28/11/2016
SUR LA PIERRE DE SON CŒUR
SUR LA PIERRE DE SON CŒUR
Dans l'épuisante inexistence de chaque jour,
Il scrute l'infini qui le ronge du dedans.
En proie à un flux torrentiel de noirceurs,
Ses tentatives étant restées infructueuses
A éviter les pièges sensoriels et routiniers,
Il tombe, vaincu par une terrible détresse morale,
Dans la totale désespérance
D'une pure détestation de la vie.
Au vif de cet instant, plus rien ne bouge en lui,
Pas même l’éventuel du temps obstiné.
Le baiser est venu trop tard se poser
Sur la pierre de son cœur durci,
L'onde s'est égarée dans un vertige sans étoiles
Et il marche dans l'ailleurs d'un profil spectral,
Sillage écumant d'une voix aimée que la mort éteindra.
L'azur se prépare, linceul dans l'obscurité,
D'une camarde glacée par le feu tombé du soir,
Et le ciel bienveillant l'apaise d'un battement d'amour
Tel un drap protecteur le couvrant de nuages noirs.
P. MILIQUE
16:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre de coeur, harassant, inexistence, chaque jour, scruter l'infini, ronger du dedans, en proie, flux torrentiel, noirceur, tentative infructueuse, éviter les pièges, sensoriel, routinier, tomber, vaincu, terrible détresse morale, totale désespérance, pur, détestation de la vie, au vif de l'instant, plus rien ne bouge, éventuel, obstination, baiser, venir trop tard, coeur durci, onde de choc, égarer, vertige, étoile, marcher, profil, spectral, sillage, écume, voix aimée, mort, extinction, azur, se préparer, linceul, obscurité, camarde, glacé, feu, ciel bienveillant, apaiser, battement d'amour, drap protecteur
13/01/2016
PARABOLES
PARABOLES
Le cœur du temps qui passe a cessé de scandé
Le rythme de tes pas dans mon cerveau malade
Faisant jaillir le délire au milieu de mes rêves
Comme si cette nuit-là, tu te lovais à mes côtés.
Un enfant qui sommeille et ne veut pas mourir
Un homme qui s'éveille au matin plein d'espoir
Et la folie surprise qui peu à peu écorche le cœur
Comme si soudain l'avide camarde me réclamait.
Une âme qui s'adresse à toi et te fait comprendre
Que désormais plus rien ne pourra plus s'évader
Mais tu admets que la pointe de cette arme rougie
Restera là toujours, fixée à l'aplomb de ton cœur.
Tu crois avoir raison, mais tu sais au fond de toi
Qu'un jour tu deviendras ce qu'ils sont devenus
Alors tu ne connais plus la peur et tu romps le fil.
Ariane et son amour ardent ne sont plus de tes rêves.
P. MILIQUE
17:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, parabole, coeur, cessation, scander, grille, rythme, cerveau malade, jaillir, délire, milieu, rêve, lover, côté, enfant, sommeil, mourir, édition, homme, éveil, matin, plein, espoir, folie, surprise, peu, écorchure, avidité, camarde, réclamation, âme, adresse, comprendre, devis, opérationnel, évasion, admission, pointe, arme, rougir, fixette, aplomb, raisonner, fondue, divinatoire, peur, rompre, fil d'ariane, amour, ardent
20/05/2015
SAUVE PAR LA CAMARDE
SAUVE PAR LA CAMARDE
Qui peut juste comprendre
Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,
Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir
De l’amitié surhumaine de la mort
Dans l’infini transparent qui sert d’horizon
Et accède, exaspéré, aux portes
Apaisantes de l’autre univers.
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sauvetage, camarde, comprendre, malheur, nocturne, drogue, poison, nuit, guérison, amitié, surhumain, mort, infini, transparent, horizon, acide, accéder, exaspérer, apaisant, univers
01/03/2015
RESPIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
RESPIRE
2
Respire!
Qu'un souffle exhalé du tréfonds
Ravive l'éclat des pétales de vie.
Respire!
Qu'encore se détournent tes pas
Du la camarde qui déjà trépigne.
Le vide s'accroît aux paupières fermées.
J'ai le cœur à fleur de sensible et réceptif
A la caresse de chaque seconde accordée.
J'émets un soupir en guettant ton retour.
L'amère réalité est que ce souffle absolu
Est vital pour pour que l'espérance demeure
D'un tendre baiser donner. Un baiser de Mère.
(FIN)
P. MILIQUE
10:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ritournelle, souffle, exhaler, tréfonds, raviver, éclat, pétale, virtuel, détourner, patiner, camarde, trépigner, impatience, vide, accroître, paupière, fermeture, coeur, à fleur de peau, sensible, réceptif, caresse, château, seconde, accorder, émettre, soupir, guetter, retour, amer, réalité, surdité, absoudre, viral, ébola, espéranto, demeure, tendre baiser, dulcinée, marâtre
30/11/2014
SUR LA PIERRE DE SON CŒUR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SUR LA PIERRE DE SON CŒUR
2
Le baiser est venu trop tardivement dans sa vie
Se déposer sur la pierre noire de son cœur durci,
L'onde s'est fourvoyée dans un vertige sans étoiles
Et il déambule à l'horizon d'une ombre spectrale,
Dans l'écho ténu d'une voix que la mort éteindra.
L'azur se prépare désormais linceul dans l'obscur
D'une camarde glacée par le feu atténué du soir,
Et le ciel conciliant l'apaise d'un frisson d'amour
Sous le drap protecteur qui l'enveloppe d'obscur.
(FIN)
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pierrade, nigeria, baiser, tardif, se déposer, pierre noire, coeur endurci, onde, fourvoyer, vertige, étoile, aventurier, indochine, déambulation, horizontal, ombre, spectre, écho ténu, voix, mort, vénus, éteignoir, azur, préparatoire, désolation, linceul, obscur, camarde, glaciation, feu, atténuer, soirée, ciel, conciliateur, apaiser, frisson, amour, draper, protectorat, enveloppe, ténèbres
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
15/06/2013
SAUVE PAR LA CAMARDE
SAUVE PAR LA CAMARDE
Qui peut juste comprendre
Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,
Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir
De l’amitié surhumaine de la mort
Dans l’infini transparent qui sert d’horizon
Et accède, exaspéré, aux portes
Apaisantes de l’autre univers.
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, sauvé, camarde, justesse, comprendre, malheur, nocturne, drogue, poison, charger, nuit, jour, savoir, guérir, amour, amitié, surhumain, mort, mourir, l'infini, transparence, servir, horizon, accédé, excédé, exaspéré, porter, apaisement, l'autre monde, univers
08/04/2013
HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)
HUBERT VOIGNIER
" LES HAUTES HERBES "
(5/5)
« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »
(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)
Lu par Michel FAVORY
Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011
Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.
Extraits choisis par Laurence COURTOIS
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, michel avory, poésie, hautes herbes, parcourir, côtoyer, osciller, molécule, fugitif, grisant, danger, menace, à l'approche, orage, contempler, zone, végétation, finitude, immanence, le poids des siècles, ampleur, maturité, longévité, proximité, exhubérance, conspiration, sensation, avertissement, végétal, éclater, ombre portée, se faire entendre, chant funèbre, essence, faucheuse, camarde
28/06/2012
JE M'ACCUSE 18
Je m'accuse
Chaque jour un peu plus
De trop aisément renoncer à la lumière
En me laissant séduire par des ombres camardes
Aux formes dérangeantes de vérité.
05:40 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, je m'accuse, chaque jour un peu plus, aisance, renoncer à la lumière, solo de batterie, ombre, camarde, forme dérangeante, vérité, murmure
11/06/2012
SAUVE PAR LA CAMARDE
SAUVE PAR LA CAMARDE
Qui peut juste comprendre
Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,
Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir
De l’amitié surhumaine de la mort
Dans l’infini transparent qui sert d’horizon
Et accède, exaspéré, aux portes
Apaisantes de l’autre univers.
Qui peut juste comprendre ça?
P. MILIQUE
06:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sauvetage, camarde, compréhension, malheur, nocturne, chargement, drogue, poison, savoir, guérison, infini, transparence, service public, horizontal, accéder, exaspération, portail, apaisement, universalité
20/05/2012
LA MORT
LA MORT
Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,
Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.
Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue
Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,
En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.
C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,
Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.
Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.
Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.
La camarde en la marginalisant.
Parce que la mort n'est pas présentable
Elle est impartageable
Désespérément ordinaire aussi.
P. MILIQUE
06:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, abandonner, équilibre, provisoire, enfance, apparaître, fatalité, irrésistible, dimension, mystère, vide, écho, néant, à perte de vue, annuler, volonté, faculté, raisonnement, envelopper, lourdeur, épaisseur, silenc, éternité, immuable, irréductible, étrangeté, se dilater, s'évanouir, exister, explication, inexplicable, tenter, neutraliser, camarde, marginaliser