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13/03/2014

RIGOLE ET TAIS-TOI LE SAVOIR-VIVRE EN PAIX «SIMPLE, SOBRE, EFFICACE»

 

RIGOLE ET TAIS-TOI
LE SAVOIR-VIVRE EN PAIX

(0’33’’)
«SIMPLE, SOBRE, EFFICACE»

 

Que faire face à l'inconnu ? Les bons conseils entendus au vol.
Chaque lundi la fille au micro vous tend une perche.

 

Enregistrements : janvier 14
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Elsa Daynac

17/02/2014

JE M'ACCUSE 37

JE M'ACCUSE.jpg

 

JE M'ACCUSE

37

 

Je m'accuse

D'encore m'étonner

Que la maladie

Fasse le tri des gens

Autour de moi alors même

Que le membre absent

Se rappelle sans cesse

A leur souvenir gêné.

25/11/2013

JE M'ACCUSE 2

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse d'incapacité permanente

A évoquer l'irrésistible intensité de mes émotions

Autrement qu'à l'aune de mon regard mesquin et partisan.

 

23/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "L'ECHO DE LA COCOE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"L'ECHO DE LA COCOE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation P. Gélard - président de la COCOE]

J’ai gagné ! J’ai gagné !
Quel bonheur et quelle fierté !
J’ai vaincu ! J’ai vaincu !
On n’en doute plus !
C’est moi le chef ! c’est moi le chef !
Pas de beaucoup mais enfin bref,
Regardez, c’est évident
N’ai-je pas l’air d’un Président ? (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho

Qu’on se taise ! Qu’on se taise !
Ou ma majesté se lèse
Du silence ! Du silence !
Gare aux dissidences !
Ça suffit ! Ça suffit !
Assez de cacophonie
J’ai horreur des dissonances
Quand je m’adresse à la France

Cocoé, cocoé, cocoécho
Cocoé, cocoé, cocoécho

Cocoé ! Cocoé !
Je remporte le poulailler
Cocorico mon amour
Je préside la basse-cour
J’en suis sûr ! J’en suis sûr !
Sans tricherie ni bavure
J’suis en tête ! J’suis en tête !
Il me pousse une crête ! (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho
Oui je sens comme une présence
Cocoé, cocoé, cocoécho
Un bruit de fond ne s’en va pas
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une pénible résonance
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est… 
Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi

Cocoécocoécoco
Écho, écho, écho, écho, écho…

01/07/2013

DÉPART DE L'ÎLE DE LA GOMERA (ÎLES CANARIES)

 

(Captation Personnelle)

DÉPART DE

L'ÎLE DE LA GOMERA

(ÎLES CANARIES)

AVEC

FRED OLSEN

MARS 2013

20/02/2013

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

PLUIE GLACIALE.jpeg

 

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

 

Le désordre s'installe et le désert progresse

Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante,

Univers implacable qui broie, étouffe et isole

Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

 

Comment apprendre à progressivement s'éloigner de l'autre?

A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?

Quelle part de soi doit on laisser à ceux qui restent?

 

Une pluie tenace, froide et déloyale,

Donne à entendre l'absence à venir

Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

 

P. MILIQUE

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)

 

17/07/2012

ELLIPSES INCONGRUES

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ELLIPSES INCONGRUES

 

L'exercice qui consiste à se souvenir

A haute voix, expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,

Dans l'insupportable narcissisme de la quête de soi.

 

Énumération obsessionnelle qui sédimente l'émotion,

Authentique désordre obsédant d'évidences

A l'étouffante saillie de flammes infernales,

D'ellipses incongrues en descriptions superfétatoires.

 

Dans la distorsion attestée de l'inévitable

Pénètre le réel vécu et ce qui en découle;

Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs

Au travers du fin tamis de l'écriture.

 

La métaphore acérée ne s’embarrasse pas de détours

Et va s'attacher à redessiner de l'intérieur

Ce que l'on entend comme une révélation

Et qui se tait soudain aux mots de l'éperdu

Parce qu'il s'égrène parfois en gouttes mortelles.

 

Dans un inventaire désespéré, au final morbide,

Quelque chose de l'être se sauve en forces rythmées

Dans l'intonation sincère et sublimée d'une voix

Qui compose dans l'espoir un paysage de phrases vivantes.

 

P. MILIQUE

 

23/04/2012

LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!

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(En hommage à Allain LEPREST)

 

LA MORT PORTE UN JOLI NOM,  ET C'EST DEGUEULASSE!



Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.

On valsera pour toi mon vieux...


P. MILIQUE