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14/10/2016

LA HONTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HONTE

1



Même s'il arrive parfois que les mots
Traduisent une fétide vision du monde,
Il n'en composent pas moins une poésie
Qui se lit, qui s'entend et qui s'éprouve,
Parce qu'avancer à visage ainsi découvert
Permet d'outrepasser la honte qui ronge
Tenace, tout en excédant la vive opprobre
A se savoir responsable de ses souffrances.

S'il n'y a pas vraiment grand chose à redouter
De taille à nuire à l'intégrité de son psychisme,
C'est que s'affirme, en chacun, la part d'écriture.

Il reste cependant vrai que nous atteignons-là
A même l'embrasé d'inqualifiables tourments.
De ceux qui s'exaltent, toujours tumultueux,
Mêlés à la pénombre veineuse de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

1


Elle est reste assise toute la journée
Prostrée au creux de la pénombre,
En équilibre sur la pointe de l'âme
Et le cœur dilaté.

Elle sait son père reposant désormais
Dans ce quelque part où finit chacun,
En ce lieu où elle elle saura le retrouver
Chaque fois qu'elle aura à se confronter
Aux affres mordantes de sa disparition.

On a beau s'y être longuement préparé,
Il advient que l'excessive souffrance,
La tristesse et le sentiment d'abandon,
Nous submergent et parfois nous rongent.

Naître, c'est avoir rendez-vous avec la mort,
Séquelle inéluctable liée à l'inconvénient d'être.
De ce fait, il convient de s'appliquer à ne pas céder
A ces redoutables flambées d'inquiétudes nocives
Susceptibles de faire tomber dans une folle panique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

2
Comment faire pour éviter la cohue des choses qui ne changeront jamais?
Une bonne attitude pour cela préconise de se tenir sagement en retrait.
Le détachement est une qualité nécessaire, pour ne pas dire impérieuse,
Tant l’univers des autres semble s’orienter vers ce qu’il y a à prendre.

Cela fait longtemps que nous avons pris conscience de ce que nous sommes.
Usage est fait alors de conceptions naïves engendrant maintes découvertes.
Cela participe d’un bel entendement qui ouvre enfin à l’intelligence du passé.
Avec objectivité on peut considérer l’existence et, à travers le flot continu
Des expériences, en professer et en transmettre l’essence tapie au tréfonds
Hormis si sa mise en abîme se révèle trop difficile ou douloureuse à effectuer.
C’est un véritable trouble de la dynamique au plus pur de ce qu’il reste de soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

27/07/2013

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

ENJAMBER LE TORRENT.jpg

 

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées,

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement  franchi.

 

P.  MILIQUE

03/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 5

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE 5

 


Plus tard, elle s'est éveillée. La luminosité extérieure faiblissait, perdait peu à peu de son éclat, et installait une semi-pénombre alentour qui bientôt, laisserait place à l'abrupte agression d'un éclairage artificielle. Il y avait eu du mouvement autour de nous. D'autres passagers étaient venus, s'étaient installés et, pour certains, étaient repartis déjà. Mais cela ne l'avait pas dérangée. Son sommeil lui avait occulté cette réalité-là. Et c'était tant mieux pour moi, puisque cette réalité-là ne lui appartenait pas. Elle n'était que mienne.

(A SUIVRE)


P.  MILIQUE

24/04/2013

LES AGACEMENTS D'UN COEUR

au magma present de l'ecriture,agacer,quotidien

 

LES AGACEMENTS D'UN COEUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis,

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement franchi.

 

P. MILIQUE

06/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 2

ECRITURE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



COMMENT J’ÉCRIS ?

2


 

Alors, je couche sur le papier le fruit de mes annotations diverses,

Seulement vaincu par l'irrépressible tentation de faire des phrases.

A cet instant-là, il ne s'agit le plus souvent que d'une suite flashes

Provoqués par la rencontre fortuite avec l'évidence quotidienne,

Ainsi que d'un souffle de vie, souffle de mort arrachés à l'ersatz de vie.

En de tels moments, le papier se fait tout naturellement mon ami.

Il sait recevoir mes larmes, mes plaintes et parfois mes colères.

 

Je crois qu'il m'est indispensable d'écrire pour ne pas me perdre,

Où risquer de m'égarer davantage dans les méandres de l'existence.

Et il est fréquent que cette irrésistible nécessité-là m'obsède.

 

C'est pour cela que j'écris. Pour obéir à ma pénombre. Pour rien.

Simplement pour quelques mots, quelques phrases. Pour être un peu.


(FIN.)

 

P. MILIQUE

03/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNe : " PSY-CAUSE : G RIEN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quand j'écarte mes deux hémisphères, j'entends un drôle de bruit.
Un bruit qui ne fait pas de bruit.
Le silence...oui le silence
Comme la muse qui interpelle le poète
Ou l'Ange qui interpelle le prophète
Chutttttttttttttttttttttttt !