15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
28/10/2012
CHARLY 16
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
16
Il escalade prestement sa caisse par le côté qu'il préfère. Enfin, je présume, puisqu'il s'agit toujours du même, allez donc savoir pourquoi! Encore une bien belle agilité pour son âge le bougre. Il faut dire qu'il fait si fréquemment le mur que cet effort lui est devenu quasi symbolique.
Il se dirige, toujours sans m'adresser le moindre regard, vers la grosse boule de coton hydrophile qui lui fait office de maison. Un must pour lui, le coton: top confort architectural dit-il. Et pourquoi pas après tout....
A l'intérieur de ce douillet volume, c'est hyper organisé. Je le sais parce que, pas peu fier de l'ordonnancement auquel il a apporté un soin tout particulier, il n'a de cesse de m'en faire l'article. Il y a la chambre à coucher bien sûr, une salle de séjour qui lui sert de lieu de méditation diurne, et puis aussi, mais peut-être faut-il dire surtout, le cellier. Il s'agit pour lui du lieu de stockage de tout ce qui peut se consommer sous quelque forme que ce soit. Que ce soit pour maintenant ou pour plus tard. On ne sait jamais ce qui peut arriver ni comment les choses peuvent évoluer!
Indispensable zone de stockage donc, et on comprend pourquoi.
(A Suivre...)
09:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, escalade, prestance, caisse enregistreuse, automatisme, préférence, présumer, agilité, malgré son grand âge, un bon bougre, haute fréquence, faire le mur, effort, forcené, quasi, symbolisme, se diriger, sans le moindre regard, grossesse, coton hydrophile, faire office, maisonnée, un must, confortable, architectural, intérioriser, douillet, volume, hypertrophié, organisation, pas peu fier, ordonnancement, apporter un soin particulier, faire l'article, chambre à coucher, salle de séjour, méditation, diurne, lieu de stockage, consommer, sous quelque forme que ce soit, on ne sait jamais ce qui peut arriver, les choses évoluent, indispensable, zone de stockage
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre