13/09/2016
UN AMOUR INACHEVÉ 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN AMOUR INACHEVÉ
4
C'est ainsi que, sans rupture véritable, sans champ de ruine,
Il leur faut faire face au crépuscule rampant et pathétique
D'un amour condamné d'emblée parce qu'il portait au creux
De lui les germes actifs de son autodestruction en devenir.
Le déclin initié est une réalité bien déchirante.
C'est la lente et irrémissible décomposition
D'un amour conjecturé, inachevé dans sa durée,
Qui cesse pourtant dans l'évidence de l'annoncé.
Il n'a plus honte aujourd'hui de ses inquiétudes d'alors.
(FIN)
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, empoisonner, rupture, férifiable, champ de ruines, faire face, crépuscule, rampant, pathétique, condamnation, d'emblée, porter en creux, germe actif, autodestuction, devenir, impacter, déclin, initiateur, réalité, déchirant, lent, irrémissible, décomposition, conjecturer, inacheve, durée, honte, opposer, inquiétude, base, témoignage, intervention, prêcher
13/01/2014
«RÊVE DU MAL» DE GEORG TRAKL
«RÊVE DU MAL»
DE
GEORG TRAKL
Lu par Michel FAVORY
Références:
« Rêve du mal », in Crépuscule et Déclin
traduit par Marc Petit et Jean-Claude Schneider
© Gallimard 1972
Georg Trakl, né le 3 févier 1887 à Salzbourg en Autriche et décédé le 3 novembre 1914 à Cracovie, d'une overdose de cocaïne, est un poète autrichien. Il est l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme, mettant en scène des personnages indéterminés comme l'orpheline, le voyageur, le vieillard, le novice ou des figures telles que Kaspar Hauder, Elis ou Helian.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rêve, malédiction, maudire, georg trackl, michel favory, référence, irrévérence, crépuscule, crépusculaire, déclin, décliner, traduction, marc petit, jean-claude schneider, galimard, salzbourg, autriche, décédé, cracovie, overdose, cocaïne, poète, autrichien, représentant, majeur, majorité, expressionisme, mise en scène, personnage, indéterminé, orphelin, orphelinat, voyageur, voyagiste, vieillard, novice, noviciat, figure, figuratif, kaspar hauder, élis, héian, chois, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel
30/10/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "AU DESSUS... Y A PERSONNE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"AU DESSUS... Y A PERSONNE"
Ce fut, si je me souviens bien
En l’an de grâce UN
La sibylle divine qui devine
S’écria, ivre sans vin
Malheur ! Malheur ! Malheur !
Tout à présent va de travers
Le remède et le venin
Décadence, déchéance, déclin
Jamais le monde n’a si bien rimé à rien
Rome s’est faite bordel et putain
Son César devint irréel
Et son dieu fils d’Israël
Nietzsche traduit par Personne
12:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, décadence - déchéance - déclin - la mauvaise pente - lejournalde, se souvenir, an de grâce, sibylle, divin, devinette, deviner, s'écrier, ivre, vin, malheur, présenter, présentation, aller de travers, remède, venin, décadence, déchéance, déclin, déclinaison, rimer, rime riche, ça ne rime à rien, rome, bordel, putain, césar, irréel, dieu, fils d'israël, nietzsche, personnifier
25/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCE -- AMBULANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"FRANCE -- AMBULANCE"
Et j’ai assis la France sur mes genoux, et je l’ai trouvé névrosée et je l’ai psychanalysée…
Qu’est-ce que vous croyez, vous qui ne croyez pas, une âme collective peut aussi être sondée, interrogée, soignée.
La France souffre depuis longtemps de je ne sais quoi et de presque rien, mais depuis quelque temps, plus rien ne va… c’est la paralysie totale…
Elle a, comme on dit, besoin d’une bonne cure de désintoxication, d’une analyse en profondeur des raisons de son désarroi, pour que son déclin ne soit pas confirmé par un triple « C » attribué aux âmes chaotiques.
- France, je vous prie de vous asseoir sur ce divin divan, plutôt que de vous mettre à genoux… oui… je sais … que vous ne tenez plus debout, mais ce n’est pas une raison de me signifier que vous êtes plus bas que terre… l’amertume ne justifie pas l’enclume.
- France, je vous écoute… j’entends vos souffrances, je comprends vos doléances mais en psychologie, on ne peut pas attribuer la faute à pas de chance. On ne peut pas se décharger de ses responsabilités en invoquant « la conjoncture » ou le rapport des forces, on y est toujours pour quelque chose, rien qu’en s’y rapportant.
- France, France ne me dites surtout pas que ce sont vos deux derniers amants qui vous ont mis dans cet état ? Je ne vous suivrai pas non plus sur cette pente que toutes les mauvaises fois arpentent. Et puis vos amants, vous les avez choisi, élu, porté aux nues. Vous ne pouvez donc vous en prendre qu’à vous-mêmes. Ce qui est navrant et névrotique en même temps, ce n’est pas tant de se faire saigner à blanc de temps en temps mais de l’être tout le temps et par les mêmes larrons. Cette automutilation à répétition cache je l’avoue un déséquilibre réel. Je dirai même un étrange dérèglement!
- France, vous êtes bien malade et votre maladie est paradoxale : là où toute âme bien née et qui n’a jamais lu Michel Onfray, s’emploie à tuer le père, à se débarrasser de toute tutelle, vous vous efforcez de restituer le père, de le ressusciter même, il était mort sous de Gaulle et vous l’avez ramené sur terre… en vous accrochant aux lacets des chaussures américaines… vous les suivez au pas et vous aplanissez leur voie.
USA… USA: c’est ça votre surmoi?
Le concept en basket et un petit Lemon-incest sous la couette avec votre père outre Atlantique. Vos enfants seront simples et sans tête…
- France, inutile de me fredonner la chanson du mal aimé, vous n’êtes pas à plaindre… vous ne faîtes rien d’autre que feindre « le désamour ». Vous ne vous aimez pas. Et ça vous console de le projeter sur les vôtres et sur les autres. Comme quoi, il n’y a pas plus sadique qu’un masochiste qui peut aller jusqu’à faire faire aux autres un mal qu’ils n’auraient jamais fait par eux-mêmes : la Libye, le Mali, la Syrie ne sont que des coups déportés, des douleurs rapportées dont vous voulez devenir la seule héritière.
Jouir et se réjouir d’un mal provoqué : c’est le comble de la perversion.
On le sait depuis Baudelaire, les plus beaux orgasmes, ce sont les orgasmes artificiels… ciel! Mon Mali. Artificielle, ma Syrie!
Tout va… syrien ne va!
C’est la nouvelle psychose humanitaire : on vous fournit toute l’aide nécessaire, pour permettre à vos adversaires de mieux vous entuber vous, mais en pensant à nous.
Parce qu’au fond nous n’avons qu’un rêve, n’est-ce pas ?
We have a dream : nous faire entuber à notre tour.
Désolée, mais l’heure c’est l’heure… je vais devoir interrompre cette séance
Vive l’ambulance! Vive la France!
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, de gaulle - fabius - france - hollande - l'interventionisme - le, à genoux, névroser, psychanaliser, âme, collectif, sonder, interroger, soigner, souffrir, paralysie, cure de désintoxication, analyse, profondeur, raison, désarroi, déclin, confirmer, triplette de belleville, chotique, prier, assoir, divin, divan, signifier, amertume, justifier, enclume, souffrance, doléance, psychologie, attibuer la faute, se décharger, responsabilité, invoquer, conjoncture, rapport de forces, rapporter
01/07/2013
PASSAGE A VIDE
PASSAGE A VIDE
L’écriture est une magie puissante,
Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.
ne rien perdre,
Elle sait n'avoir rien perdu de cette magie là,
Sauf que rien encore n’a été accompli,
Tant à l'imaginé du monde tout reste à faire.
Dans la répression grave de l’instant présent,
Il n’y a plus que des mots désespérés vides de contenu,
Grands inhibiteurs des promesses de délivrance à venir.
Et il se retrouve éreinté, ébouriffé de nuit
Désormais incapable de formuler une pensée.
Est-ce là banal passage à vide ou réalité du déclin ?
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, passage à vide, écriture, puissance, magie, capacité, atténuer la douleur, accomplir, néant, abysses, imaginer, monde, tout reste à faire, répression, gravité, instant présent, mot à mot, désespérer, vider de son contenu, grandeur, inhiber, promesse, délivrance, avenir, se retrouver, éreinter, ébouriffer, incapacité, formuler, formulasion, pensée, banalité, réalité, déclin, déclinaison
27/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : " ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "
LA PARISIENNE LIBEREE
" ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
[citation B. Obama]
Ils s’étaient donné rancard
Sur les bords du lac Léman
Bien à l’abri des regards
Évidemment
Pour préparer une loi
Sans inviter le parlement
Ils ont inventé A©TA
Tout simplement
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Les Américains d’abord
Ont plaidé pour le cinéma
Tout le monde est tombé d’accord
Contre les chinois
Les pays Européens
Ont défendu leurs labos
Contre les génériques indiens
Il faut ce qu’il faut
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Ils se sont revus plus tard
Et toujours clandestinement
Parcourant leurs territoires
Pendant trois ans
A Séoul ou Washington
Tokyo Paris Wellington
A Lucerne ou bien Rabat
Et jusqu’à Guadalajara
Ils se sont dit au passage :
Plus besoin des tribunaux
Pour installer un filtrage
Sur le réseau
Si les fournisseurs d’accès
Voulaient bien jouer les policiers
Et nous filer leur données
Ça serait parfait !
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Le club des propriétaires
Soi-disant intellectuels
A des idées singulièrement
Matérielles
Entre une marque de survêtements
Et un brevet sur le vivant
J’ai retrouvé mes droits d’auteur
Bande de voleurs !
Ça ne se passera pas comme ça
A©TA
Maintenant qu’on sait tout ça
A©TA
Et si vraiment vous insistez
On deviendra « pirates »
Pour être libres et sillonner
Un monde sans copyright
14:24 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, savoir, jehan jonas, ennepis, intrus, parasite, quitter, s'accrocher, roi, déclin, décliner, libérer, souvenir, cendrier, calendrier, progéniture, se méprendre, se ranger des voitures, tuer, bigoudis, tympan, sonner, coeur, parquet ciré, enchaîner, se pencher, crampe d'estomat, amour physique, déconner, aligner, mitonner, carcasse, en berne, léthargie, lanterne, calvitie, chauve, scalp, audace, bâtaud, chaland, torrent, écumer, coquille de noix, posthume, rêver, aventure, faire faux-bond, rendez-vous
15/01/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: " La mort de l’homme "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
J’ai pris de l’acide… et ça m’a rendue lucide.
Les hommes n’écoutent plus Dieu
Les hommes n’entendent plus la Nature
Les hommes préfèrent régler leurs comptes entre hommes
Homo homini deus
L’homme est-il devenu un Dieu, POUR ou CONTRE les hommes ?
À cause de son orgueil… son orgueil est en cause
Autant se le dire les yeux dans les yeux,
L’homme est mort… depuis peu… mais il est bien mort.
Le rebelle a succombé sous les décombres de sa tour de Babel
Et le hasard ou l’histoire ont fini par sceller son sort
Le revoici, le revoilà, au fond de l’abîme
Endetté jusqu’au cou
Incapable de rembourser ses dettes
De sens et d’essence
Parce qu’il brûlait la chandelle par les deux bouts
De son sexe, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Une étrange attraction pour le même sexe
Une étrange répulsion pour l’autre sexe
Il s’aime comme dit la chanson mais ne récolte que des problèmes
Du sexe pour le sexe
ON N’EN SORT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
De son pouvoir, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Un pouvoir qui ne peut plus rien pour personne
Parce qu’il se situe hors des limites de la simple raison
De déliquescence en déliquescence
Puissance avide de puissance
Son obsolescence est programmée
Son déclin intimement lié à son destin
Sans concept, sans intérêt et sans fin
ON N’EN PEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et de son argent, qu’est-ce qu’il en a fait ?
De l’argent, il se fait de l’argent…
Se paye toutes les agences, tous les agents
Pour se faire de l’argent pour de l’argent
ON N’EN VEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Braves gens !
L’homme est mort… et sa mort ne l’a même pas tué
Il ne nous reste plus qu’à l’enterrer vivant.
16:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, argent, de l'espèce, droit de nature, et de l'individu, homo homini deus, homonymie, homophilie, homophobie, lejournaldepersonne, les droits de l'homo, manifestation du genre, mariage pour tous et pour personne, pouvoir, sexe, déliquescence, avide de puissance, obsolescence programmée, concept, déclin
26/07/2012
PASSAGE A VIDE
PASSAGE A VIDE
L’écriture est une puissante alchimie,
Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.
Elle ne perd jamais d'éclats de magie,
Mais comme rien n'a jamais été accompli,
Tout dans l'à venir reste encore à faire.
Au cœur répressif d'un l’instant pétrifié,
Ne restent plus que des mots désespérants
Vidés de leur contenu qu'il prévoyait autre,
Qu'une simple promesse de délivrance douteuse.
Au final, il se retrouve éreinté à l'intime,
Incapable de formuler la moindre pensée.
Simple passage à vide ou réalité du déclin?
P. MILIQUE
06:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, passage à vide, écriture, magie, puissance, capacité, atténuer les douleurs, ne jamais perdre, éclat de vie, alchimie, rien d'accompli, tout reste à faire, coardiologie, répression, instantané, petrifié, restaurant, mots désespérants, vider de son contenu, prévoyance, simplicité, promesse, délivrance, douteux, finalité, éreintement, intimité, incapable de formuler, la moindre pensée, réalité, déclin