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28/01/2017

DE L'AFFECTION POUR L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE L'AFFECTION POUR L'INCONTOURNABLE

1



Elle est déstabilisante cette faculté d'accéder à l'intime
De ce qui par essence, devrait n'être que chuchotis feutré,
Une folle fuite en arrière, une capacité majeure à faire face
A tout ce qui se considère, à tout ce qui se manifeste toujours.

Il est tellement plus confortable de s'exclure du monde
Plutôt que d'avoir à l'affronter jusque dans ses différences,
Jusque dans ces difformités hétéroclites et revendiqués
Ou jusque dans l'inquiétante extravagance de sa normalité.

Elle est stupéfiante, oui, cette volonté folle de fuite en arrière
Qui jamais avant n'avait sollicité une quelconque clarification.
Mais elle est tellement plus proche de la chair du vrai
Que l'est la très orthodoxe et commune fuite en avant...

Il est beaucoup plus agréable, beaucoup plus lâche aussi,
Ce refus de combattre certifiant que la vérité est ailleurs
Que dans cet cette prescription inconditionnelle à s'affirmer
Dans une vie aussi peu coopérative à se parer d'arc-en-ciel!

Pour le moins est-il avéré que sur cette planète-là
Tout reste à gagner dans chaque quartz d'instant.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

09/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

2


Entre hier et aujourd'hui, il semble n'y avoir que d'infimes différences.

Tu paraît ne pas souffrir davantage.
Nul ne peut constater à t'observer un quelconque signe de manifestation extérieure.
Et pourtant, il s'est indéniablement passé quelque chose d'inédit et de paroxystique.
Et ce quelque chose a d'emblée bouleversé ta vie, et par conséquent la mienne.
Un jour les mots, terribles, ont claqué dans le silence: tu es atteinte d'un cancer!
Tout soudain est devenu férocement crépusculaire.
Et même le soleil foudroyant a enlaidi le monde d'une noirceur accablante.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

7

Au final, il convient de considérer l'identité comme l'image un peu aléatoire, un peu trompeuse, d'une conscience de soi appelée à s'émousser au fil du temps. La pensées même qu'elle puisse être définitive ne peut être qu'intangible. Ce n'est qu'un songe irrationnel au large d'un espace que contredit la durée.

A force de nous adapter au plus près du mouvement sans ne plus connaître vraiment qui nous sommes, il ne nous reste plus dès lors, avec l'espoir fou niché au cœur d'atteindre un jour à une quelconque éternité, qu'à choisir de devenir pour ne pas demeurer.

(FIN)

P. MILIQUE

01/08/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

4

Il le perçoit, il va enfin tourner cette page inutile,
Et rejoindre son lieu naturel au chaud de l'oubli.
Se libérer de la tyrannie grâce à sa volonté entière
De s'extraire hors des limites de cet univers hideux.
Mutilation indolore qui un jour accoste au silence
D'une disponibilité choisie qui initie la délivrance
Sans intervenir en rien dans ce qui n'a pas lieu d'être.

La tranquillité requise va bientôt le faire cendres.
Il va partir sans avoir marqué d'une quelconque trace
Et rejoindra pour toujours l'exil d'un départ annoncé.


Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(FIN)



P. MILIQUE

28/07/2015

DANS LA TOUR DES NANTIS

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LA TOUR DES NANTIS



Cela participe d'un constat aussi terrible que récurrent:
La pauvreté, la misère, le vagabondage et la mendicité
Ont toujours été présents. En tout lieu. De tout temps.

Dans notre société luxuriante d’occidental privilégié,
Toutes ces engeances-là sont visibles jusqu'à l'obscène
Parce qu'elles nous renvoient d'emblée, en toute légitimité,
A l'individualisme outrancier ou chacun se vautre à satiété.

Engoncé das sa tour de nantis, le collectif ne sait que faire,
Tant il est inutile de soulever le cas par cas accessible à tous.
Car, examinons le concret: qui d'entre nous va faire quoi?
Et plus encore, lequel d'entre nous, après l'avoir dit, le fera?

Je ne vais certes pas m'assigner là en censeur de quiconque,
Mais je suis honteux de ne pouvoir revendiquer en faire plus.

P. MILIQUE

06/01/2015

LA HOULE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HOULE

1

La traque à la métaphore doit se perpétué à longueur de lignes.

L'onirisme et sa dissémination tentaculaire à ce grand mérite d'autoriser beaucoup de choses.

Et d'en proposer une multitude d'autres.

Elles obligeront à faire l'effort de franchir quelques balises d'un imaginaire bien singulier.

Il convient de ne surtout pas hésiter à le faire, afin de s'offrir le possible d'un éclairage mutuel.

Comment ne pas considérer immédiatement
Aux plages urbaines désolantes d'incongruité
Puisqu'elles sont installées, c'est cliché de le dire,
Là où la mer et le ciel sont loin. Là où l'air manque.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/08/2014

NE PAS CÉDER 1

au magma présent de l'écriture,

 

NE PAS CÉDER

1

 

Chez certains, le courage semble s'imposer d'emblée, sans préméditation aucune.

C'est une sorte de bienfait aussi soudain qu'inexplicable. D'ailleurs, le délayer dans l'aléatoire d'une quelconque réflexion reviendrait à l'amoindrir, l'anémier pour de bon. On ne peut pas davantage le réduire au simple exacerbé d'un orgueil. Dans la plupart des cas, il se révèle plutôt le résultat d'un vif refus du désespoir. Surtout ne pas s'abolir. Ne pas céder à l'humaine tentation de courber l'échine. De fait, il s'agit de ne pas vivre à genoux et, dans cette occurrence, nul doute que la raison ne soit que secondaire.

Toutefois, s'il est certes vertueux de faire acte de courage, encore faut-il, chacun le sait, être suffisamment armé pour ne pas le perdre. L'expérience collective indique qu'en la matière, l'être une fois ce n'est pas l'être une fois pour toute !

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

 

 

Poèmes lus par

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

IN

 

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

 

© Minuit 1970

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

29/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER:

09/09/2013

24/02/2013

LA MAISON HANTEE

 

 

LA MAISON HANTEE

JT 13H

14/10/1974 - 01min51s

 

A La Garette dans les Deux Sèvres près de Poitiers une maison fait la une de la presse régionale parce qu'elle est hantée.Témoignages de sa propriétaire et de quelques voisins dont monsieur DRILLAUD.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Brovelli, Claude