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28/07/2016

Romain GARY

ROMAIN GARY.jpg

Date : 26/05/1962  Crédits : Fallot, Daniel / INA 

 

Romain Gary
à une soirée à Cannes

 

Parfum d'avant,

Une sorte de nostalgie déjà

Dans le regard

De celui qui pourtant

Avait encore toute

"La vie devant soi".
Mais de cela,
Seul Émile AJAR

Était au courant !

01/05/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CALAMITE DÉGRADANTE

5

 

Face à lui, les autres se retrouvent confrontés à l'urgence de mettre en mots ce manifeste incompréhensible et terriblement perturbant.


Les premiers mots gouttent donc, prennent peu à peu forme, et se risquent enfin à poser les questions essentielles.
Mais il est des vides et des creux terriblement prégnants en chacun de nous et, dans la saisissante plaidoirie laborieusement constituée, l'effroi bousculent et déséquilibrent le sens des phrases en suspend.
Et cela détermine un mauvais goût au cœur.
Âcre.
Humiliant.

Chacun possède en lui une dose variable de dureté et de pulsion criminelle.
A disséquer sans discontinuer les séquelles morbides de la folie observée chez les autres, il est aisé de comprendre la peur sans fard qu'elle inspire.

On ne peut donc que s'incliner devant une telle nécessité destructrice.
Tout comme on finira par admettre ce jusque-là flou et insensé devenu évidence:
Le suicide n'est toujours qu'une invérifiable somme de mystères opaques et d'interrogations abyssales et objectivement destructrices.
Mortelles.

(FIN)


P. MILIQUE

16/08/2015

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

SOLEIL PÄLE.jpg

 

 

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

En vieillissant je le sais bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je crois que j écris !

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

14/03/2014

TRUISME

SUICIDE.jpg

 

TRUISME

 

Précautions inutiles à hésiter maintenant.

 

Il m’est plus égal que jamais

De disparaître avant la vieillesse

Sans éprouver le besoin de savoir pourquoi.

 

En aucun cas ma mort

N’éclairera le secret du monde.

 

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/02/2014

13/12/2013

A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ

Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.

Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes
Tandis que la main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.

Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.


P. MILIQUE

12/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 1

au magma present de l'ecriture,

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

1

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

En vieillissant je le sais bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

24/09/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 02/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

02/09/2013

16/08/2013

Allain LEPREST


IL N'A PAS FINI DE ME MANQUER CELUI-LA !

 

15/08/2013

LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

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LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

 

Ce soir je fais la gueule à la vie:

Elle se trompe trop souvent de mort.

 

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?

L'ombre noire de son absence éteint mon soleil

Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

 

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz

Et le froid plante ses banderilles

En un ciel exténué qui dévore le cœur.

 

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

 

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime

En des chants solitaires qui excédaient le cri,

Et qu'elle crachait ses mots en constellations

Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,

La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

 

Allain, tu as bien fait, tu le devais...

Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

 

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.

Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,

Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!

 

Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes

Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.

 

On valsera pour toi mon vieux...

 

 

P. MILIQUE

 

14/08/2013

Allain LEPREST

4 - «Bande» spéciale disparition d’Allain Leprest
(26:31)

 

01/03/2013

Musique des voix (3/3) : « Les mots d’Allain Leprest »

MUSIQUE DES VOIX (3/3) 

« Les mots d’Allain Leprest »


Dans la nuit du 14 au 15 août 2011, Allain Leprest a décidé de faire sa valise, et s'est suicidé à Antraigues-sur-Volane, en Ardèche, patrie, pays et montagne de son grand ami Jean Ferrat. Autant la disparition de ce dernier avait été accompagnée, suivie, partagée ; autant la perte d'Allain Leprest fût suivie d'un vide sidérant et de bien peu d'hommages et articles dans les rubriques nécrologiques...

Plus d'un an après son décès, le documentaire « Les mots d'Allain » « donne des nouvelles » d'Allain Leprest... Il chantait sur scène à la manière d'un Brel ou d'un Ferré. Une poésie qui touchait droit au cœur, racontait le quotidien, les rêves, les rencontres, les douleurs et les excès aussi, son enfance, à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen ou ses copains, qu'il côtoyait dans le bistrot d'Ivry qui lui servait de refuge.

On ne le voyait jamais à la télé, il ne passait pas à la radio. Un vide incompréhensible au regard de son œuvre même si, en 2009, il reçut le grand prix des poètes de la SACEM et que Nougaro disait de lui qu'il était « l'auteur le plus flamboyant que j'ai rencontré sous le ciel de la chanson française ». .

Le documentaire évoque son lien avec ses proches, ses pairs, mais aussi avec son public averti et amoureux. Il donne à entendre tout « le petit monde » qui entourait Allain et continue à porter ses textes. Il raconte aussi et surtout les mots et les maux d'Allain Leprest. Une promenade poétique et intime au fil des textes qui lui ressemblent. 

 

Avec :

Romain Didier, auteur compositeur interprète et ami,

 Loic Lantoine, auteur compositeur interprète et fils spirituel,

Francesca Solleville, chanteuse et amie,

Gérard Pierron,  auteur compositeur interprète et ami,

Jehan, auteur compositeur interprète et ami,

Olivia Ruiz, auteur  compositeur interprète,

Didier Pascalis, son producteur,

Ses connaissances et amis d'Ivry au café concert « L'annexe »,

Les clients du café concert "Le Saint Max" à Paris,

Hyacinthe, ami d'Allain.

 

MERCI à :

Cécile Prévost Thomas, musicologue,

Pierre Emmanuel Billet, amoureux anonyme d'Allain Leprest.

 

 

Production : Charlotte Bienaimé

Réalisation : Christine Robert

Prise de son : Frédéric Cayrou

Mixage : Catherine Déréthé

 

 

Chansons et textes entendus dans le documentaire (dans l'ordre ) :

 

Les p’tits enfants de verre (1994)

Allain Leprest / Gérard Pierron

CD « Francesca Solleville chante Leprest »

Interprétée par Fransesca Solleville, Gérard Pierron et les clients de l’Annexe à Ivry sur Seine

 

Il pleut sur la mer (1994)

Allain Leprest / Etienne Goupil

« Album 4 »

 

Le copain de mon père (1994)

Allain Leprest /Romain Petit-Didier

 « Album 4 »

 

Extraits du « Le gardien du phare » lus par Jean Louis Guillotin

Texte: Allain Leprest

 

C’est peut être (1992)

Allain Leprest / Richard Galliano

Interprète : Allain Leprest création

CD 1992 « Voce a mano N°15 »

 

Mec (1986)

Album « Chez Leprest vol 1 » Tacet

Interprété par Loic Lantoine

 

Une valse pour rien (1986)

Allain Leprest / Luis Conzaga Sivestre Ramos

Interprété par Anne Lise, chanteuse, au café l'Annexe à Ivry sur scène

 

Saint Max (1988)

Allain Leprest / Didier Petit-Romain

« Album 2 »

 

Arrose les fleurs (2008)

Allain Leprest / Romain Petit-Didier

Reprise : Amélie les crayon

Album : « Chez Leprest 2 »

Tacet

 

Nu (1988)

Allain Leprest / Christian Loigerot, Sylvain Lebel

« Album Nu “