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31/05/2017

PASSE-PASSE CONCEPTUEL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

PASSE-PASSE CONCEPTUEL

3

 

     Ne feignons pas pour autant d'être surpris outre mesure par cette évidence, car la vérité, c'est aisément vérifiable, ne dissipe les faux-semblants qu'en théorie. Et nous ne sommes dupes de rien.
Au final, l'illusion ne peut naître que de notre consentement à elle, de notre refus de percevoir comme il est recommandé de percevoir.

Pourfendeur, même si ça n'est que de manière informelle, ou artificielle, d'idées reçues, notre imaginaire revendiqué rebelle s'accorde le luxe d'une interprétation autonome et désordonnée, créant ainsi un espace de liberté dispensateur de quartz de folie dans l'incertaine logique du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

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AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE

07/06/2013

GEORGES PEREC "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG 4"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG  4"

Lu par Elsa LEPOIVRE

 

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy

06/06/2013

GEORGES PEREC "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG 3"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG  3"

Lu par Hervé PIERRE

 

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy

05/06/2013

GEORGES PEREC "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG 2"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG  2"

Lu par Anne KESSLER

 

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy

04/06/2013

GEORGES PEREC : "TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG"

 

GEORGES PEREC

"TOUT AUTOUR DE BEAUBOURG"


Lu par Guillaume GALLIENNE

Issu du recueil

L’INFRAORDINAIRE (1989)

Le Seuil

 

 

« Les journaux parlent de tout, sauf du journaliser. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien ; ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.

 

Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »

 

Voilà le programme d’inventaire, d’anthologie personnelle que Pérec adresse à tout le monde de ses lecteurs : la description de ce qui nous meut, dans le quotidien, finalement si proche, et si universel

 

Choix de Laurence Courtois

 

Prise de son, montage, mixage : Bernard Lagnel, Adrien Roch

 

bernard lagnel,Assistant à la réalisation : Pauline Ziadé

 

Réalisation : Christine Bernard-Sugy

06/03/2013

THEOPHILE GAUTIER : BAUDELAIRE

 

THEOPHILE GAUTIER :

BAUDELAIRE

 

29 janv. 1992  01min 38s


Olivier BARROT parle de l'ouvrage de Théophile GAUTIER "BAUDELAIRE" paru aux éditions du Castor Astral.

04/01/2013

EXTRAIT CULTURE A LA TELEVISION... MASSE CRITIQUE

 

EXTRAIT CULTURE A LA TELEVISION

Masse Critique 

02/12/2006 - 17min49s

 

Interview de Maurice DUHAMEL qui exprime son point de vue sur la compatibilité de la culture et de la télévision.

 

Générique

Duhamel, Maurice

09/11/2012

UN DEVENIR DE MYSTÈRES

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UN DEVENIR DE MYSTÈRES

 

 

Devant l'imminence programmée de sa propre disparition,

Des tensions pesantes traverses sans discontinuer

Les troublantes interrogations sur son identité.

 

Dépourvues de raisons d'espérer une quelconque rémission,

Ses illusions s'évaporent dans des lignes de fuites fracturées.

 

Dans l'intime connaissance de ce naufrage inévitable

Qui ne parvient pas à brouiller les pistes,

Il éprouve un désagréable pincement au cœur

A vivre cette maturité difficile et désabusée qui se maintient,

Toujours au seuil à la limite, à l'exacte frontière

Des prises avec ce réel virginal, puisque insoupçonné,

Qui l'accule au cynisme et le voue à l'amertume.

 

Une subtile concision du négatif donne naissance

A ce rire qui n'est qu'un mécanisme acquiescent et nerveux,

Véritable et incomplet puzzle d'un force envoûtante,

Initiatrice d'un devenir enveloppé de rêves, donc de mystères.

 

P. MILIQUE

20/06/2012

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

FEUILLE.jpg

 

 

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

 

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

 

De la grande nuit de l’enfance!

 

 

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

 

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

 

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

 

Nager dans une identité floue

 

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

 

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

 

 

Comment ne pas être marqué a vie

 

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

 

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

 

Comme une feuille sèche…et morte!

 

 

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

 

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

 

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

 

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

 

 

 

 

P. MILIQUE