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20/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... VÉRITÉ

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

VÉRITÉ 

 

C'est ainsi que le passé redéfini cherche parfois à comprendre la vie.

En certaines occasions, il convient d'être en mesure de reconnaître la vérité dans le fatras de ses souvenirs enfouis, afin de l'extraire des éventuelles franges ténébreuses de l'oubli. De là l'impérieuse nécessité d'explorer avec minutie le cheminement irritable de la mémoire.

La vérité, c'est aussi une hypothèse rassurante... lorsqu'elle n'est pas erronée.

Grâce à cela, lorsqu'elle surgit spontanément des limbes, superbe et orgueilleuse de cohérence, elle s'autorise à combattre les impostures du réel et met tout en œuvre pour mettre un terme tant aux antagonismes destructeurs qu'aux contradictions persistantes.

La vérité a besoin de se confier. Elle risque par là-même d'engendrer des contrariétés supplémentaires. Car, si elle peut légitimement prétendre colmater des hypothèses elle peut aussi, de facto, en créer de nouvelles, abyssales.

Enfin, elle peut être cette voix douce et modulée aux essences parfumées des fleurs les plus odorantes, invitant sans ambages l'être si expressément chéri à s'attarder bien volontiers au cœur même de la vie, le temps d'un généreux week-end.

 

P. MILIQUE

 

WEEK-END

06/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

2

Tous les actes, y compris les plus barbares,
Leurs sont donc désormais concevables?
Plus rien ne les arrêtera donc ces misérables
Extrémistes, ces résidus fous de totalitarisme,
Ces fanatiques de quoi, le savent-ils vraiment?

On croirait pouvoir les ignorer mais ils sont là
Puants l'immonde de tout ce qu'ils transpirent,
Et nul ne pourra plus jamais s'en soustraire
Car ils ont pour stratégie un plan méthodique
Un mépris infaillible auquel il ne manque rien.


Vous qui écoutez ces mots faites très attention,
Restez sur vos gardes. Soyez méfiants surtout
Car ces gens-là sont faits comme vous et moi.
Peut-être même en croisez-vous chaque jour,
Sans le savoir, anonymes mélangés à la foule.


Mais observez-la cette foule. Regardez-la bien,
Fixez-la au fond des yeux, vous les reconnaîtrez
Sans mal car vous n'y verrez que ce qu'il y a:
L'insignifiance! L'immonde et abyssal néant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

10/07/2013

NOIR ABYSSE

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NOIR ABYSSE
 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est à nouveau incrusté
Qui cette fois, peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

09/07/2013

ARTHUR RIMBAUD: "POESIE VOYELLES "

 

ARTHUR RIMBAUD

"POESIE VOYELLES "

 

Poème "Voyelles" d'Arthur Rimbaud mis en images sur une mazurka de Fréderic Chopin

26/06/2013

NOIR ABYSSE

REGARD FATIGUE.jpg

 

NOIR ABYSSE

 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est désormais incrusté
Qui peu à peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

07/02/2013

TOUT LE MONDE Y SONGE

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TOUT LE MONDE Y SONGE

 

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

 

Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses

A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas

Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.

Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral

Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.

Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins

Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure

Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,

Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.

 

Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps

Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.

Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,

Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage

Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.

Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive

Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.

Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal

Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?

 

Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps

Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.

Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,

Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,

Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.

Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,

Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris

Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère

Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie

Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:

Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?

 

 

P. MILIQUE

08/06/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 13

 

concision fragmentaire.jpg

 

 

 

 

L’Amour comme quand en hiver

 

Un reflet de soleil sur la neige

 

Fait naître des cristaux de sublime

 

Sur nos rétines éblouies.


 

P. MILIQUE