il importe donc de retrouver l'homme d'avant la haute technologie,
Celui qui, de ses riches mains aimantes, préservait l'humanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/01/2015

ULTIME DÉPART 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME DÉPART

2

La mort est une gigantesque escroquerie!
Lorsqu'elle se sert, elle nous prend tout.
Elle nous prend ceux qui nous sont précieux.
Elle nous prend ceux qui sont notre richesse.
Elle nous prend la vie que nous nous sommes
Le plus souvent éreintés à tenter de domestiquer.
Et la gifle claque, cinglante comme un coup mortel.
Socrate à beau jeu de suggérer de rester paisible
Et de ne pas se répandre en lamentations inutiles,
Il demeure que la mort n'est jamais un peut-être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/08/2014

LES MOTS MANQUANTS

au magma présent de l'écriture

 

LES MOTS MANQUANTS

 

Il arrive parfois aux mots de n’en dire que le manque.

Il en est ainsi de mon actuel, aussi vide qu’asséché.

 

Je voudrais dessiner des phrases aux contours précieux,

Mais je m’éprouve comme frappé d’une soudaine inertie,

En proie au doute, à la sourde certitude de mon incapacité.

Sans cesse je me brise l’âme contre des phrases récalcitrantes,

Insatisfait à l’avance de ce que je ne saurai que si mal dire.

 

Je crois que j’attends trop de moi, et je ploie sous la déception.

Cela m’est douloureux, forcément douloureux, au-delà du trop.

Parce que des mots, même s’il s’avère souvent être les mêmes,

J’en ai plein le cœur. Mais lorsque la sève s’évapore, le mot meurt.

 

J’en suis à espérer que nul ne s’irrite jamais de mon médiocre silence.

 

P. MILIQUE

 

 

17/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

3

 

Peut-on désirer pour soi ce qui est refusé au plus grand nombre?

Parlant du bonheur, la réponse ne peut être autre qu'affirmative

Dans l'expression affichée d'un excès d'égoïsme à cœur ouvert.

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

S'il lui était donné de savoir lui dire un jour combien il l'aime,

Il lui dirait à quel point il a conscience du privilège précieux

Qu'est une passion amoureuse portée à son point d'incandescence.

 

Son seul désir, irrépressible, est de l'aimer encore et encore.

Désormais, c'est à travers la justesse de son regard qu'il perçoit le monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/04/2014

JE DÉNONCE 41

DENONCIATION.jpeg

 

JE DÉNONCE

41

 

Je dénonce les Hommes

De ne plus savoir être

Ces collectionneurs

De mots rares et précieux

A s'exprimer encore

Sur le mode enchanteur

De l énigme et de la métaphore.

07/01/2014

COMME UNE DÉFERLANTE

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UNE  DÉFERLANTE

 

Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé

Se cherche une sincérité et une violence qui fige.

 

La matière presque charnelle des mots

Compose une langue riche de sonorités

En harmonie rythmée de musicalité.

 

Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.

Donner naissance comme par enchantement

A quelques rares et précieuses découvertes.

 

Et, en fin de souffle, proposée la déferlante

Entrevue dès la première impulsion,

Au cœur de l'émotion primitive nourrie

Des silences bavards et de paroles pudiques.

 

P.  MILIQUE 

21/11/2013

CETTE NUIT-LA ENCORE...

 

lumiere-naturelle.jpg



CETTE NUIT-LA ENCORE...


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE