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12/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
2

 

Obnubilé par l'amélioration d'une existence vouée sinon au plus gris du quotidien, du moins à l'ordinaire le plus anodin, il mit toute sa force d'intervention au service d'une incontournable évolution.

Ainsi lui proposa-t-il un cheminement commun, une sorte de chant à deux voix dans la construction d'un édifice solide et fondamental au cœur de ce plus ample qui lui permettrait, en un jour pas si lointain, d'embraser de bien plus vastes horizons.

Promesses tremblantes mais tangibles d'une autonomie pleine et entière.

 

Juste cela en fait: l'aider à briller.
A réussir.

A lui mettre le pied à l'étrier afin qu'elle se déploie, efflorescence capiteuse dans le bouquet sélectif de l'existence.

Qu'elle n'ait pas à traîner sa misère comme il l'a durement fait lui-même, après avoir tant pleuré d'avoir vu ses propres parents contraints de le faire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

5

Je vois bien à son attitude qu'il ne dira pas le contraire. Peut-être a-t-il tenté de se réprimer, mais peine perdue. Eliott rit!

-- Et ça y est, c'est reparti! Décidément, tu ne m'épargnera rien toi. Rien ne t'arrêteras donc jamais, incorrigible profond que tu es? Le ridicule, tu en as déjà entendu parler?

J'adore! Sa dernière répartie est d'une telle drôlerie.
Je suis allé me servir un café, puis je suis revenu m'installer face à lui.
L'instant présent est d'une troublante simplicité. Il transporte, dirait-on, la même intonation silencieuse que celle d'un livre au moment où on l'ouvre. Il n'empêche qu'il règne ici une fièvre adoucie d'un calme satiné. Douce mélodie qui nécessite l'impératif de parer de mots justes d'aussi belles sensations.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

28/02/2014

J.P. NATAF EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

J.P.  NATAF

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE 

2 FÉVRIER 2011

13/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: À ma terre meurtrie

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.

 

 

À ma terre meurtrie
 

À ma terre meurtrie de sang et de souffrances
Berceau d’Humanité, berceau de mon enfance
Pour que cesse l’horreur des combats et des armes
Je dédie mes mots, ma révolte, mes larmes….

D’avoir ployé longtemps sous le poids du silence,
D’avoir courbé le dos sous le joug des violences,
D’avoir tremblé longtemps dans l’effroi, la terreur
Nous avons tous grandi à l’ombre de la peur…

Pour avoir réprimé dans la honte notre orgueil,
Ravalé l’amour-propre, de nos droits fait le deuil,
Refoulé la colère quand nos gorges se nouent
Nous avons enterré la dignité en nous….

Dignité retrouvée ! O rêve d’espérance !
C’est bien dans la douleur qu’a lieu ta renaissance !
N’est-il de liberté qu’au prix de barbaries ?
Et n’est-il de justice acquise sans tyrannie ?

Par le rouge des flots qui coule dans nos veines,
Et par la fulgurance des révoltes soudaines,
Par la force du peuple qui relève le front
Qui se relève enfin pour essuyer l’affront :

J’en appelle à l’amour qui fleurit dans nos cœurs
J’en appelle aux rivières de sanglots et de pleurs
J’en appelle à ces voix qui scandent levant la paume
A celles qui psalmodient des versets ou des psaumes
J’en appelle au printemps, à l’odeur du jasmin
Pour que la LIBERTE éclaire ton chemin ….
SYRIE !