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16/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
6

 

Ainsi se déroule le parcours naturel de la vie.

Sa fille est devenue femme puis, assez naturellement, maman.

Mais suite à une confrontation ombrée avec l'inexprimable d'une trahison, c'est une jeune femme en profonde dérive maintenant.

Parce qu'elle se retrouve seule.

Trompée, dupée, avilie.

Terriblement lucide aussi.

 

Ainsi le rêve fou d'une maîtrise de philosophie, et celui enjolivé de bonheur mérité et d'un voile d'harmonie, n'aura-t-il abouti qu'à une sombre impasse.

 

Elle ne lui a rien dit, pensant le préserver ainsi, le protéger de ses propres tourments.

Ce faisant, elle s'est recluse et muée progressivement en noyau de solitude dévastée.

Lieu d'opaques ténèbres où, comme contrainte, elle s'est réfugiée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/11/2016

BLUES

au magma présent de l'écriture,

 

BLUES


Il est des jours où, dirait-on,
Rien ne paraît être en mesure
D'amadouer le mal d'amour.

C'est pourtant moins physique
Que lorsqu'on prend conscience
Que l'on est réellement tout seul
Dans cette étonnante ville-tentacule
Où les femmes pullulent pourtant.

Nulle épaule sur laquelle se poser.
Alors, les rêves se font fantasmes
Enchevêtrés de paquets de souvenirs,
D'odorants bouquets de fleurs ouvertes.

Au ras de l'océan opaque
Les baisers claquent, sonores,
Tandis que le chat, résigné immobile,
Contemple de son regard morne
Le filet de fumée qui se lève et vacille,
Pendant que la plume gratte le papier
Et dit le blues qu'il faut vite oublier.
 
P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

09/05/2016

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES



Jamais il n'aurait osé le rêver:
Elle lui a confié qu'elle l'aime!

La vie est pleine de petites musiques,
Elle l'est tout autant d'ardents soleils.

Depuis ce jour aux parfum inespéré,
Il est dans le fiévreux vertige d'aimer.
Il vit avec cet amour au fond du cœur,
Avec la multitude qui le transporte,
Et ce que chaque jour il voit et entend.

Il est riche de ce qu'elle lui accorde
Du coup, il perçoit qu'il l'est infiniment.
Chacune de ses pensées adressées à elle
Trace une indélébile marque temporelle,
Il est si bon d'être avec elle à partager le jour.

Il a tellement confiance à son amour.
Cet amour puissant qui transforme
Chaque grisaille quotidienne en jour doré.

C'est amour est une flambée savoureuse,
C'est le bleu intense et pur d'un ciel d'été,
C'est le clin d’œil du printemps qui renaît,
C'est un majestueux grésillement d'étoiles
Adressé à l'inopiné soleil qui encore mûrit.
C'est un amour ardent qui, tendu de naturel,
Endosse avec fierté le possible d'un eux-deux.

P. MILIQUE

 

 

22/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 19

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

19

Oui... Les tensions se sont aggravées.

Un gouffre s'est ouvert, béant. Soudain le sol s'est dématérialisé sous son cœur. Un ouragan intérieur a grondé une plainte de sang. Longue à n'en plus finir. Jusqu'à la nausée.
Parce que tout ce qui donnait parfois lieu à de lancinantes distorsions, tout le brouillage opaque des repères et les relations peu à peu conflictuelles, tout cela a fini par provoquer l'exacerbé d'un face à face devenu au fil du temps inégal.


Les mélodieuses harmonies de l'amour se sont dispersées jusqu'à l'effacement. Le coup était tel...

La foudre venait de s'abattre sur elle. Elle était comme groggy par la violence du choc. Rupture finale.

Cela l'a laissée, mais elle ne s'en est rendue compte que plus tard, totalement exténuée.

Pire encore, naufragée. Presque inerte et désorientée dans le flux frénétique de la vie qui, indifférente, continue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

 

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.

Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,

Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme

Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

 

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre

Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots

Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

 

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,

Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,

La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/12/2013

AFFICHER AUX DÉRIVES

au magma présent de l'écriture,

 

AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...


P. MILIQUE

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRIVAIN MAUDIT.jpg 

Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

14/11/2013

AFFICHER AUX DÉRIVES

dérive.jpg

 

 

AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l’écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/06/2013

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRITURE SANG.jpeg

 

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

27/11/2012

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

POETE MAUDIT.jpeg

 


LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ


C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.

P. MILIQUE