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03/04/2016

OMBRES MENAÇANTES

au magma présent de l'écriture,

 

OMBRES MENAÇANTES



Qu'elle semble indue, mais curieusement familière,
Cette incapacité avérée faite d'effort et de volonté
A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,
A investir cet espace peuplé d'ombres menaçantes,
Qu'il se résigne à laisser couler des larmes lourdes
Voltigeant, ailes plombées, sur le tragique de la vie.

P. MILIQUE

15/12/2015

VACARME FAMILIER 1

au magma présent de l'écriture,

 

VACARME FAMILIER

1

C'est la nuit, sans doute le sait-elle aussi.
Mais elle ignore à quel point il a mal.
Torturé par son comportement envers elle.
Elle qui pourtant lui offre tout de cet absolu
Que jusqu’alors il n'avait jamais rencontré.
Elle qui l'aime, le lui dit, le lui prouve aussi.
Elle qui l'a investi et qui le comble en entier.
Elle est cet amour dont il s'enivre, dont il exulte.
Chacune de ses fibres ne spirite plus que par elle.
Elle est ce souffle de vie qu'il n'a jamais entrevu.
Elle est l'âme même du mot amour qu'il aime tant.

Il cherche une explication à sa minable attitude.
Pas juste pour en trouver l'hypothétique genèse,
Mais plutôt pour tenter de comprendre l'obscur.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

07/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES
5

 

De sa force vive s'élève un chant d'ivresse, voluptueuse mélodie de caresses.

La joie, telle une passion qui revit le présent, se fait vibrante et magnétique.

C'est un trésor qui se possède – ou pas – , une mer qui fait briller le vent dans les veines.

Elle est palpitation de clarté mariant durablement le bleu du ciel.

Et, quand son flamboiement s'accentue, c'est de tout l'or du monde que soudain elle s'enflamme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/02/2014

THIERRY METZ": L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 76 - 83 - 87

 

THIERRY METZ"

L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 76 - 83 - 87

LUS PAR ALAIN LENGLET

Références:In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 65 - 67 - 71 - 74

 

THIERRY METZ"

L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 65 - 67 - 71 - 74

LUS PAR ALAIN LENGLET

Références:In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

03/02/2014

THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 47 - 51 - 52 - 57

 

THIERRY METZ

 

"L'HOMME QUI PENCHE"

 

 

POÈMES 47 - 51 - 52 - 57

 

 

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

 

 

Références:

 

 

In L’homme qui penche

 

 

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

 

 

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

 

 

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)

 

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

A L'APPROCHE DE TOI 1

CARESSES FEMMES.jpg

 

A L'APPROCHE DE TOI

1

 

Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,

Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…

 

C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.

Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.

Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.

 

Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,

Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.

Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.

Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.

Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase

Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!

Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.

Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.

Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

 

31/01/2014

THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 24 - 35 - 40

 

THIERRY METZ

 

"L'HOMME QUI PENCHE"

 

POÈMES 24 - 35 - 40

 

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

 

Références:

 

In L’homme qui penche

 

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

 

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

 

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

30/01/2014

THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 7 - 12 - 15

 

THIERRY METZ

"L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 7 - 12 - 15

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

Références:

In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde).

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

Montage Anne-Laure Chanel

10/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE


 

Le martèlement syncopé de ses pas précipités résonne bruyamment dans l'escalier qu'il dévale maintenant quatre à quatre, hagard c'est vrai, et l'air absent. Ses yeux, son regard, semblent égarés dans un autre ailleurs. Une feuille de papier, banale de toute sa normalité anonyme, chargée pourtant d'une écriture fine et anguleuse et reconnaissable entre toutes tant elle lui est familière, lui brûle véritablement la main et lui embrase le cœur. Quelques lignes y sont griffonnées et comme jetées, tranchantes et lapidaires, mais denses dans leur énoncé précis: « Clément! Marre de ta passion si ambiguë. Trop. Je n'en peux plus.Tout est terminé maintenant. Dommage, c'était beau, si beau... au début. Adieu!...

 

Au pied de l'immeuble, il a rejoint la rue grouillante d'une monde quasi frénétique à cette heure-ci de la journée. Il a ralentit le pas et déambule maintenant la démarche hésitante, incertaine, tel celui d'un individu se débattant dans l'emprise évidente d'une alcoolémie avancée. C'est d'ailleurs probablement ainsi que ses congénères le perçoivent.


(A SUIVRE...)