Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/12/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE.jpg 

Nuit de Léon Spillaert (1908) 

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

22/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 19

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

19

Oui... Les tensions se sont aggravées.

Un gouffre s'est ouvert, béant. Soudain le sol s'est dématérialisé sous son cœur. Un ouragan intérieur a grondé une plainte de sang. Longue à n'en plus finir. Jusqu'à la nausée.
Parce que tout ce qui donnait parfois lieu à de lancinantes distorsions, tout le brouillage opaque des repères et les relations peu à peu conflictuelles, tout cela a fini par provoquer l'exacerbé d'un face à face devenu au fil du temps inégal.


Les mélodieuses harmonies de l'amour se sont dispersées jusqu'à l'effacement. Le coup était tel...

La foudre venait de s'abattre sur elle. Elle était comme groggy par la violence du choc. Rupture finale.

Cela l'a laissée, mais elle ne s'en est rendue compte que plus tard, totalement exténuée.

Pire encore, naufragée. Presque inerte et désorientée dans le flux frénétique de la vie qui, indifférente, continue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/07/2013

NOIR ABYSSE

REGARD VIDE.jpg

 

NOIR ABYSSE
 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est à nouveau incrusté
Qui cette fois, peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

26/06/2013

NOIR ABYSSE

REGARD FATIGUE.jpg

 

NOIR ABYSSE

 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est désormais incrusté
Qui peu à peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE