05/11/2016
BLUES
Il est des jours où, dirait-on,
Rien ne paraît être en mesure
D'amadouer le mal d'amour.
C'est pourtant moins physique
Que lorsqu'on prend conscience
Que l'on est réellement tout seul
Dans cette étonnante ville-tentacule
Où les femmes pullulent pourtant.
Nulle épaule sur laquelle se poser.
Alors, les rêves se font fantasmes
Enchevêtrés de paquets de souvenirs,
D'odorants bouquets de fleurs ouvertes.
Au ras de l'océan opaque
Les baisers claquent, sonores,
Tandis que le chat, résigné immobile,
Contemple de son regard morne
Le filet de fumée qui se lève et vacille,
Pendant que la plume gratte le papier
Et dit le blues qu'il faut vite oublier.
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, blues, jour, direct, rien, paraître, mesure, amadouer, mal d'amour, poursuite, moins, physique, lord, prendre conscience, réellement, seul, étonnant, ville, tentacule, femme, pulluler, portance, nulle, épauler, laque, posture, rêve, fantasme, enchevêtrer, paquet, souvenir, odorant, bouquet de leurs, ouverture, au ras océan, opaque, baiser, claquer, sonore, chat, résigné, immobile, contemplation, regard, morne, filature, fumée, lever, glacer, vaciller
10/11/2015
FAIRE SEMBLANT 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FAIRE SEMBLANT
3
Quelquefois, il en a assez de faire semblant...
Il mène une lutte sans merci aux émotions complexes
Qui le tourmentent jusqu'à le faire vomir d'angoisses,
Et laisse s'installer le doute par pur plaisir des mots,
Dans des confidences sibyllines à l'issue ambiguë
Juste parce qu'il vient d'apercevoir la mesure irréelle,
La malédiction envoûtante d'une histoire sans amour.
Çà sert à quoi ce sentiment d'inatteignable,
Pour fabriquer des nuits tendres, si tendres?...
Ça sert à quoi de faire croire que l'on aime
Alors que, l'histoire le dit, on n'a jamais su?...
Quand la perspective vacille, le pire est certain!
Il ne reste plus que l'illusion de faire semblant.
(FIN)
P. MILIQUE
18:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mener, lutte sans merci, émotion, complexe, tourmente, vomir, angoisse, laisse, installer, doute, plaisir, motiver, confidence, sibyllin, issue, ambiguë, juste, apercevoir, mesure, irréelle, malédiction, envoûtante, amour, sentiment, inatteignable, fabrication, tendreté, historique, perspective, vaciller, empire, illusioniste, clarifier
23/02/2014
MARIE SIOUX LE BIKINI TOULOUSE
06:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturenmarie sioux, ikini, toulouse, nuit blanche, orfèvre, mélodie, cinématographique, action, insinuation, suggérer, à bout de souffle, rythmique, soutenir, claude nougaro, périlleux, accélération, sombre, copain, blessure, malette, billet, cavaler, palace, déverser, blue rondo, tutelle, récepteur, car de flics, bon dieu, fric, se faire la malle, colisée, cohue, manhattan, vaciller, incendie, sortie, panique, jazz, bouteille, pâleur, voiture, doublure, coup de feu, clouer
13/01/2014
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
2
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
(FIN)
P. MILIQUE
09:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisme, traumatiser, exploration, éreinter, incessant, territoire, obscurcir, inconnu, nuit intérieure, jeunesse, universel, subir, basculer, certifier, certificat, vaciller, déordonné, affronter, vide, vider, morale, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, réalité, impossible, modification, notification, blessure, profondeur, terrible, absentéisme, insoutenable, dessècher, parvenir, sublimer, chagrin, aider, grandir, écorché de la vie, circonstance, pouvoir, passation
21/12/2013
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
BALBUTIEMENT NÉCROSÉ
Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,
Au décalage très peu perceptible d'un glissement
Dans l'espace homogène de cette déraison
Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.
Blême désolation, primitive déchéance
A se soustraire au pénible sentiment
Qui courtise la solitude et le secret
D'une signification essentielle au murmure trompeur,
Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.
Comment savoir ce qui se trame au-dedans
D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,
D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,
De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?
Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!
C'est juste un morceau de soir qui tombe
Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil
Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.
On entend bien le bruit flamboyant du temps
Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées
A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.
Et je me vois décliner au froncé de tes yeux
Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,
L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nécrose, travail, lenteur, diffusion, fprmule, décalage, perception, espace, homogène, déraison, résiduel, oubli, désolation, primitif, déchéance, soustraire, pénibilité, sentiment, courtiser, solitude, secret, signification, essentiel, murmure, tromperie, ténèbres, persistance, sombre, flambée, peur, vie, amour, vaciller, brasiller, feu, extinction, indulgence, fragilité, humanité, chute, flamber, affirmation, coeur, inexistence, issue, blême, se soustraire
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
10/10/2013
ACCEPTER L'EPHEMERE
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
P. MILIQUE
13:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, insuffisance, reprendre, tailler la route, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisé, exploration, érintant, incessant, territoire, obscur, inconnu, nuit intérieure, jeune, univers, subitement, acquis, basculer, certitude, vaciller, affronter, vide moral, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, faits avérés, se sntir abandonné, vulnérable, face à face, réalité, impossible, modifier, blessure, profondeur, absence, insoutenable, déssècher, parvenir, sublimer, chagrin, justice, aider, grandir, devenir
15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
16/07/2013
LE SOUVENIR
LE SOUVENIR
Le souvenir est la seule matérialité terrestre avérée
Formalisant ceux qui, auprès de nous, ne sont plus !
Il est l’ultime et salvateur bouffée d’oxygène
Qui desserre l’étreinte dans l’absence qui vacille.
Tout comme il s’affirme, dans la chair même
D’une séparation de corps à jamais incomprise,
Tel le souffle irréductible qui suscite de braises
La minuscule lanterne de la prochaine rencontre.
P. MILIQUE
15:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, souvenir, phare, lanterne, matérialiser, terrestre, bouffée d'oxygène, avérer, formaliser, ultime, salvateur, desserrer l'étreinte, vaciller, attendre, s'affirmer, chair, charnel, séparation de corps, incompris, incompréhension, souffle irréductible, susciter, braise, chaud comme la braise, minuscule, prochain, rencontre
05/07/2013
LEO FERRE: "C'EST EXTRA" (1969)
LEO FERRE
A BOBINO
"C'EST EXTRA"
(1969)
17:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LEO FERRE, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, robe de cuir, matinal, tanguer, fluidité, moddy blues balancer, silence, extradition, mélancolie, mort, fontaine, protéger, abasourdir, confronter, le festin de juliette, escalader, tapisser, fleuve, serpent, aliens, salamandre, danger, brûler, traverser, passerelle, lave en fusion, reptile, démoniaque, anniversaire, sabre de corsaire, méccno, camion de pompier, napoléon, jupon, perpetuelle, punition, fabriquation, sur la pointe des pieds, balancier, grouille, débrouiller, cobra, indinia jones, équilibre, vaciller, charbons ardents, tenus de sorcière, poupéecruel, contrefaçon
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre
01/11/2011
CIORAN 12
"Flairer
Les limites vacillantes
Des choses."
16:13 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, flairer, limite, vaciller, désespoir