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15/08/2013

LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

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LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!

 

Ce soir je fais la gueule à la vie:

Elle se trompe trop souvent de mort.

 

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?

L'ombre noire de son absence éteint mon soleil

Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

 

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz

Et le froid plante ses banderilles

En un ciel exténué qui dévore le cœur.

 

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

 

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime

En des chants solitaires qui excédaient le cri,

Et qu'elle crachait ses mots en constellations

Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,

La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

 

Allain, tu as bien fait, tu le devais...

Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

 

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.

Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,

Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!

 

Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes

Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.

 

On valsera pour toi mon vieux...

 

 

P. MILIQUE

 

23/04/2012

LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!

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(En hommage à Allain LEPREST)

 

LA MORT PORTE UN JOLI NOM,  ET C'EST DEGUEULASSE!



Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.

On valsera pour toi mon vieux...


P. MILIQUE